Les leaders de l’association des tribus africaines en Libye ont affirmé ce mercredi que l’unité territoriale du pays n’est pas négociable, de même que la sortie de Mouammar Kadhafi, qu’ils considèrent comme le leader de la Révolution Verte et comme "un leader symbolique pour eux", a rapporté le correspondant de Télésur à Tripoli, Rolando Segura.
"Selon ce que nous ont dit les organisations de la société civile, elles ne permettront pas la négociation de l’unité territoriale de la Libye et considèrent le colonel Kadhafi comme l’unique élément qui pourrait garantir l’unité du pays", a dit Segura.
Il a ajouté que les leaders de La Conférence Nationale des tribus de Libye ont condamné les violents bombardements qui ont eu lieu à l’aube de ce mercredi et "ont réaffirmé leur volonté, comme force morale et éthique de la société libyenne, d’impulser un processus qui permette la paix dans le pays"
Segura a informé qu’en moins de 24 heures l’OTAN en est venue à attaquer Tripoli avec une intensité particulière, avec les bombardements les plus violents contre la capitale de la Libye.
"Au moins 18 missiles en une demi-heure et ensuite 5 missiles de plus" ont été enregistrés à Tripoli, et la télévision libyenne a annoncé qu’une mosquée a été touchée.
"Le gouvernement a révélé que l’escalade de la violence envers des objectifs civils atteint 16 morts et quelques 130 blessés par des bombardements sur des installations civiles dans la capitale", a ajouté le correspondant.
Segura a dit que les stratégies poursuivies par l’OTAN contre de supposés objectifs militaires à Tripoli, affectaient la population et "engendraient la terreur et le mécontentement dans la population civile.
"Les gens sortaient désespérés à l’aube parce-qu’ils ne savaient d’où étaient tombés les 18 missiles en à peine une demi-heure", a-t- il dit.
Les représentants des tribus africaines ont invité la population à participer au processus de paix qu’elles ont entrepris et ont appelé l’attention sur le fait que le Conseil National de Transition Libyen ne réunit pas toutes les forces opposées au gouvernement "car il y a beaucoup de représentants de l’opposition qui sont contre le CNT".
"Les tribus ont appelés à des discussions pour appuyer la feuille de route stratégique proposée par l’Union Africaine pour parvenir à une solution pacifique au conflit interne" qui dure depuis maintenant plus de trois mois.
(...) Le président d’Afrique du Sud, Jacob Zuma, viendra lundi prochain à Tripoli pour discuter avec le leader Libyen, Mouammar Kadhafi, de la possibilité d’une solution au conflit qui affecte le pays nord-afrcain depuis plus de trois mois, selon un communiqué de la Présidence Sud-africaine.
Source : http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?491413