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Les larmes d’Om saad

Sur la plage des silhouettes enfantines
Sous un ciel bleu, une mère, Palestine
Un navire au large menaçant
Un pêcheur, un filet et quatre poissons
Sous un ciel bleu, un verbe oublié, une prière
Une détonation,un sanglot, un cimetière
Palabres de messieurs importants... Verbe sans sujet
Sur la plage, un crime ...Plaintes... Sans objet
Sous un ciel bleu, une charrette, un cheval blanc
Au milieu des ruines, un enfant , un cerf-volant
Droit de l’homme, droit de l’enfant, une pluie de dollars
Sous un ciel de Palestine et d’ailleurs...Des barbares
Civilisation sans verbe aux mains d’imposteurs
Silence... Des messieurs réfléchissent... Om Saad pleure

URL de cet article 26612
   
La traque des lanceurs d’alerte
Stéphanie Gibaud
Préface de Julian Assange Les lanceurs d’alerte défrayent l’actualité depuis une dizaine d’années. Edward Snowden, Chelsea Manning et Julian Assange sont révélateurs des méthodes utilisées pour faire craquer ceux qui ont le courage de parler des dysfonctionnements et des dérives de notre société. Pourtant, ces héros sont devenus des parias. Leur vie est un enfer. Snowden est réfugié en Russie, Assange dans une ambassade, Manning était en prison, Stéphanie Gibaud et bien d’autres sont (…)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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