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Le Projet Spartacus : Insoumission locale & Libération nationale

Face au Système, il y a ceux qui votent, et pensent que « cette fois c’est la bonne », omettant au passage que l’oligarchie contrôle les partis, leurs financements, les médias, le Ministère de l’Intérieur (qui « organise » les élections).

Face au Système, il y a aussi ceux qui manifestent, et suivent les mots d’ordre des centrales syndicales, omettant que ces mêmes syndicats sont financés par l’Etat ou noyautés par l’oligarchie, et n’organisent finalement que « la canalisation de la colère » pour faire avaler les « réformes » néo-libérales.

Face au Système, maintenant, il y a une dissidence qui s’organise. S’organiser, cela veut dire analyser le Système objectivement dans ses mécanismes de domination, et préparer une riposte aussi méthodique que systématique. C’est aussi refuser le jeu des partis ou des idéologies, et chercher le rassemblement pour un seul objectif : en finir.

Aujourd’hui, nous franchissons un cap décisif, et lançons le « Projet Spartacus - de l’insoumission locale à la libération nationale« . Ce projet, c’est un plan d’attaque imparable qui mettra à genoux le Système. Nous allons tout simplement cesser de le cautionner, et lui ôter progressivement l’ensemble des outils par lesquels il asservit le Peuple de France.

Nous allons mettre en place, avec votre aide et votre soutien, une multitude de dissidences locales, tant sur le plan économique que sur le plan politique, en organisant la puissance populaire, en fondant de nouvelles institutions. Cette insoumission locale sera le prélude qui nourrira un élan de libération nationale et qui verra, par le rassemblement des dissidents Français, la chute de l’oligarchie. Nous n’en sommes plus loin. Abattons nos cartes.

Vincent Vauclin
Coordinateur National de la Dissidence

Télécharger la présentation du Projet Spartacus :
http://dissidenceresistance.files.wordpress.com/2011/06/projet-spartacus.pdf

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Un futur présent, l’après-capitalisme, de Jean Sève
Michel PEYRET
Une façon de dépasser le capitalisme Le livre de référence L’essai de l’historien Jean Sève intitulé Un futur présent, l’après-capitalisme (La Dispute, 2006). Ce livre propose une interprétation du mouvement historique actuel dans le sens du dépassement possible du capitalisme. Il énonce ce qu’il envisage comme des preuves de l’existence actuelle de « futurs présents » qui seraient autant de moyens de ce dépassement du capitalisme déjà à l’oeuvre dans le réel. Sur la question (…)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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