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Le Mossad recrute des espions dans les pays arabes et en Iran

Le Mossad, le service de renseignements israélien, a lancé ces derniers jours une campagne d’envergure pour le recrutement d’espions, rapporte le journal israélien, Yediot Aharonot, relayé par le site d’arabs48.com.

Yediot Aharonot a qualifié cette campagne « de la plus vaste menée par le Mossad au cours de ces dernières années sur les sites Internet et les réseaux sociaux. La campagne qui s’intitule « Avec pareils ennemis, nous avons besoin d’amis », dirige vers le site Internet du Mossad, et vers une longue liste de professions, dans lesquelles l’Institut des renseignements israéliens compte recruter.

Selon Yediot Aharonot, le Mossad spécifie dans son annonce « les caractéristiques du profil recherché, dont les dispositions pour l’aventure, et la prise de risques, et un mode de vie non-routinier ».

« Est demandé hommes et femmes, créateurs, aimant le défi pour une fonction importante, extraordinaire et dynamique », indique l’annonce du Mossad.

Ce denier dit offrir « un logement pour l’agent dans le pays, des voyages courts et nombreux à l’extérieur du pays, et une période de formation d’une année ».

« Les fonctions à pourvoir requièrent des diplômés des unités de renseignements, des personnes parlant l’Arabe et l’Iranien, des enseignants de langues étrangères, des experts en High Tech, des chimistes, des laborantins, des graphistes, des avocats, des psychiatres et autres ».

Le journal a publié l’information sous le titre « Demande technicien à Dubaï », avec un sous-titre :

« Vous rêvez d’une fonction excitante et d’une fausse-moustache ? Le Mossad entame une campagne extraordinaire pour le recrutement d’agents dans plusieurs fonctions ».

Sahnoune, l’agent algérien du Mossad

Cette annonce de recrutement rappelle l’arrestation d’un algérien Saïd Sahnoune (44ans), en 2005, pour espionnage au profit d’Israël et qui a écopé de 10 ans de prison ferme en juillet 2007. Une première dans l’histoire de l’Algérie.

Dix ans de réclusion ferme pour « collecte et transmission au profit d’une puissance étrangère d’informations sensibles et confidentielles dont l’usage porte atteinte à l’économie et à la défense nationales ». Une première dans l’histoire de l’Algérie, qui n’avait jamais jusqu’alors condamné un de ses ressortissants pour espionnage en faveur d’Israël.

Saïd Sahnoune affirme avoir conclu son contrat de travail effectif avec les services secrets israéliens à Bangkok, la capitale thaïlandaise, en 1996, avant d’effectuer une batterie de tests (détecteur de mensonges, contrôles psychologiques…) et deux stages de quinze jours à Tel-Aviv sur les techniques d’espionnage des secrets d’État. Sa mission : collecter des informations sur la sous-région du Maghreb et les pays africains plus globalement, moyennant une rémunération de 1.500 dollars par mois. C’est dans ce but qu’il s’est rendu à plusieurs reprises en Algérie et au Maroc notamment.

Saïd Sahnoune rend compte de ses déplacements le long de la frontière algéro-marocaine ou encore de sa filature réussie en Tunisie de Fayçal Farhat, un proche de l’ex-président palestinien, Yasser Arafat, décédé le 11 novembre 2004.

L’espion algérien a reconnu en outre avoir travaillé pour les renseignements espagnols, leur fournissant entre autres des informations sur des terroristes algériens, dont Arbadji, soupçonnés d’avoir participé aux attentats de Madrid du 11 mars 2004.

L’accusé a assuré qu’il faisait partie d’un vaste réseau d’espions arabes recrutés par le Mossad.

Décembre 2005, Saïd Sahnoune est finalement arrêté par les autorités marocaines à la frontière entre les deux pays alors qu’il ficelait un prétendu article sur l’immigration clandestine. En sa possession : des documents officiels sur la sécurité nationale algérienne, liés plus particulièrement à la situation en Kabylie. L’agent du Mossad est remis aux services de sécurité algériens.

Alberto l’espion du Mossad

En Mars 2010, les forces de sécurité algériennes ont arrêté un agent du Mossad à Hassi Messaoud, Alberto 35 ans, après qu’il soit entré en Algérie avec un faux passeport espagnol. Il devait rencontrer des groupes terroristes salafistes en Algérie.

L’espion parle bien l’arabe et fréquente les quartiers populaires. Il prétendait être musulman et faisait la prière à la mosquée « Bilal Ibn Rabah » à Hassi Messaoud. Il fréquente aussi les cafés et interroge les gens qu’il rencontre sur le prix du sucre et de la semoule, et aussi sur les islamistes et les barbus et sur les compagnies de pétrole, l’emploi et le chômage.

A l’époque c’est le quotidien israélien « Yediot Aharonot » qui avait annoncé le premier que l’homme serait disparu dans une région en Afrique du nord et l’on s’inquiète qu’il soit kidnappé par les groupes terroristes. Celui-ci aurait contacté sa famille avant sa disparition, leur annonçant qu’il allait bien et qu’il a été arrêté par les services de sécurité algériens et interrogé sur le but de son entrée en Algérie.

Khidr Omar

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Si j’étais un milliardaire ou un agent du renseignement, je voudrais probablement perturber la gauche au point de faire croire que quelqu’un de "gauche" est celui qui ne conteste jamais l’impérialisme US, ou qui soutient activement l’impérialisme US pour "contrebalancer les oligarques étrangers".

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