Notre ami Romain Migus, qui leva naguère le lièvre d’une crapulerie de Libération contre Chavez, en révèle une autre du Monde contre Maduro.
En effet, des diatribes droitières anti-vénézuéliennes écrites par Fanny du Villars, « envoyée spéciale » paraissent dans le Monde et insultent la déontologie.
Or :
– Surgie du néant journalistique, Fanny du Villars n´existe pas, sauf au Monde, depuis deux semaines,
– La vraie Fanny du Villars, morte en 1837, était une lointaine cousine du Libertador Simon Bolivar, avec qui celui-ci aurait entretenu une relation.
– Sur question d’Arrêt sur Images, le chef du service international du Monde avoue que la sienne est une pigiste-envoyée-spéciale-sur-place ( !), cachée derrière ce pseudo par « clin d’œil ».
Clin d’oeil ? Pas par foutage de gueule, plutôt ? Imaginons des articles pétainistes signés Jean Moulin, des articles du MEDEF signés Spartacus, des articles de Manuel Valls signés Jean Jaurès, ou des Macronades signées Vladimir Ilitch Oulianov.
D’après Le Monde, ses journalistes ne sont pas bien accueillis à Caracas. Tiens, pourquoi ? Pourquoi des centaines d’autres médias, y compris états-uniens, y travaillent-ils sans masque ? Tous vendus aux Bolivariens sauf Le Monde ?
Maintenant, de deux choses l’une : ou bien Le Monde dépouille son « envoyée spéciale » de sa burqa, car ses lecteurs ont besoin de savoir, ou bien je fonce les dénoncer tous à son Decodex organe vertueux de notation qui nous ferait trembler s’il ne nous avait d’emblée classé comme site peu fiable qui publie des informations fausses.
Théophraste R. (Parolier parodique de la chanson de Gréco : « Déshabillez-la et plus vite que ça-a, plu-us viteuu »).
PS. Par esprit de modération, je n’écris même pas dans ce billet les noms de Niel, Matthieu, Pigasse (ni de Pinochio).