RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Le 5 février 2003 : Colin Powell et le mensonge qui a sanctionné l’invasion de l’Irak

Cet article a été initialement publié sous forme de fil de discussion sur Twitter.

Le 5 février 2023 marque le 20e anniversaire du discours prononcé en 2003 par le secrétaire d’État américain Colin Powell devant le Conseil de sécurité des Nations unies où il a, devant un auditoire mondial, menti pour justifier la décision criminelle de l’administration Bush d’envahir l’Irak.

Colin Powell tenant un modèle de fiole d’anthrax pendant son discours mensonger devant le Conseil de sécurité des Nations Unies pour justifier l’invasion de l’Irak.

Parmi les déclarations mensongères de Powell figurent :

« Nous avons des descriptions de première main d’usines d’armes biologiques sur roues et sur rails ».

« Notre estimation prudente est que l’Irak possède aujourd’hui un stock de 100 à 500 tonnes d’agents d’armes chimiques ».

« Il [Saddam Hussein] reste déterminé à acquérir des armes nucléaires... Il est tellement déterminé qu’il a tenté à plusieurs reprises d’acquérir secrètement des tubes d’aluminium de haute spécification auprès de 11 pays différents ».

« Ce que je veux porter à votre attention aujourd’hui, c’est le lien potentiellement beaucoup plus sinistre entre l’Irak et le réseau terroriste Al-Qaïda... Les responsables irakiens nient les accusations de liens avec Al-Qaïda. Ces démentis ne sont tout simplement pas crédibles ».

Les mensonges de Powell, qui ont été scénarisés par le président George W. Bush, le vice-président Dick Cheney, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et d’autres criminels politiques, ont ouvert la voie à l’invasion de l’Irak en mars 2003. Celle-ci a commencé par le bombardement « Shock and Awe » [choc et effroi] de Bagdad, qui a détruit une grande partie de la ville.

La guerre a entraîné la mort de centaines de milliers d’Irakiens et la destruction de ce qui avait été un pays hautement développé. La CIA et l’armée ont mené une campagne brutale de torture et de meurtre. Aucun des responsables de ces crimes n’a jamais été punis.

Les médias étasuniens ne célèbrent pas ce sinistre anniversaire. Ils préfèrent ne pas rappeler les crimes d’un passé pas si lointain, car ils concoctent les mensonges nécessaires pour promouvoir l’escalade de la guerre qu’ils mènent contre la Russie.

(Article paru d’abord en anglais le 7 février 2023)

»» https://www.wsws.org/fr/articles/2023/02/08/qdej-f08.html
URL de cet article 38512
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Le choix de la défaite - Les élites françaises dans les années 1930
Annie LACROIX-RIZ
Comment, pour préserver leur domination sociale, les élites économiques et politiques françaises firent le choix de la défaite. Un grand livre d’histoire se définit premièrement par la découverte et l’exploitation méthodique de documents assez nombreux pour permettre des recoupements, deuxièmement, par un point de vue qui structure l’enquête sur le passé (Annie Lacroix-Riz répond à Marc Bloch qui, avant d’être fusillé en 1944, s’interrogeait sur les intrigues menées entre 1933 et 1939 qui conduisirent à (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"La seule et unique raison pour laquelle certaines parties de la classe dirigeante n’aiment pas Trump, ce n’est pas parce qu’il ne défend pas leurs intérêts (il le fait), mais parce qu’il gère mal les événements et les récits d’une manière qui expose à la vue de tous la laideur de l’empire."

Caitlin Johnstone

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.