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La foudre sur Gaza

L’Union européenne ne prend pas une position ferme sur la question de la paix.

La France en particulier, estime que Palestiniens et Israéliens partagent la responsabilité de ce qui se passe.

Avant que l’opération sur Gaza ne démarre, le gouvernement israélien avait développé l’idée de se débarrasser de Mahmoud Abbas et de l’Autorité palestinienne. Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, l’a dit ouvertement.

Cette nouvelle guerre, en dehors de consirérations électorales israélo-israéliennes, est peut-être menée pour pousser Abbas dans un certain isolement politique, à l’écart des combats qui se déroulent dans l’arène, avant le débat à l’ONU sur la reconnaissance de l’État palestinien.

Ce serait la véritable raison de l’attaque en cours : même si le but réel était d’amener une sorte de calme dans le sud d’Israël, il faut se souvenir qu’il y a eu des opérations similaires dans le passé. Il y a quatre ans, l’opération « Plomb durci » était censée régler la question. En réalité, cela a apporté beaucoup de souffrances à Gaza, 1"‰400 personnes ont été tuées, des centaines de maisons ont été détruites. Et, au bout du compte, rien n’a vraiment changé.

Le problème de sécurité reste entier. Il faut une fois pour toutes comprendre que la voie militaire ne résoudra pas le problème de sécurité des citoyens israéliens.

Il faut considérer plus largement la question palestinienne. Il ne s’agit pas seulement d’un problème entre le Hamas et Israël dans l’escalade actuelle. C’est un problème plus important et plus large. La question principale n’est pas de savoir qui tire sur Gaza ou sur le sud d’Israël.

La véritable question reste celle de l’occupation, l’annexion de Jérusalem-est, de la Cisjordanie et du plateau du Golan, la colonisation des territoires occupés, le non respect de la résolution 242 de l’ONU relative au retour aux frontières de 1967, le fait que les Palestiniens n’ont toujours pas le droit à l’autodétermination en créant leur propre État indépendant.

Une telle situation, évidemment, ne permet pas d’aller dans le sens de la paix, d’arriver à un accord et de mettre fin à l’escalade militaire. Voilà la question centrale.

(D’après l’interview du communiste israélien Dov Khenin par l’Humanité)

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L’auteur : Christophe OBERLIN est né en 1952. Chirurgien des hôpitaux et professeur à la faculté Denis Diderot à Paris, il enseigne l’anatomie, la chirurgie de la main et la microchirurgie en France et à l’étranger. Parallèlement à son travail hospitalier et universitaire, il participe depuis 30 ans à des activités de chirurgie humanitaire et d’enseignement en Afrique sub-saharienne, notamment dans le domaine de la chirurgie de la lèpre, au Maghreb et en Asie. Depuis 2001, il dirige régulièrement des (...)
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