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La CGT n’a pas d’excuses à présenter

Inévitable porte-parole de tout ce que notre pays compte de réactionnaires haineux, le glacial Eric Ciotti a fustigé la CGT pour son affiche accusant les violences policières contre les jeunes et les syndicalistes, allant jusqu’à sommer Cazeneuve de porter plainte contre le premier syndicat français. Ce député de l’ultra-droite, que rien de sérieux ne sépare sur le fond du FN, a été aussitôt suivi sur cette voie, celle de la haine de classe anti-Rouges, par le représentant de la CFDT-Police, dont il serait naïf d’espérer qu’il appelât l’ensemble des policiers à respecter la liberté d’expression dans les manifs, à ne pas tabasser des jeunes à terre, à ne pas sortir la lacrymo ou le taser pour un oui pour un non... Car il ne suffit pas d’être la police d’une « République » pour mériter le nom, si souvent usurpé, de « police républicaine »...

Il est vrai que l’exemple vient de haut. Quand Valls, qui inspirait dans l’ombre le plan de casse d’Air France, traite de « voyous » les ouvriers du transporteur sans recadrer son directeur regrettant publiquement les conditions de travail du XIXe siècle, quand le Parquet menace de 23 mois de prison les syndicalistes de Goodyear qui ont défendu leur emploi, quand tous les médias ou presque encensent la direction jaunâtre de la CFDT, l’agent orange du MEDEF, et ne parle qu’en mal de la CGT, quand le pouvoir multiplie les lois liberticides à la Sarko, cible les binationaux et institue l’état d’urgence à perpète, faut-il s’étonner si des flics de base se lâchent contre des jeunes et des salariés qui ne font que défendre la dignité de l’homme au travail, gravement amputée par la circulaire Travail de l’UE, dite loi El Khomri ?

En réalité, la violence vient du grand patronat licencieur, maître chanteur à l’emploi, privatiseur et délocaliseur.

Elle vient de la « construction » européenne si chère hélas dans son principe aux états-majors syndicaux, eet qui est entièrement tournée contre les souverainetés populaires et contre le monde du travail.

Elle vient des médias achetés par les Dassault, Bolloré, Lagardère, ou pilotés d’une poigne de fer par le gouvernement. « Les puissants ne cessent d’attaquer les pauvres, disait Auguste Blanqui. Et quand ceux-ci osent se défendre, ils se font traiter de bêtes sauvages ».

Non la CGT n’a pas à s’excuser, au contraire, c’est en étant claire, offensive, radicalement hollando et euro-critique, en sortant du carcan maastrichtien de la CES, en redevenant 100% rouge et en brisant les chaînes rosâtres du « syndicalisme rassemblé » avec les chiens de Berger du MEDEF, qu’elle redeviendra le grand syndicat de classe et de masse qui apporta tant de victoires aux salariés de France.

Allez, camarade Martinez, encore un effort pour comprendre que le mot « soviet » employé contre la CGT par la réaction n’est pas une insulte : au contraire, quand les salariés du monde entier se confrontaient à l’appareil répressif des bourgeois et aspiraient à créer LEUR Etat, celui de la Commune de Paris ou des Conseils ouvriers russes, le grand patronat tremblait et la classe ouvrière passait à l’offensive !

Floreal pour www.initiative-communiste.fr

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La Stratégie du Choc
Naomi KLEIN
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"Au Salvador, les escadrons de la mort ne tuent pas simplement les gens. On les décapite, on place leurs têtes sur des piques et on garnit ainsi le paysage. La police salvadorienne ne tuait pas seulement les hommes, elle coupait leurs parties génitales et les fourrait dans leurs bouches. Non seulement la Garde nationale violait les femmes salvadoriennes, mais elle arrachait leur utérus et leur en recouvrait le visage. Il ne suffisait pas d’assassiner leurs enfants, on les accrochait à des barbelés jusqu’à ce que la chair se sépare des os, et les parents étaient forcés de garder."

Daniel Santiago,prêtre salvadorien
cité dans "What Uncle Sam Really Wants", Noam Chomsky, 1993

Commandos supervisés par Steve Casteel, ancien fonctionnaire de la DEA qui fut ensuite envoyé en Irak pour recommencer le travail.

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