> In vino veritas
J’ai suivi le lien indiqué (The Science of Biological Sex)
Qui ne m’a rien appris de neuf.
Bien sûr, il n’y a pas que la biologie dans la vie. Ce n’est pas une découverte du mouvement LGBTQ++.
L’attirance sexuelle, les sensations que l’on puisse être autre chose que des attributs reproductifs sont des réalités prises en compte depuis des millénaires. Et le plus souvent combattues par des interprétations religieuses excécrables.
Cela dit, je ne pense pas que le fait de nier la biologie, en la censurant, ou en l’étouffant sera jamais une solution.
Ce n’est pas la première fois que la biologie se heurte à des idéologies. Le Créationnisme qui nous arrive lui aussi des US (quel hasard, vraiment...) est un autre exemple récent.
La situation actuelle est encore pire, car elle délimite ce qui sera ou pas financé par le Gouvernement ou publié dans les revues spécialisées.
Sous cette pression, les scientifiques eux-mêmes sont devenus complices de leur propre répression.
Et je sais reconnaître un procès en hérésie quand il a lieu..
Une censure s’est instaurée, qui spécifie les mots que les biologistes doivent éviter dans leurs écrits, les sujets tabous et in fine impose comment enseigner la biologie aux étudiants.
https://www.bangordailynews.com/2022/09/29/news/portland/usm-professor-two-sexes/
https://link.springer.com/article/10.1007/s10508-022-02467-5
Cette « cancel culture » est un des aspects de la folie qui s’est emparée du mouvement LGBTQ++.
Pour revenir à la question... « Le sexe humain n’est pas une distribution binaire entre hommes et femmes, mais il s’agirait d’un spectre »
Cette affirmation est l’une des distorsions idéologiques les plus courantes, et en biologie, elle est fausse.
Le sexe physiologique est déterminé par la capacité de votre corps à produire de gros gamètes immobiles (ovules, pour les femelles) ou de très petits gamètes mobiles (spermatozoïdes, pour les mâles).
La différence de taille peut être énorme : un ovule humain est 10 millions de fois plus volumineux qu’un seul spermatozoïde.
Chaque type de gamète est associé à un organe reproducteur complexe qui le produit : les biologistes considèrent ces deux systèmes reproducteurs comme des « sexes ».
Dans les plantes, parmi les animaux, il y a la même dichotomie, et parce qu’il n’y a pas d’autres types de gamètes dans les animaux ou les plantes, comme nous n’avons encore jamais découvert un autre modèle de gamètes qui serait intermédiaire, il n’y a pas de troisième sexe.
Bien que de nombreux animaux et plantes à fleurs soient hermaphrodites, ils combinent les fonctions du mâle et de la femelle (ainsi que les gamètes) en un seul individu. Ils ne constituent pas un « troisième sexe ».
Le développement peut parfois produire des androgynes, y compris des hermaphrodites.
Ces variations développementales sont reconnues depuis toujours. Les mythologies indiennes ou grecques en sont pleines.
Elles sont rares, ne représentant qu’une personne sur 5.600 (0,018%) et ne sont pas représentatives d’un « autre sexe »
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12476264/
Encore plus rares sont les hermaphrodites humains qui ont pu donner naissance. Lorsque c’est le cas, ils le font soit en tant que femme, soit en tant qu’homme...
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7200380/
Les biologistes ne font pas l’erreur de considérer que les deux sexes seraient uniquement basés sur différents chromosomes.
Différentes températures d’élevage (crocodiles et tortues), un ensemble complet ou un demi-ensemble de chromosomes (abeilles), le fait de rencontrer ou non des femelles (vers marins), et de nombreux autres facteurs (génétiques, sociaux, environnementaux) sont autant de voies qui, en fin de compte, n’ont que deux destinations : mâle et femelle.
Nous avons donc une situation de départ, dans laquelle les biologistes reconnaissent qu’il existe deux sexes précisemment définis et des conditions environnementales et sociales pouvant déterminer le développement du sexe. Et de l’autre côté des fous furieux qui imposent -par la force de la censure- leurs théories arbitraires de spectre sexuel ou de sexe « attribué » à la naissance.
Il existe une autre théorie arbitraire à la mode.
C’est l’idéologie du « tableau blanc », qui affirme que tous les êtres humains, hommes et femmes, sont naturellement enclins à se comporter de manière similaire, et que toute différence comportementale ou psychologique que nous observons entre les groupes découle uniquement des influences sociales, économiques ou environnementales. L’évolution et la génétique étant considérées comme n’ayant joué aucun rôle dans ces différences.
Pour les biologistes, c’est profondément faux.
Longue est la liste de comportements biologiquement influencés, y compris l’intérêt sexuel, les soins parentaux, l’agressivité, le degré de promiscuité, la prise de risque, l’intérêt pour les personnes et les choses, l’empathie, la peur, la capacité spatiale, la violence et les caractéristiques liées aux relations sociales.
Nous parlons ici de valeurs moyennes dans les comportements. Il y a donc beaucoup de chevauchements dans la distribution de ces comportements masculins et féminins. Certaines femmes peuvent être plus risque-tout que l’homme moyen.
Bien que, au final, la socialisation est certainement un facteur plus important que la biologie, il n’en reste pas moins que ce champ d’études particulièrement intéressant est en voie de disparition... en occident, il est devenu impossible d’obtenir le moindre financement permettant de poursuivre des recherches basées sur le postulat qu’il existerait de 2 sexes biologiques.
Alors... Merci qui ?
La communauté LGBT en serait responsable ? Non... Je ne l’ai jamais prétendu.
Mais le mouvement LGBTQ++ est devenu une créature différente.
Est-ce qu’un type qui prétends être une femme le temps d’une compétition d’haltérophilie en fait partie ?
Est-ce qu’un type de 52 ans qui prétends être une fille de 6 ans en fait partie ?
Est-ce qu’un gamin de 8 ans qui prétends être un adulte pour consommer de l’alcool en fait partie ?
Est-ce qu’une femme blanche qui prétends être noire en fait partie ?
La liste est sans fin... La folie est sans limite par définition.
Refuser d’en voir les conséquences futures pour la communauté LGBT est d’une naïveté absolument désolante : pardon d’insister, mais ce n’est pas moi l’ennemi de la cause.
Ps :
Il y a eu dans ma famille naissance d’un bébé hermaphrodite. 1/5600, ce n’est pas si rare.
Les parents ont souhaité laissé le choix à l’enfant de rester ainsi ou « choisir » son sexe.
Les premiers jours à la crèche ont été catastrohiques... Äu moment de changer la couche, les remarques débiles n’ont pas tardé... « Mais qu’est-ce que c’est que ce monstre ? »
Résultat : chirurgie sans attendre.
De mon point de vue, la science (la biologie) est la seule source de savoir qui soit solide et indispensable pour développer la tolérance qui manque encore au corps social.
Je m’oppose donc à toutes les tentatives de museler cette science.
Je m’oppose donc au mouvement LGBTQ++, à ses théories fumeuses et à ses méthodes mafieuses pour les imposer (cancel culture).