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Le député européen défend l’avènement de la souveraineté populaire.

Jean-Luc Mélenchon appelle à une « ère du peuple »

Annoncé depuis l’été, le nouveau livre de Jean- Luc Mélenchon vient de paraître aux éditions Fayard. Son titre, l’Ère du peuple, résonne avec le Mouvement pour une VIe République qu’il espère voir grandir de même qu’avec l’actualité de la crise politique. Sans surprise, le président et sa politique en prennent pour leur grade. « Depuis un siècle, en France, aucun reniement à gauche n’égale celui de François Hollande en deux ans et demi. » Ainsi commence son ouvrage.

Et une nouvelle fois le scénario sur lequel miserait le chef de l’État en vue de 2017, à savoir un duel PS-FN pour s’assurer d’une qualification au deuxième tour, est dénoncé. « Un projet aussi glauque que dangereux ! » écrit-il tout en estimant, parallèlement, dans un entretien au Nouvel Observateur, que «  ça se terminera entre Le Pen et nous ». Comme promis lorsqu’il a pris congé de ses responsabilités au sein du Parti de gauche, le député européen cherche aussi à prendre de la hauteur pour dresser le « tableau » du monde.

« Trois grandes bifurcations s’opèrent sous nos yeux, écrit-il. Celle d’une civilisation humaine confrontée à l’explosion du nombre de ses membres. Un changement climatique irréversible. Un retournement de l’ordre géopol i t ique. » Et d’interroger : « Pourrons-nous en changer à temps la trajectoire ? » S’il n’a cessé depuis le lancement de son mouvement de répéter que « le système n’avait pas peur de la gauche mais du peuple », Jean-Luc Mélenchon précise sa pensée.

Rendre le pouvoir au peuple décrit comme « les nuées humaines urbanisées » serait le meilleur remède, y compris au capitalisme : « Si la démocratie se mêlait d’organiser (les) affaires (de l’oligarchie), tout s’écroulerait. » C’est dans cette cohérence d’ensemble, « une théorie de la révolution citoyenne », que Jean-Luc Mélenchon veut inscrire deux de ses propositions phares : la convocation d’une Assemblée constituante et le référendum révocatoire.

« La refondation du système politique et des institutions qui l’organisent est devenue le point clef des problèmes de notre pays », assure l’auteur. Mais ces mots d’ordre ne sont pas les seuls développés ; on retrouve nombre de concepts que l’ancien candidat à la présidentielle maniait déjà à l’époque de la campagne de 2012 même si, inspiré du « printemps arabe », des « marées citoyennes d’Espagne » ou encore des mouvements d’Amérique latine, « tout (lui) paraît différent (depuis) », affirmet- il : révolution citoyenne, règle verte, protectionnisme solidaire, planification écologique, ou encore le « nouveau géant français » qu’est, à ses yeux, la mer…

Le tout parachevé par une référence à « l’écosocialisme » dont il cite 4 des 18 « thèses » qu’il a contribué à écrire en décembre 2012. Autant de « points d’appui », estime Jean-Luc Mélenchon, pour « changer de trajectoire ». Ceux qui, par ailleurs, y chercheraient le point de vue de l’auteur quant au rôle du Front de gauche risquent de rester sur leur faim.

http://www.humanite.fr/jean-luc-melenchon-appelle-une-%05ere-du-peuple%05-554227
L’Ère du peuple, de Jean-Luc Mélenchon. Éditions Fayard, 144 pages, 10 €.

 http://www.humanite.fr/jean-luc-melenchon-appelle-une-%05ere-du-peuple%05-554227
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COMMENTAIRES  

10/10/2014 20:09 par jean

Du vent. Un discours classique de politique politicienne de gauche pour se relancer dans la course. On agite le peuple, on se révolte contre les institutions établies mais jamais contre celles qui ont réellement le pouvoir à savoir l’UE sous-mise à Washington. On donne des leçons à tout le monde mais incapable de les appliquer à soit-même. On aime Chavez mais on applique surtout pas sa morale chrétienne. Bref, ce n’est pas étonnant pour un franc-maçon.

Au fait il avait bien appelé à voter POUR le traité de Maastricht non ? ...

10/10/2014 20:44 par Dwaabala

"Des Révolutions et des révolutionnaires : il faut les examiner de très près et les critiquer de très loin." Simon Bolivar

10/10/2014 21:22 par Cartésien rouge

@ Jean
Oui, et il a même été, heu socialiste. Plus jeune, trotskiste, plus jeune, boutonneux, plus jeune suceur de pouce.
Ah et puis, Karl Marx n’était pas ouvrier, Le Che était fils de bourges qui lui ont payé des études de médecine et il a pu glander à moto en Amérique latine. Fidel est fils de gros propriétaires terriens, Chavez, au début de sa vie politique, avait pour idole Tony Blair.
Et ce n’est pas tout : il paraît même (TENEZ-VOUS BIEN), que les militaires se recrutent parmi les civils.

Il parait aussi (mais n’allez pas le répéter et scier le moral des uns et pétrifier la hargne des autres), que pas un seul des noms cités a eu la carte du PC en poche( pas même Marx).

10/10/2014 22:05 par Geb.

Pour les "précédents" dans la trahison Tonton n’était pas mal non plus.

Et c’est pas moi qui le dit mais sa veuve Danielle.

http://www.mondialisation.ca/danielle-mitterrand-la-d-mocratie-n-existe-ni-aux-usa-ni-en-france/2208

Et ne me dites pas que tout ce qu’il a raconté à Danielle en pleurnichant il ne le savait pas avant de se présenter. Y compris en 1965.

Si au lieu d’être un soc-dem de collabo Mitterrand avait été un Chavez ou un Castro, au lieu de raconter tout ça sur l’oreiller à sa femme, il aurait commencé par en faire part à ses électeurs. Et à leur proposer de vraies solutions radicales à mettre en œuvre en commun.

Et aujourd’hui on aurait pas à se farcir les trahisons des Hollande et les tirades léninifiantes des Mélenchon qui se la jouent au Bon et à la Brute.

Mais, au fait, dans ce mauvais mélodrame, qui c’est le Truand ???

Par contre on sait par expérience qui sont les "baisés"... Et c’est nous !

Geb.

11/10/2014 07:47 par Maxime Vivas

@ Geb

Merci, Geb. Rien à jeter dans l’interview de Danielle Mitterrand.

Les grincheux droits dans leurs bottes qui exigent le sans-faute d’une vie parce qu’eux-même n’ont jamais failli, lui reprocheront d’être restée l’épouse de cet homme...

Pour en revenir aux commentaires de l’article, je croyais que LGS ne s’attaquait pas aux hommes, associations, partis, pays "en état de résistance". Dans l’hexagone, on dira : à ceux qui sont à gauche (pas au PS, donc).

"Cartésien" a bien posé la problématique et, quant à moi, j’aimerais qu’on discute des idées plus que du passé de celui qui les porte et pour qui j’ai l’estime due au seul homme politique français qui soutient les peuples d’Amérique latine, Cuba y compris et qui le faisait déjà quand il était encore sénateur PS tandis que d’autres, à gauche, mollissaient lamentablement.

11/10/2014 08:05 par tess

Merci M. Vivas !
Des hommes politiques courageux comme M. Mélenchon, j’en réclame à la pelle.

11/10/2014 08:18 par Maxime Vivas

N’alllez pas nous les énerver.
Parlons du projet et des possibilités de rassembler autour. Et ça urge. Sinon, en 2017, mes détracteurs voteront (sans moi) pour Juppé ou Hollande afin de repousser le FN.

11/10/2014 08:50 par résistant

Bla bla bla
J’aimerais bien savoir comment monsieur Mélenchon va s’y prendre concrètement pour appliquer ses propositions sans sortir de l’union européenne par l’article 50 du traité, sans sortir de l’euro ni de l’otan.
Il n’aura aucun pouvoir, marionnette dans un pays inféodé, tout comme les Hollande, Sarkozy et autres clones qu’il critique.
Il ne sert qu’à neutraliser les votes de gauche, comme tous les partis dits de gauche depuis une trentaine d’années.

11/10/2014 09:06 par Calame Julia

Une ère du peuple ? C’est bien ce qui est écrit ?
Depuis qu’il se bat et que nombre de ses réflexions ont été piétinées vous nous proposez de vous
soutenir pour une future r-évolution que vous mènerez bien sûr ! Et bien moi je vous le dis :
Chavez il y en eut un et il ne pourrait en avoir deux. Quelque chose me dit que le train est passé
pour le peuple de France qui pouvait faire confiance à l’un ou l’autre élu et qu’il se prendra en
charge lui-même pour faire son ère.
Et je ne peux que déplorer le temps perdu.

11/10/2014 10:09 par Abdelkader Dehbi

En en appelant à une "ère DES peuples" - et non DU peuple - M. Jean-Luc Mélenchon aurait certainement conforté l’idée d’une résistance mondiale de TOUS les peuples, contre l’oligarchie mondialiste exploiteuse et dominatrice, composée par les commanditaires invisibles du Système, les gouvernements occidentaux – US-UE – et les rentiers des Capitaux apatrides et spéculatifs ; oligarchie mondialiste qui est en train de s’organiser – horizontalement – par-dessus les peuples de la Terre, sans distinction de nationalité, de race, de culture ou de religion.

11/10/2014 10:19 par gérard

D’accord avec Maxime sur Jean Luc, et tant pis si ça énerve.
L’appel à une 6ème République m’a enfin ressorti de l’hibernation où je m’apprêtais à replonger après le sinistre spectacle de ces dernières élections.
Pour énerver un peu plus (je plaisante !), si on en profitait pour procéder au sabordage de tous les partis de gauche , de leur nom aussi, et des écolos (indispensables), de ceux du PS qui voudrons (y en a au niveau local qui n’attendent que ça) dans une "assemblée constituante" pour élaborer un vaste mouvement unitaire....où tout restera à définir (là je ne plaisante plus).
Sinon, on n’a aucune chance, divisés tels que nous sommes, je sens que pour 2017 je vais me mettre à apprendre à pratiquer...la pêche au moules !

11/10/2014 12:24 par Cunégonde Godot

Jean :
Du vent. Un discours classique de politique politicienne de gauche pour se relancer dans la course. On agite le peuple, on se révolte contre les institutions établies mais jamais contre celles qui ont réellement le pouvoir à savoir l’UE sous-mise à Washington.

Tout est dit.

11/10/2014 12:55 par Dwaabala

« Si la démocratie se mêlait d’organiser (les) affaires (de l’oligarchie), tout s’écroulerait. »

Peut-être même l’approvisionnement des boulangeries, des épiceries, des boucheries et des pharmacies ?

12/10/2014 00:17 par legrandsoir

On a besoin de l’oligarchie pour ça ? Les "lois invisibles du marché" ne suffiraient pas ? (je répète ce qu’on m’a appris).

11/10/2014 13:12 par Dwaabala

... ce à quoi « l’oligarchie » peut d’ailleurs très bien conduire, sans le coup de pouce de la démocratie.

11/10/2014 17:51 par Vania

Merci M Vivas et Cartésien rouge pour vos commentaires.Il est vrai que M.Mélenchon est un des seuls à avoir défendu sincèrement les révolutions en Amérique latine/Cuba, contrairement à la bobocratie de gauche. Ce geste vaillant est d’une grande signification. En effet, l’important est de provoquer un changement de SYSTÈME avec le peuple comme protagoniste !! Une révolution citoyenne est indispensable, dans une perspective vers le vrai socialisme (nationalisations/protection des ressources naturels, protection/élargissement des programmes sociaux :santé, éducation,logement). Défense du peuple français (de sa culture et de sa langue:réfuser de parler franglais et/ou globish en France) . Sans oublier la solidarité entre les peuples et l’internationalisme avec nos frères et soeurs (comme dit Evo Morales) travailleurs et exploités.

11/10/2014 20:59 par Bucanero

Primo : Il n’y a pas que Chavez... Parmi ceux qui ont présidé leur pays et le président encore il y a aussi Rafael Correa (Equateur), Fidel Castro (on ne présente plus depuis le temps), Evo Morales (Bolivie), Daniel Ortega (Nicaragua), "Pépé" Mujica (Uruguay) et tous ceux qu’ils soutiennent, sachant que leur tâche est difficile : Cristina Fernandez (Argentine) et Dilma Roussef (Brésil) entre autres. Nicolas Maduro, tout aussi persécuté que Chavez, prolonge l’action de celui-ci au Vénézéla dans les conditions encore plus difficiles que nous impose le terrorisme US (ses drogues, ses "paramilitaires", son chômage et sa misère). Tous, sans exception, ont été victimes d’attaques de la part des multinationales (sans parler des Français, mystifiés, qui les ont "aidées"), de ce qui les chapeaute et de ce qui les sert.

Deuzio : Les Français ont la chance qu’en France un individu en colère se soit levé - avec tous ses défauts, comme les autres individus - et qui n’a pas de casseroles, lui Et qui voudrait bien réunir le peuple, soigneusement divisé en une multitude de chapelles, également soigneusement noyautées.

Troizio : Les Français de gauche qui regardent, un sourcil levé avec un air désabusé, les différents candidats aux élections en pensant "tous pourris" (slogan de la droite à l’intention de la gauche) feront le lit du nazisme. C’est ce que l’on attend d’eux.
Et le président de la Commission Européenne, également de la droite extrême, se dira que son plan de manipulation du peuple marche comme sur des roulettes

Pour ces Français-là, ça ne changera pas grand chose ?
Non : s’ils consomment, en particulier de l’électricité nucléaire et du gaz de schiste (parce-qu’ils ne sont pas chômeurs sans toit, sans..., sans..., sans...), ont un patronyme de bons sous-chiens, sont "chrétiens" depuis des générations, croient encore à la "supériorité" de la France, etc...
Pour les autres...

12/10/2014 00:32 par Maxime Vivas

@ Sam

Bla bla bla
J’aimerais bien savoir comment monsieur Mélenchon va s’y prendre concrètement pour appliquer ses propositions sans sortir de l’union européenne par l’article 50 du traité, sans sortir de l’euro ni de l’otan.

En général, quand je lis "monsieur Mélenchon", je devine qu’une pique va suivre. Merci de ne pas avoir écrit Mélanchon.
Il ne compte s’y prendre qu’avec vous grâce à une Constituante ouvrant une VIème république.
Allez, on en rediscute quand vous avez lu son livre.

12/10/2014 00:45 par Geb.

@ Maxime Vivas.

Parlons du projet et des possibilités de rassembler autour.

Justement. Parlons en...

D’abord sur le fait que Mélenchon a pris parti pour Cuba et autres OK. J’apprécie ceux qui soutiennent les Révolutionnaires qui combattent l’Empire et le Capitalisme.

Mais je les apprécie encore plus lorsqu’ils le font chez eux.

Dans l’optique de "Mélenchon représentant REEL du Peuple de France" c’est pas avec des apologies de Castro ou Chavez que ça changera sont discours plus que timide dans le cadre de ce pourquoi il a été élu par le Peuple de France.

Juste une question à ce sujet :

Ce que Mitterrand a dit à Danielle, je pense, et toi aussi je le suppose, que c’est toujours et même encore plus d’actualité ???

Et donc Mélenchon qui est loin d’être nul doit le savoir aussi.

J’en prend note. Et si dans son prochain programme de campagne je découvre, (Ô surprise divine), une dénonciation précise de tout ce bisness, (Avec référence à la source), plus un calendrier politique et économique d’action précisant point par point comment se débarrasser de ce cancer avec l’aide des populations de France et du Monde, je suis prêt à voter pour lui, moi qui ne vote plus depuis bientôt 10 ans. Et cela sans même lui demander de tenir ses promesses.

S’il balance un truc pareil même s’il veut faire machine arrière, en ce moment, ça deviendra incontournable et soit il disparaîtra soit il sera obligé d’avancer.

Et je suis même prêt à prendre les armes pour aller le défendre contre les vilains agents de la CIA. Même à mon âge j’ai encore des compétences certifiées dans ce domaine.

Mais je ne me fait pas trop d’illusion. J’en ai fréquentés des comme lui à la pelle vu que je suis né dans le sérail.

Les très bons ont été descendus politiquement, ou sont partis se mettre au vert. Les autres continuent à manger la gamelle

Après tout... On peut encore rêver !

Geb.

12/10/2014 02:42 par Emilio

Bucanero , es decir, ahumar la carne y venderla a los navíos

12/10/2014 11:58 par Bidule

On lit partout qu’il est impossible de faire quoique ce soit au sein de l’Europe. Soit.

Mais...

Êtes-vous bien sûrs qu’hors de l’Europe nous aurions une chance ?

J’essaie toujours de comprendre pourquoi tonton Mitterrand le socialiste a retourné sa veste en 83, et s’est démené pour accélérer le processus européen. L’une des réponses qui me séduit le plus est celle apportée par Asselineau, au risque de se tirer indirectement une balle dans le pied. Il cite je ne sais plus qui d’après les propres mots de Mitterrand : les Etats-Unis mèneraient une guerre à mort au monde, sans boulets de canon (encore que).

Cela me rappelle la formule de Napoléon III : Le commerce, c’est la guerre moins les canons. (Mes citations ne sont pas exactes hein...)

Tout ça pour dire que si aucun des hommes politiques (excepté Asselineau) ne veut sortir de l’Europe, c’est peut-être pour une bonne raison. Peut-être avons-nous un couteau sous la gorge. Peut-être que la solution viendra de l’écroulement des E-U.

Rappelez-vous que la Révolution française a été confrontée à une coalition européenne, dans des temps où la vitesse des échanges, des déplacements, de l’information, etc., était bien moindre. Aujourd’hui que se passe-t-il pour les pays révolutionnaires, ou qui ne sont pas inféodés ? Cuba : embargo. Iran : renversement de dirigeant. Chili : renversement de dirigeant. Irak, Libye... Quant au Vénézuela, il n’est pas tiré d’affaire, et dispose malgré tout, comme l’Equateur, des moyens de son indépendance relative : l’énergie.
Evidemment, vous allez dire qu’il y en a qui s’en tirent bien dans cette entreprise révolutionnaire ou au moins non-assujettie. La Chine étant probablement la plus puissante des opposants, avec la Russie.

Alors, effectivement, peut-être qu’avec un leader politique qui en aurait, et en nouant les bonnes alliances, y aurait moyen de se maintenir.
Cependant, il ne faut pas oublier que la France n’a pas de ressources énergétiques permettant sa relative indépendance (donc je ne parle pas de nucléaire ou d’éoliennes), que son industrie est mourante, et surtout, qu’il y a de quoi lui faire subir une belle pression économique concertée entre ceux qui s’opposent à son indépendance.

Pour terminer, je dois dire que malgré tout ce que j’ai dit, je ne connais pas tous les sujets en détail, je ne fais qu’évoquer des raisons plausibles de l’état actuel de notre pays, en posant la question de la marge de manoeuvre réelle dont un homme politique fort disposerait. Et je fais remarquer qu’au dernières nouvelles, la Hongrie d’Orban, qui se rapproche de ce qu’est un pays en voie d’indépendance, est dans le collimateur de Nuland et de son centre d’analyse de la politique européenne (CEPA).

12/10/2014 12:09 par Dwaabala

@ Le Grand Soir
J’ai complété mon commentaire ci-dessus dans le quart d’heure qui l’a suivi, 12 heures plus tard vous objectez au premier sans rien ajouter à ce que dit le second.

Le mot d’ordre, la revendication du référendum révocatoire et de convocation d’une Constituante, sont-ils enthousiasmants pour ses thuriféraires par les perspectives réelles qu’ils ouvrent au cas où ils aboutiraient, ou en tant que motifs d’agitation et de rassemblement qui peuvent-être efficaces, - mais bien en-deçà de la fin qu’ils annoncent dans un paysage politique désolé ?

Ou encore peut-être, pour ne pas rester dans cette alternative du ou bien - ou bien : ayant rassemblé sur ces thèmes, permettront-ils la révolution citoyenne ?

Pour rappel, l’électorat jusqu’ici s’abstient ou partage ses suffrages essentiellement entre le PS, l’UMP et le FN, et

Ceux qui, par ailleurs, y [dans l’ouvrage] chercheraient le point de vue de l’auteur quant au rôle du Front de gauche risquent de rester sur leur faim.

Cependant, si certains l’ont oublié ils devraient faire un effort pour se rappeler ce que disait J-L Mélenchon lui-même sur le niveau de conscience politique de ceux qu’il rassemblait dans ses meetings de campagne pour la présidentielle de 2012, et qui le confirmèrent par les résultats qui suivirent (les pires difficultés pour constituer le groupe GDR à l’Assemblée nationale) : est-ce à eux qu’il s’adresse derechef ?

Il serait étonnant que ces questions suscitent un quelconque intérêt.

12/10/2014 15:05 par Emilio

Il y a deja beaucoup de commentaires dignes d interets.
ll est question de projet de societe , et de projet a definir , a etudier ..et dans un monde qui change , qui s ecroule pour les uns et qui essaie de trouver une sortie viable pour d autres. Personne ne peut rester indifferent , puisque que tous , individus ou societes sont amenes a etre confronter a une autre realite , et de front.

Bidule souleve un gros lievre. J avais essaye de traiter aussi ce sujet sur un autre fil avec Herve Bourgois , la reponse a ete …la France est riche , on n y meurre pas de faim .. comme en Colombie blabla ..et ensuite est venu le delire anticommuniste sur Cuba et les intervenants LGS associes ..bref tous des cocos je me casse au final .. Bon , ce n etait visiblement pas la bonne personne a qui poser des questions ..qui derangent mais essentielles.
Parce qu il faut bien faire un constat , un etat des lieux avant de s enflammer ou d entrevoir un autre possible.

L Amerique Latine, avec sa voie nouvelle, ce sont des tetes mediatisees , oui , mais avant tout des projets nouveaux et qui ont pour but de repondre a des defis .. celui de s independiser du pouvoir totalitaire du nord , de Washington.. De sa politique de plan Condor , mais aussi (et surtout dans les consequences sociales a plus long terme). De ses accords economiques soi disant de libre echange. L alena en 1992 du Mexique.. 70% d autonomie alimentaire devenu aujourd hui 70% de dependance alimentaire .. Puis le TLC , traite de libre echange , Colombie USA dans le meme esprit .. anti Simon Bolivar , c est a dire un neo colonialisme …

Ces traites , imposes , s etendent parce que la recette est bonne ..pour les neo colons . Le Tafta pour l Europe, avec les memes consequences pour les peuples .. c est a dire en jus de citrón.
Ces themes de souverainetes sont plus difficiles a aborder en Europe , parce qu ils glissent vers nationalismes , historiquement aussi, et avec les ravages que tout le monde connait.
Mais en ce qui concerne la souverainete alimentaire , c est vital quand il y a crise majeure. Et la , si on considere le sujet comme important ou plus , c est l agriculture qui est a revoir pour tendre vers ce but. Il reste je crois 300 000 agriculteurs en France , alors que ce pays historiquement etait profondement paysan . Et une agriculture industrielle et un agro business associe .. La mode française , avec les new verts en complice , c est betonnage des terres… et rentabilite profit .. le Big is good .

Bref , rien n est forcement definitif , mais l accumulation des problemes rendent les solutions plus difficiles.,encore faut-il les posees . ..et ne pas croire , en croyances , que parce que les supermarches debordent , qu ils peuvent toujours l etre .. Il en va aussi d un choix de vie et d equilibre entre urbain et paysan.

12/10/2014 18:05 par Altau

Je suis un peu atterré de voir autant de prises de positions enthousiastes pour un projet qui n’a rien de plus "radical" que l’était le Programme Commun des années 70/80 pendant lesquelles les dirigeants socialistes, à commencer par Mitterrand, usaient de formules pas moins révolutionnaires que celles de Mélenchon. Le résultat, calamiteux, est connu. Sachant cela, comment peut-on encore s’enflammer pour un individu, quel qu’il soit, parce qu’il tient un discours qui vous réchauffe le cœur, qui fait du bien à votre gauche ? En particulier s’il désigne le-dit Mitterrand comme une des ses références ?

Ce dont il s’agit, c’est de faire le deuil de ces espérances-là, c’est d’oublier les échéances électorales dont l’existence n’a pas d’autre raison d’être que de faire taire le peuple qui continue de croire qu’il a la parole. Il faut plutôt construire quelque chose qui ne se positionne pas en fonction d’échéances électorales, qui les renie, même, mais qui pousse à inventer d’autres manières de faire de la politique, habituer notre cerveau à d’autres réflexes, cesser d’associer le mot "démocratie" à "élection" mais plutôt à action, mobilisation, soulèvement, même. Là, on commencera à entrevoir une porte de sortie à la situation de blocage que les stratégies de "gauche" ont façonnée jusqu’ici.

12/10/2014 21:26 par Geb.

Le problème c’est qu’ici, (Et ailleurs aussi), on veut parler "d’automobile" alors que l’on ne s’inquiète que de QUI en sera le chauffeur. Automobile étant le terme employé pour définir une éventuelle future société et ses futures politiques.

Même le meilleur chauffeur du monde ne sera RIEN sans les acteurs de la construction de l’auto, (Du Mineur ou du Chimiste qui ont extraits et transformés les matériaux jusqu’à l’Universitaire qui a formé les techniciens et les ouvriers.

Changer fondamentalement un système social c’est pas simplement changer un leader. Fut-il le meilleur, le plus charismatique et le mieux intentionné qui soit.

Il faut aussi comprendre qu’aujourd’hui, au sein d’un Monde totalitariste simplement revenir à un modèle "modéré" d’un Capitalisme non soumis à l’Empire c’est déjà une révolution en soi.

Alors si on parle d’un Système "socialiste", ou "communiste" c’est carrément postuler à mener une expédition sur Andromède du Cygne.

Tous les intervenants, même de qualité sur le site, et ailleurs parlent en terme de "meneur" de "figure" et aucun ne souligne la manque cruel d’une vraie organisation de masse qui soit à même de recevoir l’approbation de ces mêmes masses et de leur distribuer l’éducation politique antidote à la Propaganda Staffel à laquelle elles sont soumises 24h/24, 7j/7.

En réalité PERSONNE n’a l’air réellement en situation claire de savoir ce qu’il veux faire, comment, et avec qui.

Et d’abord, qu’Est-ce que c’est un VRAI leader ? Qu’est-ce qui a fait qu’un Chavez, un Marti, un Bolivar, un Lenine, un Ho Chi Min, ont pu un jour capter suffisamment la confiance des Masses pour qu’elles soient prêtes à perde le peu qu’elles possédaient, y compris leurs vies et leur avenir, pour un futur tout de même bien incertain ?

Qu’est ce qui a fait que ces masses ont suivi des hommes qui en plus n’étaient pas des émanations de leur propre classe, la Classe ouvrière. Notez quand même que tous ces leaders venaient soit des classes intermédiaires, soit de l’Armée, soit des milieux politico-intellectuels.

La réponse est toute simple : Dans une situation donnée, à un moment donné ils ont TOUS été capables de franchir le rubicond de leurs PROPRES intérêts de classes et d’énoncer clairement des buts et des moyens compréhensibles par tous les exploités.

Ils l’ont fait alors que ça allait à l’encontre de leurs propres intérêts immédiats et même à l’encontre de leur intégrité physique menacée par les Possédants.

Et ceci, les Masses, qui sont loin d’être aussi nulles que certains pourraient le penser, (Du moins à minima leur conscience collective), l’ont tout de suite appréhendé. Bien loin de se dire "qui c’est ce mec qui vient nous filer des leçons", elles se sont dit "finalement pourquoi ne pas utiliser les services d’un technicien qui vient nous apporter ses lumières et qui connaît bien le milieux qu’on combat puisqu’il en vient, alors que nous on ne sait même pas lire une carte du Pays" ?

Ils ont énoncé des programmes qui peuvent aujourd’hui paraître simplistes mais étaient applicables immédiatement, des moyens quelquefois et même souvent pas "pollitically correct", qui peuvent parfois paraître aujourd’hui outranciers et violents, mais qui face à la morgue capitaliste et la violence de son système envers les exploités semblaient pour ces exploités tout à fait normaux à mettre en œuvre. et c’est parce qu’ils parlaient "juste", qu’ils avaient été "capables de tout laisser derrière eux" qu’ils ont été validés positifs par les Masses.

Je veux bien qu’on ait peur du FN aux prochaines Présidentielles, mais si c’est pour tenter mettre en place un guignol qui n’aura pas même eu les cojones d’énoncer clairement ce qu’il ne fera peut-être même pas après avoir été élu, d’énoncer clairement les actions qui sont INCONTOURNABLES pour sortir de ce merdier, le FN, et certainement pire, on l’aura juste après.

Et de toute façon, avec ce genre de zigue, on se retrouvera après à la case départ avec encore plus de problèmes.

Comme ça se passe dans toute l’Europe, péripathétiquement depuis les quarante dernières années ; avec chaque fois un peu plus de mal en pis.

Alors plutôt que de parler du "chauffeur" j’aimerai bien qu’on parle de ceux qui vont la construire, de ceux qui vont l’entretenir, de comment on va le faire, et du but ou elle doit nous amener.

Et ça, avant même qu’il ne se mette au volant, en sus de ses certificats de capacité, c’est ce que je veux entendre de vive voix de la bouche du chauffeur avant même que je ne l’embauche à mon service..!!!

Et je pense qu’en France et Ailleurs je ne suis pas le seul dans ce cas de figure !

Geb.

13/10/2014 00:12 par gérard

@ 12/10/2014 à 11:58 par Bidule
Absolument excellent.
Rien que de bonnes questions claires nettes et précises.
Il faut faire extrêmement attention aux réponses, et effectivement examiner de très très près les questions...et elles ne sont vraiment pas faciles.
C’est une base formidable de réflexions et d’échanges d’idées qui mériterait largement d’être un article à part entière.
@ Grand Soir : pourquoi pas, est-ce possible ?
J’ajouterai juste ceci : si on écoute attentivement Jacques Généreux, sortir de l’Euro, bien qu’il se soit rendu à cette idée, n’était pas sa préoccupation première. Sa priorité était celle d’élaborer une stratégie de manière à entraîner derrière (en l’occurrence) la France, un maximum de pays européens, suivant le vieil adage que l’union ferait quand même la force.

13/10/2014 00:24 par Archer Gabrielle

Melenchon est un gentilhomme mais dans le contexte mondial actuel de la politico-economique néo-facho et malgré toute sa bonne volonté et celle des partisans il sera désarmé.....!
Les peuples de la terre ont besoin de guides de conseil de sages, nul besoin de monarques de président ou dictateurs.
Éradiquons les parasites, reprenons le pouvoir et décidons nous même de nos destinées.....!
Les peuples ont besoin de ces nouveaux guides et leaders et et ils se trouvent déjà parmi eux dans l’ombre attendant le moment utile de se montrer pour donner droit et pouvoir "aux peuples"....!

13/10/2014 09:12 par Altau

Je rejoins Geb sur pas mal de points mais pas du tout sur "Il faut aussi comprendre qu’aujourd’hui, au sein d’un Monde totalitariste simplement revenir à un modèle "modéré" d’un Capitalisme non soumis à l’Empire c’est déjà une révolution en soi".

Les théoriciens des deux siècles passés l’ont démontré, les expériences des 100 dernières années aussi, on ne construit pas une société en faveur des peuples en espérant "aménager" le capitalisme. Penser qu’il existe un capitalisme "modéré" acceptable et appeler à soutenir cette idée c’est aider à perpétuer ses injustices et ses tares. L’essence du capitalisme c’est le règne de la propriété privée et des décisions unilatérales des possédants et il n’y a jamais eu de bon capitalisme, même si le néolibéralisme est une aggravation de ses méfaits. Appeler à travailler à cette perspective c’est l’échec assuré ; nos oligarques continueront à dormir sur leurs deux oreilles.

Ce qu’est devenu le capitalisme aujourd’hui c’est sa seule façon d’exister compte tenu des contradictions dans lesquelles il est plongé. Un rapport de forces plus favorable aux "masses" peut atténuer ses effets mais pas significativement et encore moins durablement. Les révolutionnaires de 1793 avaient parfaitement compris qu’il fallait ouvrir une autre ère. C’est à cela qu’il faut nous atteler à présent quand bien même cela peut paraître vouloir apprivoiser Andromède.

13/10/2014 09:46 par Toff

L’homme peut enthousiasmer ou herisser, le projet peut paraître super sur le papier ou complètement irréaliste, quoiqu ’il en soit il y a une réalité que la majorité semble oublier ici : on ne peut pas changer de système en restant à l’intérieur du cadre. Tous les candidats, les postulants, les idéalistes de la trempe d’un Chavez ont réussi car ils ont refusé le cadre qui leur était imposé... On ne peut pas gagner en jouant selon leurs règles, le jeu est biaisé depuis toujours. C’est comme en économie, tous ces imbéciles qui nous gouvernent s’évertuent à souhaiter le retour de leur foutue croissance alors que leur modèle économique est moribond, que la planète est foutue et que JAMAIS plus la sacro-sainte ’croissance’ ne reviendra....

13/10/2014 09:47 par jean-marie Défossé

A ceux qui veulent rester dans ce système français que l’on peut considérer comme profondément pourri , préférant éviter les véritables valeurs communistes et républicaines trop "ringardes" et insignifiantes au vu du Haut Niveau de Grandiloquence , de Grande Erudition Philosophique souvent rencontrés dans les débats sur le web , je leur conseille d’écrire un LIVRE (c’est très tendance et çà peut rapporter gros suivant l’ampleur et le nombre de mensonges politiques afférents à ce livre).
Pour compléter le tout , je leur conseille également de faire la première page de l’Humanité sur le Net , paraît-il journal d’obédience "communiste" ... l’arme à la main et la fleur au bout du canon  ; journal dans lequel on vous donnera le mode d’emploi pour devenir un ou une vraie révolutionnaire française , solidaire des peuples en lutte et porteur ou porteuse d’un communisme à la française , toujours l’arme au poing comme en 39-45 ... ou à défaut et sur cette même première page de l’Humanité , de faire la promotion de votre livre !

C’EST PAS VRAIMENT COMMUNISTE TOUT CELA ! Ou alors , une spécificité "communiste" qui m’échappe , bien franco-française ! Pourtant certains sites français se prétendent franchement communistes !
C’est vrai aussi que plus le mensonge est gros , mieux çà passe !
J’adhère pas du tout !
Au fait , merci au journal l’Humanité pour sa vision très ""personnelle"" de la LUTTE DES CLASSES !
Et merci à Pierre Laurent et à ses acolytes de tout faire pour nous éviter à tout prix de tomber dans un communisme trop dangereux peut-être pour nous-mêmes , mais certainement et surtout ...pour la Haute Finance !

13/10/2014 10:01 par benzekri

Autrement…
(Contribution au débat)
Comme les riches refusent que l’on touche à leur vie indécente alors faisons payer la classe moyenne et les pauvres (hausses des prix et/ou taxes du Gaz, timbres, redevance TV, diesel…)
Comme il est hors de question de toucher aux taux de rendement des actionnaires et de rentabilité du capital financier ainsi qu’à celui des pensionnaires (détenteurs des fonds de pension) alors prolongeons le temps de travail, dégraissons et supprimons des postes de fonctionnaires, augmentons le taux de TVA et bloquons ou baissons les bas salaires ainsi que ceux des fonctionnaires…
Comme il n’est pas question de s’attaquer aux difficultés de vie des gens modestes : de lutter contre le chômage, de mettre un terme à la pauvreté et à la misère ( un français /cinq trouve des difficultés à payer ses factures GDF/EDF…) alors occupons les citoyens avec le terrorisme et soumettons-les par la peur pour mieux leur faire avaler le coût et les conséquences de la guerre ainsi que les séries de lois liberticides et « sécuritaires ».
Comme il n’est pas question de tirer vers le haut le niveau de vie des citoyens, braquons les projecteurs sur les pseudo-privilégiés de la SNCF, d’EDF, de la Poste, de l’Education Nationale bref de tous ceux qui ont un statut de fonctionnaire : bouc-émissaire idéal …
Comme l’heure est à la collaboration de classes (de certains syndicalistes, intellos et politiques) à la résignation et à l’impuissance, montons les non grévistes contre ces « égoïstes » qui (se) manifestent et résistent pour les contraindre, eux aussi, à cette soumission volontaire que les gouvernants « socialistes » cherchent à imposer…
Comme le contexte est favorable, remettons en cause les rares acquis sociaux au profit des revenus financiers, des baisses des « charges patronales » et de leurs contributions fiscales. Au plan européen passons en douce le TAFTA traité (maltraitant les peuples d’Europe) entre L’Union et les Etats-Unis visant à contourner les choix nationaux…
Et comme les « socialistes » - qui vont jusqu’à assumer ouvertement la punition des frondeurs et la récompense des collaborateurs - se droitisent et que la droite - pour se démarquer- s’extrême-droitise, le FN, lui, rafle la mise et ses idées se banalisent.
Et comme il n’y a rien à attendre de l’alternance « gauche »/droite et des élections « vote et cause toujours », et des faux débats entre un blanc-bonnet et un bonnet-blanc…osons une société humaine qui tournera définitivement le dos au système libéral en se donnant des moyens sûrs et durables pour la faire vivre et évoluer vers un mieux être…
Commençons par une marche sur Paris pour libérer l’Elysée et Matignon des deux escrocs qui les occupent et remettons-les à la Justice pour qu’ils répondent de leurs crimes et mensonges d’Etat.
Réduisons pour commencer et donner l’exemple les indemnités des Ministres, députés (nationaux et européens) et sénateurs d’un tiers et supprimons les fonctions coûteuses et inutiles à commencer par celle de Président de la République.
Nationalisons -au franc symbolique- les Banques, Assurances, autoroutes, industrie pharmaceutique et compagnies pétrolières… pour s’assurer de fonds suffisants et permanents pour la santé, l’Education, le logement et la culture pour tous.
Et puisque tout le monde - de la « gauche » à la droite – s’accorde à dire qu’il est injuste de léguer cette dette/racket estimée à « 2000 milliards d’euros » à nos enfants alors : soumettons sans attendre cette fameuse « dette » à un audit sincère pour liquider sa part légitime et effacer le reste. Que les « créanciers » se retournent contre les escrocs à qui ils ont confié « leurs fonds »…
Mettons au même régime les détenteurs des fonds de pension et ceux du Livret A puisque les primes de « risque », liées à l’instabilité programmée du système, pour justifier les taux de rendement exorbitants n’auront plus lieu d’être ; l’Etat souverain et riche sera le garant de leurs dépôts s’ils acceptent ces nouvelles règles et mesures d’équité.
Organisons une véritable chasse aux fraudeurs (grands et petits) du fisc notamment ; 80 Milliards d’euros au bas mot pour les seuls évadés fiscaux… Et les fraudes dans le domaine social, des professions libérales, du travail au noir, des rentrées de fonds non déclarées… ? Et les niches fiscales pour les riches ? Aucune croissance ou productivité ne pourra remplacer une juste répartition de la richesse et une réforme fiscale corrective des inégalités pour les besoins de solidarité.
Limitons dans un premier temps les revenus annuels à 80000 euros maximum et à pas moins de 20000 euros et interdisons le cumul des fonctions ou mandats/revenus.
Encadrons les prix des biens et services de première nécessité…
Prenons en main les moyens d’information par une présence/occupation non violente pour expliquer et discuter avec les citoyens des fins et moyens de la nouvelle République.
Une République, première du genre :
 Par le respect de la complémentarité hommes/femmes qui leur assurera une parfaite égalité devant la loi : mêmes droits et mêmes devoirs.
 Par le rejet des représentations sur des bases religieuses et/ou communautaires et le respect strict de la Laïcité qui fera de la France une seule entité riche par sa diversité.
Les Députés européens auront pour mission – pendant cette phase - d’expliquer ce nouveau choix du peuple souverain de France qui décidera de son maintien ou départ de l’Union si l’humain n’est pas mis au centre de la nouvelle Europe. Europe qui devrait décider par elle-même et pour elle-même sans ingérence étrangère…
Tout représentant élu pourrait être révoqué - par les citoyens selon des critères démocratiques fixés par des Assemblées de veille sur les fondements de la nouvelle République - s’il s’avère malhonnête ou incompétent.
Cette République sera ouverte à tous ceux qui adhèrent aux valeurs de la nouvelle France. Pas la France du MEDEF et des lobbies en tout genre ni celle des profiteurs du système dit libéral qui fomentent crises, désordres, terreurs, violences, guerres et détruisent le patrimoine culturel et écologique… Ceux qui ne pensent qu’à leur carrière et qui passent leur temps à maltraiter et à manipuler les citoyens en leur promettant à chaque fois un demain sans lendemain.

Lançons enfin -et dès à présent- un appel aux policiers, gendarmes, militaires…pour les inviter à s’inscrire dans cette démarche salvatrice, pacifique qui rejette les brutalités et les violences d’où qu’elles viennent et n’aspire qu’à permettre au peuple de France d’exprimer son droit à l’autodétermination et à établir une société libre et libérée de toutes les formes d’injustice, de mépris, d’exploitation, de rejet et d’exclusion… Une société solidaire avec les peuples, respectueuse de leurs choix sans ingérence dans leurs affaires intérieures avec de nouveaux rapports d’échanges sur des bases équitables et fraternelles.
Songe…

Gendarme,
Toi qui ne fais qu’obéir
Tabasser et blesser
Des paysans et des éleveurs révoltés
Tu imagines
Que tu te nourris
De leur sueur…

CRS, Policier
Toi qui ne fais qu’obéir
Provoquer et matraquer
Les ouvriers mécontents
Tu imagines
Que tu te déplaces, tu t’habilles…tu vies
Grâce à leur labeur…
Toi qui ne fais qu’obéir
Filer, arrêter et brutaliser
Les travailleurs, les fonctionnaires ainsi que les élèves et les étudiants
Qui sont notre avenir…

Soldat,
Toi qui ne fais qu’obéir
Envahir et occuper des pays,
Tuer et/ou blesser des femmes et des enfants innocents
Que tu comptabilises parmi les « dégâts collatéraux »
Pour défendre les intérêts des multinationales et recevoir la médaille du déshonneur des mains sales de tes généraux
Tu imagines qu’au lieu de protéger ton pays et de défendre ton peuple
Tu deviens un occupant d’un autre pays et un oppresseur de son peuple

Tu imagines, gendarme, CRS, policier, soldat
Toi qui ne fais qu’obéir
Matraquer, occuper, blesser…et tuer
Un frère, une sœur, un(e) rebelle, un(e) innocent(e)…
Serait-ce le salaire
Que tu réserves
A son tribu ? A sa soif de liberté ? A son désir de vivre sa propre vie ?
Et toi que te rapporte ton obéissance ?
Qu’on te traite de sans cerveau, de robot et de salaud
Qu’on te nomme brigadier, caporal ou inspecteur…,
Chef des sans cerveau, des robots et des salauds.
Jusqu’à maintenant
Tu n’as fait qu’obéir
Je te demande à présent de, juste, réfléchir…

NB : Clin d’œil aux policiers esquintés moralement et/ou physiquement par leurs conditions de travail qui finissent par comprendre qu’ils sont là pour réprimer les petites gens et la petite délinquance et protéger les criminels, les fraudeurs et le grand banditisme…

Aux soldats ravagés par les atrocités de la guerre qui passent leur période de soins et/ou de convalescence à cauchemarder sur les horreurs qu’ils ont subies ou qu’ils ont fait subir, non pas pour lutter contre « le terrorisme » ou pour défendre des valeurs, comme on leur dit, puisqu’ils constatent que le vrai terrorisme est celui de leur Etat et que les valeurs censées être défendues sont constamment bradées par leurs gouvernants qui font de la République une fille facile que des richissimes sans morale et sans valeur s’offrent à vil prix. Les courbettes de la droite et de la gauche au Roi d’Arabie Saoudite et à l’émir du Qatar en sont un exemple...

Puisque le capitalisme par son « laissez faire, laissez passer » est à l’origine du colonialisme, du fascisme, du nazisme, de l’impérialisme et du sionisme et qu’il est responsable du développement, des injustices, des trafics et fraudes en tout genre, de la corruption, de la pauvreté, de la misère, du terrorisme et des guerres que nous avons traversé et continuons à subir…
Puisque le capitalisme n’a rien de libéral ni de moderne et qu’il est plutôt liberticide et réactionnaire…
Osons apporter notre contribution à la mise en place d’une société et d’un monde humain, juste, évolué et solidaire.

« Contre le bruit des bottes et le silence des pantoufles résister, c’est exister… »

Hamid Benzekri le 5/10/2014

13/10/2014 10:58 par Cunégonde Godot

Altau :
Je rejoins Geb sur pas mal de points mais pas du tout sur "Il faut aussi comprendre qu’aujourd’hui, au sein d’un Monde totalitariste simplement revenir à un modèle "modéré" d’un Capitalisme non soumis à l’Empire c’est déjà une révolution en soi".

Les théoriciens des deux siècles passés l’ont démontré, les expériences des 100 dernières années aussi, on ne construit pas une société en faveur des peuples en espérant "aménager" le capitalisme. Penser qu’il existe un capitalisme "modéré" acceptable et appeler à soutenir cette idée c’est aider à perpétuer ses injustices et ses tares. L’essence du capitalisme c’est le règne de la propriété privée et des décisions unilatérales des possédants et il n’y a jamais eu de bon capitalisme, même si le néolibéralisme est une aggravation de ses méfaits. Appeler à travailler à cette perspective c’est l’échec assuré ; nos oligarques continueront à dormir sur leurs deux oreilles.

Ce qu’est devenu le capitalisme aujourd’hui c’est sa seule façon d’exister compte tenu des contradictions dans lesquelles il est plongé. Un rapport de forces plus favorable aux "masses" peut atténuer ses effets mais pas significativement et encore moins durablement. Les révolutionnaires de 1793 avaient parfaitement compris qu’il fallait ouvrir une autre ère. C’est à cela qu’il faut nous atteler à présent quand bien même cela peut paraître vouloir apprivoiser Andromède.

Mais si ! Il existe un capitalisme acceptable. Le capitalisme français issu du CNR était acceptable, et toujours améliorable bien sûr. Non seulement, il était acceptable mais il a suscité l’adhésion du peuple français. C’est un fait.

Le CNR et ses réalisations sociales (pas toutes démantelées aujourd’hui après trente ans de "construction de l’Europe", bien que les "socialistes" soient en train de terminer le boulot) s’est avéré un adversaire redoutable, et par-là redouté par le capitalisme — ce qui a traumatisé le Capital en Mai-68 ce n’est pas les révoltes étudiantes, évidemment, mais la grève générale illimitée (et les accords de Grenelle), l’arme de destruction massive du capitalisme et de tout système économique toujours à portée de main pour peu qu’on en prenne conscience.
Deux idéologies et partis ont incarné l’adversité pour le capitalisme jusque dans les années 80 : le parti communiste et, dans une moindre mais bien réelle mesure le gaullisme.

Depuis trente ans, ces partis politiques, à l’origine souverainistes et indépendantistes, se sont dilués (suicidés) dans l’européisme. Quand Mitterrand retourne sa veste en 1983, au nom de l’austérité "européenne", c’était seulement pour retrouver le côté plus seyant pour lui et ses amis "socialistes" qu’il portait avant la signature du programme commun (la SFIO était "plus européiste que moi tu meurs", et cela depuis les années 30) : un programme d’enfumage pour accéder au pouvoir, torpiller le parti communiste et l’affaiblir qui n’aurait jamais réussi sans l’effondrement concomitant du communisme "institutionnel" à l’Est.

M. Mélenchon sait très bien que dans l’ "Union européenne" otanesque enveloppée de TAFTA, il n’existe plus de peuple souverain et donc pas d’ "ère" à lui destinée (tout au plus une aire de stationnement sur l’autoroute mondialiste). Il n’y a plus que des consommateurs lobotomisés à qui on fera biberonner à heures régulières du régionalisme et sous-régionalisme communautaro-séparatiste pimenté d’ethnicisme religieux et sociétal pour les distraire et éventuellement les aider à s’entretuer proprement pour passer le temps, comme cela a déjà commencé sous nos yeux, à condition de les ouvrir en arrêtant pendant seulement cinq minutes de se la pèter "révolutionnaire". M. Mélenchon sait tout cela, et ses thuriféraires le savent aussi...

13/10/2014 12:40 par gérard

@ Geb
Un peu bousculé ces temps ci, je venais trop rapidement sur LGS, et je suis donc passé à côté de ton commentaire qui a lui aussi la très grande qualité, celle de n’avoir rien à ajouter (faudrait faire une synthèse avec Bidule).
Pour la petite histoire, moi aussi, et depuis longtemps, je ne vote pour ainsi dire plus, si ce n’était écolo, dans le chimérique espoir d’aller vers l’Écologie Politique avec un grand A (comprenne qui voudra).
C’est le Mélenchon, celui de ses "discours" en coulisses, qui m’a réveillé (mais qui les écoute vraiment en toute impartialité ?).
Quand il a admis que pendant des années il s’était trompé sur pas mal de sujets, déjà pour moi il avait gagné.
Quand aussi à plusieurs reprises il a manifesté le désir de ne surtout plus apparaître par la suite, après une 6ème République, en qualité de leader, il avait encore "aggravé" son cas.
« Le désordre, c’est l’ordre moins le Pouvoir. »
Et le pouvoir pour ainsi dire disparaît dès qu’il est aux mains du plus grand nombre, mais pas l’ordre bien au contraire.
C’est vers là, bien évidemment, qu’il faut se diriger.
Il faudrait pour ce faire une sérieuse cure de désintoxication quasiment universelle de cette conception archaïque de l’élection de chefs, de leaders, de guides ou de que sais-je encore, (d’ailleurs souvent matérialisée par des votes à la tête du client) et bien enracinée dans les esprits, celle de notre "fameuse" démocratie qui est dite comme étant le "pire de tous les systèmes politiques à l’exception de tous les autres", mais de quels autres ?
Il(s) reste(nt) à définir...

13/10/2014 13:12 par Altau

Cunégonde Godot : Mais si ! Il existe un capitalisme acceptable. Le capitalisme français issu du CNR était acceptable, et toujours améliorable bien sûr

Le capitalisme issu de la résistance matait les algériens et les "indochinois", provoquait des grèves massives dans lesquelles certains ont laissé leur vie, faisait vivre des milliers de gens dans des bisonvilles jusque dans les années 70, etc, etc.

Le capitalisme n’est jamais acceptable. Je ne sais pas pourquoi on use et on abuse aujourd’hui du mot "néo-libéralisme" comme pour souligner qu’avant, c’était acceptable. Non, cela ne l’a jamais été. Avant, pour des millions de personnes, la vie était dure et les injustices criantes. Mais le pire, c’est qu’un capitalisme acceptable n’est tout simplement pas possible. Laisser du pouvoir à ceux qui possèdent la richesse ne peut que conduire à l’assujettissement des autres. Leur laisser les moyens de dominer les médias, le système industriel et financier, c’est donner des armes à l’adversaire pour mieux nous laisser au fond. En 1981, on a voulu faire du capitalisme acceptable. Certains disent que Mitterrand a retourné sa veste ? Pas du tout ! C’est en 1972 qu’il l’avait retourné, le temps de gagner les élections ! Lui et le PS n’ont fait que ce qu’il a toujours fait depuis son existence : gérer au mieux le capitalisme et détourner les masses d’un combat forcené contre le grand capital.

Hier et aujourd’hui c’était le PS, demain ce sera un autre. Les voies sans issue que certains vantent ici ont déjà été empruntées. Il est étonnant de na pas commencer à remettre en cause ce qui a échoué parce que ça ne peut qu’échouer.

13/10/2014 14:45 par CN46400

Mélenchon, même s’il met parfois les pied à coté de ses pompes, ne mérite pas tous les anathèmes qu’on peut lire ici où là. J’ai entendu son intervention l’autre jour sur France-Inter, où il n’était pas attendu qu’avec des fleurs, je l’ai trouvé plutôt bon. C’est sur les pièces actuelles qu’on doit juger un politicien et pas sur sur ce qu’il a pu faire, ou ne pas faire, dans une vie antérieure.

13/10/2014 14:57 par Geb.

"Il faut aussi comprendre qu’aujourd’hui, au sein d’un Monde totalitariste simplement revenir à un modèle "modéré" d’un Capitalisme non soumis à l’Empire c’est déjà une révolution en soi".

Pour ceux que ça a pu choquer je pense que je ne suis pas assez allé profond dans la signification du concept.

Concept que Cunégonde Godot m’a semblé avoir saisi lorsqu’elle parle du Programme du CNR.

Il ne s’agit pas d’"amender le Capitalisme" mais de comprendre que le Capitalisme que nous affrontons est arivé au Stade de l’Impérialisme. et qu’Impérialisme et Capitalisme ça a autant de différence qu’un Monde Unipolaire et un Monde multipolaire peut avoir.

Dans le Capitalisme "montant" il y a concurrence entre différents acteurs décideurs. Dans le Capitalisme "impérialiste il n’y a pas place pour autre QU’UN SEUL DECIDEUR.

Dans le premier la Classe antagoniste au Capitalisme peut utiliser les propres contradictions de celui-ci pour le combattre, dans l’autre les exploités ne peuvent plus compter utiliser les ennemis de leurs ennemis pour aller dans le sens de leurs intérêts propres. Ils se trouvent devant un bloc monolithique.

Bien sûr, et je le sais, on me rétorquera qu’à la fin même le "bloc" s’effritera tout seul face à ses propres contradictions, mais à ce compte autant attendre qu’une catastrophe planétaire se charge de résoudre le problème à notre place en réduisant les maîtres et les esclaves à l’état d’un groupe de mendiants errants dans un désert.

Les "grands bons en avant" ça a déjà été tenté et force est de constater que les seuls progrès qui ont été confortés l’ont toujours été site a un accès au progrès social et politique régulier, non aligné sur des groupes sociaux situés aux antipodes, prenant en compte les réalités locales, et surtout par une prise de conscience forte d’appartenir à un groupe humain déterminé et conscient de son état et de ce qu’il faut faire pour en sortir par le haut.

Donc à minima un retour au Programme du CNR, (Sans le nommer ainsi et en l’ajustant aux réalités objectives), plus un retrait des structures de la Vème colonne otanienne, plus le refus des diktats européens de l’euro, et du TAFTA. Plus un retrait des politiques militaires agressives à l’étranger, ainsi que de la reprise en main des institutions éducatives, militaires et policières.

Tout ça, (Et quelques autres broutilles), c’est à minima le Programme que devrait énoncer un candidat progressiste aux présidentielles en France pour tenter de retrouver un minimum de crédibilité dans les masses françaises.

Et le tout intégré dans un cadre national réunissant toutes les différences régionales sans pour autant les amoindrir ou les ignorer et en s’appuyant sur le vécu que subissent les Masses depuis 50 ans afin de réaffirmer l’unité et la volonté d’un "bloc", d’un pays, face aux agressions et aux interventions étrangères menées par la Vème colonne des multinationales.

Parce que sinon, dans "x" années, on sera contraint de le faire sous les bombes et contre la férule des fascistes de tout poil comme ça se passe actuellement en Novorossya, en Ex-Ukraine. Ou les camarades honnêtes de tous bords, des Communistes marxistes aux Monarchistes éclairés, ou simplement les citoyens lambda, se battent les armes à la main pour simplement se sortir de la merde fasciste que nos gouvernements leur ont imposée. Sans même être sûr qu’au bout du compte ils ne le font pas pour le compte des oligargues russes de Medvedev qui tentent déjà de les mettre à l’écart pour tirer les marrons du feu et remettre en place leur petit copain Akhmetov à la tête des "ses" biens dans le Donbass.

Comme on peut le voir ce que j’énonce ça n’a RIEN d’un programme "socialiste" et faudrait être taré pour le penser un seul instant. Mais un Peuple qui réussirait à imposer ça dans l’état ou nous sommes dans ce pays serait sans problèmes dans la bonne voie pour y aller un jour.

Parce que même avec ce simple programme, (Bien capitaliste), je ne suis pas sûr que le lendemain de l’élection victorieuse de notre candidat, la "81ème Airborne" de l’US Army ne sautera pas sur l’Elysée, ou que la Bundeswehr ne passera pas la frontière alsacienne pour venir nous "libérer".

Et je parle même pas, (Volontairement), du 1er R.P. de la Légion étrangère remontant d’Aubagne sur l’Assemblée nationale comme Franco du Maroc sur Madrid, en 1936.

Geb.

13/10/2014 15:01 par jean-marie Défossé

@ Hamid Benzekri
Que voilà un BON programme politique !
J’espère pour toi , pour moi et bien d’autres "gagnes-petit" , que ton programme aura communiqué chez certains de très bonnes idées et résolutions pour l’avenir.
Merci encore

13/10/2014 16:09 par Jeanne Valgent

@ hamid benzekri

Votre commentaire ouvre la voie à un vrai renouveau sociétal que n’aurait pas renié le CNR, à la différence du bouquin d’enfumage de l’égérie que défendent becs et ongles certains sur ce forum. Votre com est d’ailleurs symptomatique de n’intéresser personne alors qu’il donne toutes les solutions à un vrai changement. Vous noterez donc que ce bon peuple de France à toujours autant besoin d’un " chef charismatique ", fut-il un repenti de la 25 ème heure pour apaiser sa peur de commencer par y aller soi même. Comme en 45, il à besoin d’un homme qui marche 8 mètres devant les "autres" pour le libérer, même si cet homme n’avait jamais combattu, à part les micros anglo-saxon ( tous les vrais hommes étant mort sur les vrais champs de bataille ). Nous sommes ici dans le même cas. Quelques bons mots, quelque regrets et le tour est joué pour se glisser derrière quelqu’un et n’endosser aucune responsabilité individuelle car c’est de cela dont il est question. Prendre la responsabilité de faire le nombre tout seul en ce qui concerne son destin et celui de sa progéniture. Partir seul et se rejoindre nombreux en quelque sorte. Mais non ! On préfère la stratégie du bouc émissaire à l’envers. Ou on l’idolâtrera, ou on le jettera aux chiens selon les espoirs encore déçus, mais en aucun cas le bon citoyen ne s’impliquera personnellement avant même que leur chef ne l’ait décidé pour lui. C’est pour cela que le bon citoyen ne partira jamais faire une marche contre l’élysée et ses ministères, à moins que leur " chef " ne s’inspire de votre commentaire pour qu’une vraie ère du (des ?) peuple voit un jour le jour ( Geb à raison, on peut toujours rêver ! )...
En tout cas bravo pour votre com réjouissant, rafraichissant et porteur de vrais solutions. Reste à trouver les " Cojones" chez le plus grand nombre. Et là ce n’est pas gagné mon ami ...
Quand aux inspecteurs Javert qui pullulent ici, déchainez-vous ... et tondez-moi. Pour ce genre d’action on trouve toujours beaucoup de courageux en France. Mais je ne dirais pas sur quelle route je chemine pour rejoindre Hamid mon frère. En tête à tête le bon citoyen est beaucoup moins courageux qu’en meute même devant une femme. Car entre devenir un homme ou demeurer un animal de compagnie, le bon citoyen à vite choisi ... Ceci expliquant cela ...
Ah ça ira, ça ira, ça ira ....

15/10/2014 09:19 par Bolivar Sipossible

LGS diffuse un assez large éventail d’idées de gauche et d’idées originales.

Les auteurs sont posés et calmes, les commentateurs commentent.
Mais force est de constater que, dès qu’il s’agit de "monsieur Mélenchon" (voire monsieur Mélanchon), on se croirait sur Bellaciao.
C’est amusant parce que j’ai assisté à une conférence d’Aurélien Bernier à Toulouse, précédée d’un repas où participaient Aurélien Bernier et le responsable du PG pour la H-G et suivie d’une discussion entre les deux mêmes après la conf. Des divergences y furent évoquées. Mais ce n’étaient pas deux ennemis qui discutaient, loin de là. On n’était pas dans un forum de Bellaciao ou du GS.
Par ailleurs, si ce géant que fut Chavez a réussi à contenir les USA et si Maduro est toujours là, c’est parce que Chavez a su constituer un immense parti fait d’une multitude de petits partis de gauche.
Môsseur Mélenchon travaille à ça et il est le seul.
Personnellement, j’peux pas l’piffrer : à 16 ans, il a sifflé une fille dans la rue et à 17, il a collé un chewing-gum sous son plateau à la cantoche.

15/10/2014 11:48 par Emilio

Personnellement moi non plus ,j peux pas l piffrer sir MelEnchon , et pas pour des raisons personnelles mais parce qu il a participe en premiere ligne et depuis des decennies a la destruction totale de ce pays qui est encore le mien , la France.

Sa vie d opportuniste socialiste , donc oui il est complice et pire responsable ET coupable . Son admiration pour le traitre collabo Mitterand , son vote de suiveur mitterandien Maastricht , sa participation a l elaboration de l ultra liberalisme de Jospin , le plus ultra liberaux de tous les gouvernements de la V eme republique europeene et depuis tres accessoirement française. Les multi privatisations a la sauce Thatcher Reagan .. c est lui ce MelEnchon en premiere ligne .. l Europe et le desastre français et son euro , c est lui MelEnchon .. l errance socialiste dans toute sa demagogie . L immigrasioniste c est lui aussi .

Sur le plan international, MelEnchon , c est de l anti Chavez et du pro US avec ses guerres . “Chavez se trompe lourdement” c est plus qu un cliché .. une traitrise d après photo.

Et son insulte du peuple Français Breton .. c est une honte pour un pays qui a donne son sang pour la patrie française. Le grand pere de Marine est mort pour la France , lui .. le collabo , c est le Dutronc MelEnchon. Socialiste mondialiste et anti français dans toute sa carriere. Et comme franc maçon qui dine avec la pire extreme droite de ce monde , les sionistes nazis du jour . Une vie de traitre opportuniste.

Credibilite zero , et surtout un passe de collabo de l ultra liberalisme qui colle comme un Hollywood chewing gomme … les millions de chomeurs apprecieront cette alternative .
Il vaut mieux qu il n y a pas de revolution guillotine parce que ce coquin serait un des premiers a etre decolle … et avec Raison .

Ceci dit , on parle deja d un mort , parlons autre projet , realiste et pas avec des taupes de ce genre .. et encore moins en y melant Bolivar .. qui luttait lui pour l independance face a un colonialisme ..l exact contraire de .
Mais que fait donc une gauche radicale , en idee uniquement malheureusement , avec un tel pitre .. c est du titanic de gauche avec une tete a droite toute .

15/10/2014 14:36 par Maxime Vivas

@ Emilio

Il faut dire de quoi précisément parlait JL Mélenchon quand il a dit que Chavez se trompait et quand et comment il a insulté les Bretons.
Sinon, on tombe dans des distorsions de la vérité au service d’une aversion (la tienne) pour un homme politique qui avait l’amitié de Chavez, même si des (rares) désaccords ponctuels s’exprimaient dans une montagne de connivences fortes.

15/10/2014 15:11 par Emilio

Ceci dit , c etait juste pour le buzz , je n en pense pas un traitre maux... quoique , enfin .
n empeche qu a ne pas vider l abces , il gonfle .

Parce que le theme d un autre monde possible , il est bien la , faut-il changer les tetes a defaut de les coupees ¿
Maintenant que la Marine fait son Melenchon , elle assure son pouvoir ... encore plus facilement.
Et la , il faudrait arreter vite les grosses conneries repetitives , parce que l enfumage empeche de voir le mur ... et a ce train la , beaucoup d entre nous risqueront (peut etre mais ..) de se retrouver au pied du mur , comme les communards .

Vous y croyer vous au messie republicain ? au messie tout court .
L etoile du berger pour nous les moutons ..
le peuple , c est pas UNE tete , mais nous tous .. alors assemblee constituante oui ,mais les porte paroleuuuh .. mucho cuidado .
Et les banquiers , ennemis de tous en façade , eux cherchent des tetes et des poches a remplir , pour garder leur pouvoir.
Merci LGS d avoir compris le sens de ce pied dans le plat .
Marine et sa nouvelle veste tres a gauche , a un defaut social et une qualite elective, elle est seule . Son parti , c est elle et rien d autre. Et a droite et tres a droite , malgre les discours enchanteurs. S amarrer a une gauche corrompue et anti sociale en desespoir de causes … c est echec assure et le pire pour nous … parce qu il y a toujours pire … et le pire c est de croire que ce ne peut pas etre pire .
Dans le temps on parlait d autogestion .. de groupes federes etc… l idée etait-elle si mauvaise pour avoir disparue des ecrans ¿ ce genre d idees qu aucun front national ne peut absorber .

15/10/2014 16:11 par Emilio

Oui Maxime , peu importe sur Jean-Luc , ce n est pas le pire de tres loin et l enjeu est bien superieur que des debats de tetes.

Parlons de Chavez , de par ma proximite du Venezuela , je suis forcement plus informe de ce qui s y passe en ce moment.
Chavez , qui est arrive au pouvoir par la volonte d un peuple humilie et massacre , humilie par l ultra liberalisme et ses augmentations de prix de produits de survie , et massacre par ce refus ..le Caracazo sanglant.
Chavez fut l Homme du moment et l espoir .. et le processus de revolution bolivarienne entame .. c est a dire redonner le pouvoir au peuple et une force de dire haut et fort NO a l empire. C etait la premiere et indispensable etape , que le peuple s identifie et retrouve confiance en ses propres forces . Chavez a incarne le peuple , le chavisme c est une autre histoire ..qui continue.

C est une revolution de colonises .. mais une revolution populaire ne s arrête pas . Parce qu au fil du temps, et c est historique et universel , elle se dilue avec de nouveaux pouvoirs et le peuple en arriere plan… pour le decor rouge , mais autoritaire d un nouvel ordre , mieux evidemment mais tres frustrant et contre nature revolutionnaire d aller vers une societe nouvelle qui avance socialement. SOCIALISTA
La premiere etape revolutionnaire , toujours en cours , c etait et c est l assistanat .. l urgence de donner a manger , de se loger (sur ce plan , c est positif en volume ,mais pas en qualite de logements , tres concentrationnaires , bref pas un choix du peuple mais aller vite et mal parce que ces dirigeants la n y vivront pas ) .
Mais etre assiste c est survivre et la soif de vivre la revolution n est pas rassasiee … Il faut des changements structuraux , bref aller toujours plus avant , vers une societe socialiste . C est le discours de Nicolas , il est sincere , Nicolas est profondement honnete c est indeniable .. mais autour de lui , il s est cree des noyaux de nouveaux pouvoirs qui se contentent, et du peuple assiste et de leurs pouvoirs d assistants avec privileges a la cle .. La ça coince … Un nouveau systeme fige dans une soif de liberte et de pouvoirs populaires reels , de base, et de communes ..(mais meme la , attention aux loups destabilisants , non une revolution n est pas simple )
Personne ou peu ne mediatise cette continuation de l Histoire revolutionnaire. Les medias occidentaux ne regardent QUE les tetes d opposants de droites, ce qui les arrangent et ils sont incapables de toutes façons d imaginer un mouvement populaire autrement … Un passage de DePassage sur LGS a vu lui , avec un media anglophone .. qu il se tramait quelque chose au Venezuela … hors du discours chaviste de coup d etat fasciste et que … c est bien evidemment vrai et justifie mais pas que non plus … et je confirme , ca bouge au Venezuela et non ce n est pas fasciste mais du peuple . C est pourquoi Nicolas , qui est a l ecoute , a mis en avant les Communes et leurs pouvoirs … mais il y a aussi des contre revolutionnaires chavistes qui ne le voient pas de cet oeil … toujours la question de pouvoirs et de l humain.

16/10/2014 08:07 par Dwaabala

C est une revolution de colonises ..

Je crois que c’est là le point important.
Dans la deuxième moitié du XXe siècle il y a eu plus de révolutions et de luttes de libération nationale dans les pays opprimés que chez les oppresseurs et colonisateurs, et l’affaire continue.

18/10/2014 23:32 par alain harrison

Bonjour.

12/10/2014 à 11:58 par Bidule

On lit partout qu’il est impossible de faire quoique ce soit au sein de l’Europe.

« « Rappelez-vous que la Révolution française a été confrontée à une coalition européenne......

.......que la France.......et surtout, qu’il y a de quoi lui faire subir une belle pression économique concertée entre ceux qui s’opposent à son indépendance. » »

La France n’aurait aucun alier !!!

L’histoire est remplie de coalitions contres les peuples qui risquaient leur indépendance face aux impérialismes. Cela en est devenue une véritable manie, pour ne pas dire un méta-conditionnement !!! Qui se perpétue aujourd’hui.

Mais quelle est la cause, la mécanique, les responsables ?

La réponse est simple. C’est nous.

Nous élisons des affairistes.

C’est la structure du pouvoir politique.

C’est la Constitution.

La solution est-elle évidente ?

La réponse est oui.

« « « Pour Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre de la légalité démocratique, c’est-à-dire par une conquête graduelle et légale par le prolétariat des institutions parlementaires et de la puissance de la production. » » »

Comment ralier le Peuple ?

Il y a un travail de base qui n’est pas fait. Énoncer clairement les solutions qui tombent sous le sens et de bien les articuler.

Il y a deux fondamentaux qui nous échappent desquels tout le reste dépend.

Trouvez les.

"valeurs non négociables de la dignité humaine"

La figure de l’impérialisme par excellence est bel et bien Bush-fils qui a donné le ton du nouvel ordre mondial.

« « - Dans la doctrine de sécurité nationale des Etats-Unis rappelée par l’Administration Bush en septembre 2202, il n’est pas seulement mentionné la doctrine de la "guerre préventive" ce qui est désormais bien connu. Il est aussi affirmé que "la paix, la démocratie, la liberté des marchés, le libre-échange" doivent être défendus comme des "valeurs non négociables de la dignité humaine" . Ce qui signifie qu’elles sont bien sûr justiciables d’une défense militaire. Sur ces questions, le continent latino-américain sera dans les mois qui viennent, plus encore que dans le passé récent un lieu déterminant où sera posée la question de la relation entre la mondialisation et la "guerre sans limites". » »

Claude Serfati

http://www.vigile.net/archives/ds-economie/index.html

Bush-fils :

Son crie de ralliement : vous êtes avec nous (moi) ou avec le terrorisme.

En France, Hollande :

« « Mais avant d’évoquer mon projet, je vais vous confier une chose. Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. » »

http://tempsreel.nouvelobs.com/sources-brutes/20120122.OBS9488/l-integralite-du-discours-de-francois-hollande-au-bourget.html

Relisez son discours, c’est effarent...

« « « la Révolution française a été confrontée à une coalition européenne » » »

L’intervention qui a fait tomber Khadafi et armer les soldats (terroristes) de l’EI.

La guerre civile libyenne de 2011 ayant mené au renversement de Mouammar Kadhafi.

Mais questionnons-nous.

mercredi 19 août 2009

Kadhafi entame la distribution directe des revenus pétroliers à chaque ménage libyen.

Écrit par Sana Harb, Yawatani

« « 

La décision de Kadhafi est en tout cas une attaque frontale contre le pouvoir économique de la bureaucratie en Libye. De quoi donner des idées ou des ennuis à d’autres pays pétroliers… » »

http://desiebenthal.blogspot.ca/2009/08/khadhafi-fait-mieux-quobama-il.html

Donc, les coalitions profitent à qui ? À celui qui l’initie.

Les coalitions protègent qui ? Celui qui l’initie.

Extrait du « Manuel d’histoire critique »

Le Monde Diplomatique.

Et le Paraguay découvrit le libre-échange

« « Quand il trouve porte close, le libre-échange sait s’imposer par les armes. Adepte d’un protectionnisme rigoureux, le Paraguay en a fait la douloureuse expérience entre 1865 et 1870, lors de la guerre de la Triple Alliance qui l’opposa au Brésil, à l’Uruguay et à l’Argentine. Financés par les milieux d’affaires londoniens, ces trois pays sont parvenus à le soumettre à l’économie-monde britannique.

« « La persécution des grandes fortunes a conduit à leur disparition : la redistribution des richesses atteint de tels niveaux que de nombreux voyageurs étrangers rapportent que le pays ne connaît ni la mendicité, ni la faim, ni les conflits.

« « Londres voit d’un mauvais oeil cette expérience unique de développement économique autonome d’un pays de la périphérie : Asunción échappe au libre-échange ! Très rapidement, la Couronne intervient dans un conflit frontalier entre le Brésil et le Paraguay et parraine la signature du traité grâce auquel l’Argentine, le Brésil et l’Uruguay unissent leurs forces pour terrasser leur voisin » »

http://www.monde-diplomatique.fr/communiques/141016.html

Dans la même lignée que :

Crimes contre l’humanité : L’ultime retour des barbares

Par Fethi Gharbi

Mondialisation.ca, 06 août 2014

http://www.mondialisation.ca/lultime-retour-des-barbares/5394869

Instruisons-nous pour que ces paroles est un sens :

PLUS JAMAIS

Nous avons des solutions à porter de mains !?!?

Cousteau a dit : faire des liens entre des choses qui en apparence ne semblent pas ne avoir.

19/10/2014 15:29 par gérard

@ tous les dénigreurs systématiques du Parti de Gauche.
Économie, démocratie, modernisme, valeurs… Entretien avec Jacques Généreux, du Parti de Gauche.
http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/10/17/economie-democratie-modernisme-valeurs-entretien-jacques-genereux-du-parti-gauche/

19/10/2014 20:55 par alain harrison

Bonjour.

Pour trouver cet article mentionné dans mon commentaire plus haut, une précision s’impose au sujet de l’adresse.
Et j’ai oublié de mentionner le titre : Mondialisation du capital et militarisme : les interelations

"valeurs non négociables de la dignité humaine"
La figure de l’impérialisme par excellence est bel et bien Bush-fils qui a donné le ton du nouvel ordre mondial.
Bush-fils :
Son crie de ralliement : vous êtes avec nous (moi) ou avec le terrorisme.
Lisez le document JPMorgan (et partagez-le) : réclame des états autoritaires.
Ou comment le fascisme prend racine.

Mondialisation du capital et militarisme : les interelations
Par Claude Serfati. Chercheur, spécialiste de l’économie d’armement
paru dans le bulletin D’ATTAC, avril 2003.

« « - Dans la doctrine de sécurité nationale des Etats-Unis rappelée par l’Administration Bush en septembre 2202, il n’est pas seulement mentionné la doctrine de la "guerre préventive" ce qui est désormais bien connu. Il est aussi affirmé que "la paix, la démocratie, la liberté des marchés, le libre-échange" doivent être défendus comme des "valeurs non négociables de la dignité humaine" . Ce qui signifie qu’elles sont bien sûr justiciables d’une défense militaire. Sur ces questions, le continent latino-américain sera dans les mois qui viennent, plus encore que dans le passé récent un lieu déterminant où sera posée la question de la relation entre la mondialisation et la "guerre sans limites". » »
Claude Serfati
Nouvelle adresse qui donne sur l’article directement : (si non, dans la liste d’archive : le no. 11)

http://www.vigile.net/archives/ds-actu/docs3/03-5-21-1.html#acs

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