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Guadeloupe : Chronique d’une actualité sociale vue de l’intérieur !

Sur le plan National, bien loin de la réalité insulaire de la Guadeloupe, beaucoup de médias se sont empressés de reprendre à l’unisson des informations filtrées par le gouvernement, l’ARS, la Préfecture et même le procureur de Pointe-à-Pitre. La dernière prouesse revient à « Libération » qui, sans aucune vérification d’usage allant dans le sens de l’objectivité que l’on exige du travail journalistique, présente le collectif des organisations en lutte de Guadeloupe comme étant un ramassis de comploteurs pro-gangs sur des bases douteuses. Il est clair que, tout comme dans la prétendue lutte contre les « fake-news » (« contre-vérités » en bon Français), les chiens de garde s’appliquent à défendre le système qui les nourrit. Par conséquent, il est de meilleur aloi, ici, de faire saillir un point de vue de l’intérieur au travers d’une chronique hebdomadaire, réalisée sur les deux derniers mois, d’une des organisations syndicales partie prenante à seule fin de se faire une idée plus précise des faits.

10 Janvier : L’alibi du Bamou !

«  Quand le taureau refuse de franchir une clôture, il prétend avoir les cornes trop longues ! » (A tout mauvais gré prétexte est bon) affirme un vieux et bien connu proverbe créole. Ici, le bovidé est souvent qualifié de bamou en référence aux zébus venus des iles hispanophones que l’on faisait avancer en criant « vamos » mais, de manière plus générale, le bamou peut-être soit un rustre soit un béni-oui oui. L’un ou l’autre, quand le bamou refuse d’entendre raison il faut faire montre d’un rapport de force important pour le convaincre à franchir des limites qu’il s’est mis en tête.

Le capitalisme mondial est en pleine nouvelle crise après avoir cru se servir de la Chine, cette dernière semble bien lui avoir donné des cornes très longues. La seule manière de s’en sortir est de tenter de prendre une avance technologique, plus précisément biotechnologique, quitte à instaurer une tyrannie au prétexte d’une crise sanitaire tout en finançant cette biotechnologie – aux mains de quelques-uns – avec des milliards de fonds publics... Un pognon de dingue mais le calendrier n’est pas respecté et les grands maitres de la Biotech valley s’impatientent à cause des récalcitrants pourtant « minoritaire » selon Jupiter.

En Guadeloupe, le mouvement commence à poser problème, il faut trouver une bonne raison pour retourner l’opinion publique... La cause pacifiste est désormais le bon plan. Tout comme l’écologie sert à verdir le capitalisme, le pacifisme sert à calmer les ardeurs de révolte contre ses injustices multiples. Les idéologues du néolibéralisme (néocapitalisme) ont toujours manipulé l’opinion pour faire croire à la fin de l’histoire, sous-entendu la lutte de classe, mais les faits sont de plus en plus têtus... Ça c’est pour le fond politique.

Pour la forme théâtrale, des pacifistes insulaires qui se taisent lâchement quand un médecin fonce sur un délégué syndical de la FSAS-CGTG, lors de l’arrestation de plusieurs syndicalistes ou l’attentat contre un des avocats du collectif, ont décidé de réagir à un mouvement de foule et un jet de pissat (dixit un Directeur d’hôpital plaignant) dans une émotion à géométrie variable et un décor de choix pour bien faire un pied de nez à l’histoire de l’ile.

Un journaliste (propagandiste) nous présente même « 600 » fidèles de l’église d’expertologie (en vrai ils étaient à peine 200 en plan serré) ». Il fallait oser quand on sait que le collectif drague entre 1500 et 5000 personnes chaque jeudi et samedi depuis juillet. Il va même jusqu’à nous promettre une reconduction si nous continuons, histoire de nous avertir... Sans rire !

Un autre, grand professeur endémique et ayatollah de l’ARNm parce que généticien, nous fait une leçon de ce qui doit être bon pour nous et conteste aux syndicalistes le droit de protester contre une stratégie sanitaire insensée et sans résultats probants, qui plus est nous conduisant à un système de contrôle social. Ils auront tout essayé, triste et lamentable spectacle, mais ça ne prend pas et la majorité de la population et des travailleurs restent sur leur position.

Les mauvaises langues disent, pourtant, que nos pacifistes en herbe ont craint pour leur vie quand la manifestation du collectif est passée par la rue parallèle à leur manifestation, chacun aurait tenté de se planquer comme il pouvait dans et autour du Mémorial Acte. Pourtant nous ne faisions que passer... Pacifiquement.

Pendant ce temps, un revenu d’outre-tombe politique demande au Gouvernement de dissoudre une organisation syndicale qui a une assise démocratique quoique l’on puisse penser de ses moyens d’action. Mieux, Un hématologue et un avocat Parisiens signent une tribune pour demander des sanctions pénales contre « les non-vaccinés transmettant le virus et ceux qui colportent de fausses informations sur la pandémie »... Et on fait quoi des « vaccinés » qui transmettent le virus et des informations officiels qui se révèlent toujours fausses à force d’affronter la réalité ?

Évidemment, nos pacifistes - protégés par le MEDEF – ne voient là rien d’inquiétant ni de violent envers les Droits humains et sociaux, l’odeur de pissat qui inspire bien mieux. Il faut pourtant se rappeler de la rengaine de l’ancêtre du MEDEF en 39-40 : « Plutôt Hitler que le front populaire » pour comprendre les velléités de la petite-fille qui traite déjà les travailleurs de « collaborateurs » comme pour rétablir l’honneur de l’ancêtre. Il faut aussi se rappeler que les plus grandes entreprises capitalistiques du monde sont dirigées par d’anciens « pacifistes » baba-cool des années 1970. Bref ! L’histoire bégaie mais, en tout temps, qui se ressemble s’assemble et le bamou a toujours eu un alibi pour justifier son refus de faire simple, c’est-à-dire franchir la clôture de la négociation !

15 Janvier : Quand Omicron vient contrarier le charlatanisme !

«  Le vaccin réduit de 85 % le risque d’infection y compris à Omicron ! », propos ahurissants tenus par notre inénarrable Ministre de la santé, le 5 Janvier dernier, devant l’Assemblée Nationale et à l’endroit de quelques délégués provisoires du peuple souvent becs coi ou endormis. Chacune de ses sorties est une pièce de théâtre sans souffleur ou alors, si il y en a un, c’est forcément un disciple de Bacchus. Veran – alors frais remplaçant de Buzyn – nous avait si aimablement gratifié du fameux et très philosophique "Les cas contacts des contacts ne sont pas des cas-contacts", voilà que de guerre lasse il s’y perd dans l’advienne que pourra. Le ridicule ne tue pas mais les menteurs oublient vite !

Omicron a été hâtivement utilisé comme nouvelle plaie d’Égypte par le gouvernement pour lui permettre de faire la seule chose qu’il sait faire : mentir, bricoler et stigmatiser une frange de la population pour cacher son incurie et sa soumission aux puissances d’argent. Mais voilà, ce sacripant d’Omicron n’est pas une crapule que son cousin germain, Delta. Si Omicron n’est pas létal, il se diffuse dans la population comme du venin de scolopendre et rien ne l’arrête, même pas les solutions géniques de Pfizer ou Moderna à deux, trois ou quatre doses.

L’arnaque commence à se laisser voir d’autant que le contrat avec les 90% de "vaccinés" prévoyait seulement deux doses – toujours dixit le même ministre – pour le retour au paradis terrestre. L’arnaque est tellement visible que les hôpitaux font exactement le contraire de ce que l’ARS met en avant comme argument pour foutre à la porte des professionnels qui ont sauvé le CHU de l’incendie de 2017 et de la première vague. Ainsi, l’ARS affirme qu’un soignant ne peut soigner en prenant le risque de transmettre la COVID aux patients mais en pointant du doigt les soignants "non-vaccinés".

Le problème est que les "vaccinés" peuvent aussi transmettre et c’est bien le cas depuis quelques temps dans les hôpitaux de la Guadeloupe. Des foyers d’Omicron explosent alors que l’ARS affirme que 92% du personnel soignant serait "vacciné". Pourtant, on contraint les professionnels malades à venir travailler, c’est le cas avéré à l’EPSM et à Saint-Martin, notre enquête dans les autres Établissements semble bien confirmer la tendance. Nous courrons exponentiellement vers une épidémie de professionnels "vaccinés / Omicronisés" mais obligés de travailler, donc de transmettre.

La première question est de savoir pourquoi les autorités sont arcboutées sur leurs erreurs, façon jusqu’au-boutiste, en se contredisant à longueur d’actions et de communications ? En fait, et n’en déplaise à nos pacifistes du Mémorial Acte – les fameux "Nous bon épi sa " soutenus par le MEDEF – il faut analyser la situation par le prisme politique qui consiste à chercher à qui profite un tel chaos généralisé, l’affaire COTELLON (Directeur du CHU) – comme tant d’autres collatérales – n’étant qu’un écran de fumée pour aider à cacher les vices d’un gouvernement et de ses appendices locaux aux abois.

La deuxième question est de savoir comment ces autorités ont pu dépenser des milliards d’argent public pour un produit inefficace que l’on tente, vainement, de sauver par une phrase crétine mais répétée à longueur de journée : " Il protège des formes graves" ? Il n’y avait jamais de millions pour investir et embaucher dans un système de santé publique efficient mais on trouve des milliards pour financer de grosses entreprises transnationales qui fournissent des traitements inopérants tout en interdisant des traitements opérants.

Quand on sait qu’un million de secondes correspond à 13 petits jours mais que qu’un milliard de secondes correspond à 33 longues années, il y a de quoi s’offusquer en rapportant ces chiffres en bénéfices nets. Il est vrai, que ces entreprises financent à leur tour les partis politiques corrompus qui se succèdent au pouvoir depuis des années... N’est-ce pas Monsieur le Sénateur ? Mais la douloureuse ne saurait tardé avec l’endettement et le nouveau cratère de la sécurité sociale, et bien-sûr qui sont les bibis qui payeront la facture ?

Il fut un temps où les idéologues du système avaient imposé des médicaments génériques fabriqués dans les "pays pauvres" moins couteux mais, selon eux, aussi efficaces. Aujourd’hui, ces mêmes "pays pauvres" ne seraient plus capables de produire des vrais vaccins, toujours selon eux, malgré le fait qu’ils n’aient quasiment plus de COVID contrairement aux "pays riches". Par contre, ils sont toujours considérés comme déchetteries puisqu’on cherche à leur refourguer deux "vaccins" de "pays riches" qui n’ont pas fait leurs preuves au point de s’avérer dangereux... Le capitalisme ne saurait se départir du colonialisme mais le charlatanisme apparait gros comme un nez d’adulte sur un visage d’enfant.

24 Janvier : La paranoïa d’État !

Ainsi donc, il parait que le collectif des organisations en lutte serait de mèche avec des « gangs » pour escroquer des entreprises ! La corruption est tellement récurrente, et c’est peu dire, dans le système néolibéral que l’Etat néolibéral de Macron ne peut conclure qu’à ce genre d’affaire pour tenter, une énième fois, de jeter le discrédit sur le collectif et, faisant d’une pierre deux coups, tenter de le diviser et de le priver de son soutien populaire. A ce nouveau jeu, ce sont encore les mêmes chiens de garde qui s’y mettent pour relayer une déclaration venant d’un fonctionnaire de justice qui tarde, bizarrement, à traiter les plaintes en cours après la mort de près d’un millier de Guadeloupéens en août et septembre 2021. Cette nouvelle frasque est l’expression même de la paranoïa d’un Etat qui cherche, par tous les moyens, à se soustraire de ce qu’il doit faire : s’asseoir et négocier pour sortir de la crise !

Le système néolibéral qui a aliéné le système républicain depuis trois décennies semble bien en difficulté avec cette « minorité d’antivax », en particulier la Guadeloupe. Il a toujours eu besoin des éléments qu’il qualifie d’extrémistes ou de mafieux pour asseoir son pouvoir. Il a besoin de tout ce qui cultive les pulsions primaires et mortifères de l’humain pour diviser la société (racisme, xénophobie, pratiques religieuses... sans compter les crations médiatiques du genre "antivax"), infantiliser les citoyens et sauvegarder sa domination... Mangez-vous entre vous et foutez-nous la paix ! Telle pourrait être sa devise, mais là c’est différent, il n’en tire aucun avantage et c’est même l’inverse voire inquiétant.

Que n’ont-ils pas fait pour soustraire la population de l’influence grandissante du collectif des organisations en lutte ? Nous traiter de quasi-primitifs de par nos croyances jusqu’à faire appel à nos propres frères et sœurs, honorés d’être aux premières loges, pour asseoir le même mépris des nègres de maison d’il y a moins de deux-cent ans. Même Le Canard enchaîné s’y met comme pour sauver le soldat Macron comme il l’a déjà fait en 2017 en déstabilisant un candidat, certes de droite, mais qui gênait le candidat préféré de la finance internationale.

Mais voilà, Omicron ne réponds malheureusement pas au rendez-vous du terrorisme d’Etat, déjà Delta ne nous a pas fait plier. Si nous devons respecter les lois de la nature il est évident que les variants à venir vont s’étioler jusqu’à se banaliser, à moins que ce virus vienne de Mars ou soit une fabrication d’un Frankenstein des temps modernes. Mais vaille que vaille, les thuriféraires de la nouvelle médecine génique n’en démordent pas en dépit de la marche arrière de tous les pays qui avaient mis en place le « tout vaccination ARNm » en lieu et place de traitements.

Seulement 200 personnes sont aux urgences (les vraies) sur toute la France mais on ferme des services au prétexte de manque de place après avoir fermé des milliers de lits. Ici, l’ARS se prend pour une instance législative et interprète la nouvelle loi sur la passe vaccinal comme écartant désormais toutes les rémissions après COVID. On parle même de « vacciner » les enfants de 5 à 11 ans malgré l’avis du Conseil d’Etat pendant que Delfraissy, le monsieur « vaccin » de la France, fini par avouer que ce n’est pas un vrai « vaccin » mais un traitement.

Nous en sommes au 12ème texte de loi et toujours à patauger dans un bourbier qui ne satisfait que les lâches et les complices. Nous n’avons plus d’intellectuels et de partis politiques dignes de ce nom pour jouer le rôle d’anticorps démocratiques et éveiller la conscience collective face aux grands dangers de la fabrique de la servitude qui se manifeste sous nos yeux. On préfère la fainéantise des concepts édulcorés du néolibéralisme, qui se joue des Droits de l’Homme, plutôt que de se ressourcer dans les grandes idées émancipatrices.

La plus grande comorbidité sociale est la peur permanente entretenue par les seuls responsables de ce chaos total : l’Etat néolibéral qui plus est, néocolonial ! Pourtant, cet Etat est acculé et comme dit le proverbe « I kaka an ma a-y ! », il s’est lui-même mis dans une merde en refusant d’accepter le positionnement responsable et citoyen de la population Guadeloupéenne malgré l’échec patent des solutions qu’il impose. La pandémie est sur sa pente descendante et même l’OMS recommande la levée des interdictions de voyager et des systèmes de passe vaccinale.

Dans ce contexte, l’arrestation de plusieurs jeunes Guadeloupéens que l’on présente comme des gangsters prêts à en découdre est un plan foireux quand on voit comment on a poussé la manifestation pacifique du 20 janvier vers Pointe-à-Pitre à dessein, c’est-à-dire pour créer le désordre urbain. D’ailleurs, nous sommes toujours en attente de la manifestation de la vérité sur la mort de notre regretté camarade Jacques BINO... Plus de vingt ans ont passé et la justice n’a toujours pas élucidé cette affaire mais nous serions des mafieux pour avoir eu le culot de résister à la connerie de nos gouvernants ?

70% de la population Guadeloupéenne refuse d’être des cobayes sans compter ceux qui y ont cru mais qui déchantent de plus en plus. Pourtant, nos politiques sont encore à discuter des cinq millions pour la Route du Rhum et les médias affirment, sans sourciller, que Macron serait à 30% de confiance électorale... Un type incapable de sortir dans la rue sans recevoir une injure si ce n’est plus ! L’inquiétant ? La Guadeloupe observée avec un grand intérêt en France au point que seulement moins de 30 % de la population aurait un schéma « vaccinal » qui respecte le nouveau passe vaccinal.

4 Février : Les guignols de l’info !

A la télévision publique, ce mardi 1er février, nous avons eu droit à un véritable procès à charge contre la résistance à la doxa ARNmiste. Dans un atmosphère funèbre et un entre-soi strictement cadenassé, un "débat" sans contradicteur semblait vouloir donner la réplique à l’affront d’une autre émission sur les effets indésirables de la "vaccination" génique qui, elle-même, avait généré la colère épistolaire du baron de la C.C.I.. Mal leur en a pris, l’attitude et la certitude des "individus" prétentieux convoquaient plus la religion que la science à force de vouloir défendre, irrationnellement, les erreurs et autres incohérences d’un pouvoir politique qui nous conduit droit au suicide sociétal. Tout cela dans une ambiance carnavalesque, avec masque ou sans masque. "Les guignols de l’info" faisaient bien mieux avec leur humour infernal qui nous amenait à réfléchir, un tant soit peu, sur le sujet traité.

Alors que tous les pays du monde qui avaient adopté le "tout vaccinal ARNm" sont en train de changer leur fusil d’épaule, cette religion a toujours ses ecclésiastiques dogmatiques prêts à faire appel à l’inquisition médiatique pour écarteler les idées dissidentes qui refusent de comprendre que seuls ces prélats ont – pardon ! – sont la connaissance dans toute sa lumineuse sainteté. Mais faut-il vraiment jouir du suffixe "logue" pour comprendre l’évidence ?

Israël, pays pionnier et référent de cette religion – et nous parlons toujours du ’tout vaccinal ARNm" – ferait même face à une dramatique hospitalisation de personnes gravement malades et... "Vaccinés" s’il vous plait. Ce pays prévoyait une quatrième dose mais s’est rétracté devant l’évidence, beaucoup de spécialistes s’en doutaient déjà avant-même les premières injections, de la non-pertinence de cette technologie de manière aussi massive.

Pourtant cela reste le choix de Jupiter par imposition et contre la volonté de la majorité. Nous disons bien "imposition" car les cocoricos sur le taux vaccination en France n’auraient jamais atteint ce niveau si ce n’était pas le cas quand on voit que juste pour prendre un café il faut, désormais, un passe vaccinal. Malgré tout, les langues se délient petit à petit et beaucoup de scientifiques commencent à sortir du silence dans lequel les autorités les avaient embastillés.

Il n’empêche que les faits sont têtus, comme le disait si bien Lénine, moins de 40% de la population Française et moins de 15% de la population Guadeloupéenne ne répondent aucunement au nouveau schéma "vaccinal" et Omicron a démontré que la terrorisme sanitaire de Véran n’est qu’une escroquerie intellectuelle de plus à adjoindre aux nombreuses inepties scientifiques, erreurs et incohérences de ce gouvernement depuis Janvier 2020.

Pourtant, et en désespoir de cause, nous avons assisté à une véritable mise en scène pro-Pfizer et pro-Moderna sur la télévision publique. Une indiscrétion nous apprends que le Ministère de la santé et l’ARS, sous le coup de boutoir du grand architecte de l’univers industriel des iles de Guadeloupe et de son bébé –∞ "Nou bon épi sa" – (Groupuscule hétéroclite ayant émergé conte le collectif) a mis la pression sur la production pour corriger la faute impardonnable commise par une honnête journaliste qui croyait faire son travail en organisant un débat contradictoire sur les effets secondaires de cet essai clinique massif.

Cette comédie pseudo-scientifique conduite par des VRP bien préparés n’a finalement eu aucune incidence, pour reprendre le terme fétiche de l’ARS, sur la Guadeloupe complètement médusée d’entendre un de ses fils se la jouer de manière très péremptoire, allant jusqu’à qualifier d’"individus" celles et ceux qui ne croient pas à sa religion. Le choix de l’innommable n’est pas un hasard, c’est la conséquence même de la complète déconnexion de gens sous l’empire de l’égo et les autorités savent en tirer parti. Triste spectacle pour une ile qui a vu naitre les Beauperthuy, Le Dentu, Pautrizel, Pitat et autre Henry Joseph pour ne citer que ces hommes de science et de médecine engagés en toute humilité.

Finalement, nous allons devoir tirer une grande leçon de cette longue tragédie sanitaire qui nous a démontré les liens sous terrains qui créent les mouvements tectoniques de l’argent. Depuis les débuts de l’apparition de la COVID, tout est fait pour écarter ce qui fonctionne à moindre coût au profit de ce qui ne fonctionne pas mais qui rapporte beaucoup. La santé de la population n’est qu’un prétexte sans compter l’opportunité de mise en place d’un système de contrôle social qui ne semble déranger aucun des offusqués du jet de pissat. La prévarication et la corruption donnent le La dans cette symphonie Public-Privé contre les grands principes Démocratiques et Républicains et les gagnants ne s’en cachent plus.

In fine ... !

Dans la continuité de tous nos appels antérieurs et au regard de l’actualité, nous constatons avec gravité que le gouvernement poursuit sa logique irrationnel dans sa gestion idéologique de la crise sanitaire COVID-19. En effet, tout concoure à affirmer que la sortie de la pandémie est acquise au point que plusieurs pays, et non des moindres puisqu’ils étaient cités en exemple pour justifier le choix de ce Gouvernement, font le constat de l’échec du « tout vaccination ARNm » sans le reconnaitre explicitement mais en y mettant fin.

Un petit groupe d’irréductibles gouvernants, dont ceux de la France, cherchent à sauver la face en appliquant vaille que vaille de nouvelles contraintes plus drastiques et plus dangereuses pour les libertés publiques. Mais, par-delà cette fuite en avant, le Gouvernement Français ruse à nouveau à deux mois des échéances présidentielles. De plus en plus de scientifiques se rallient au fait que ces décisions sont irrationnelles, non-scientifiques et non porteuses de solutions cohérentes de sortie de crise, en dépit de l’entêtement de ce gouvernement qui, pourtant, commence à se dédire sur un passe vaccinal qui vient juste d’être voté au forcing.

Depuis 2020 et, sans prétention aucune mais mus par la raison et le bon sens, nous dénonçons cette gestion qui ressemble plus à l’imposition d’une nouvelle technologie plus rentable pour les financeurs de politiciens et d’un système de contrôle social plutôt qu’à la protection de la population.

La Guadeloupe a été le fer de lance de la résistance, singulièrement depuis la réplique des organisations syndicales constituées en collectif. Nombreux sont ceux qui nous ont traités de complotistes, d’anti-scientifiques voire même de « gangs », mais la réalité de terrain nous rattrape et démontre que nous avions raison.

Aujourd’hui, la vigilance et le combat doivent continuer, envers et contre l’obstination gouvernementale, pour barrer la route à la tentative politicienne et électoraliste qui se profile pour faire croire que c’est grâce à cette équipe Macronienne que nous pouvons enfin « revenir à la vie normale », alors que c’est l’inverse et que nous aurions dû en sortir depuis bien longtemps si les bonnes décisions avaient été prises au bon moment.

La Guadeloupe, dans sa résistance populaire et majoritaire qui lui a coûté cher, a démontré par les faits que la politique mise en place est une grave erreur qui coutera très cher en termes sanitaire, social, économique, d’endettement et à la sécurité sociale. Nous appelons l’ensemble des travailleurs de la santé, du social et du médico-social à faire front jusqu’à la victoire finale. Les « vaccinés » et les « non-vaccinés », les suspendus ou non, la population, les convaincus de la justesse de cette cause, tous ensemble pour faire reculer le Gouvernement avec son candidat Macron, et dénoncer ses erreurs.

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La Tiers-Mondialisation de la planète - Bernard Conte
La Tiers-Mondialisation de la planète, c’est le laminage des classes moyennes et la polarisation riches-pauvres de l’ensemble des sociétés, les ramenant toutes à l’état du Tiers-monde d’avant les « miracles ». On peut diversement décrire ce phénomène : « prolétarisation des classes moyennes », « classes moyennes à la dérive », « déclassement »… Bernard Conte analyse le caractère universel de cette transformation sociale comme résultat des politiques économiques néolibérales mises en oeuvre (…)
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« La démocratie et les droits de l’homme ne nous intéressent que très peu. Nous utilisons simplement ces mots pour cacher nos véritables motifs. Si la démocratie et les droits de l’homme nous importaient, nos ennemis seraient l’Indonésie, la Turquie, le Pérou ou la Colombie, par exemple. Parce que la situation à Cuba, comparée à celle de ces pays-là et de la plupart des pays du monde, est paradisiaque »

Wayne Smith, ancien chef de la Section des Intérêts Américains à La Havane (SINA) sous l’administration Reagan

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