Quand le dernier arbre aura été abattu,
Quand la dernière rivière aura été empoisonnée,
Quand le dernier poisson aura été péché,
Alors, on saura que l’argent ne se mange pas.
(Geronimo sur son lit de mort)
Or, en 2009 Le Figaro écrivait ceci, sous le titre : Le combat d’un descendant de Geronimo contre Yale
Selon les siens, Geronimo ne repose pas en paix. C’est pour y remédier et « libérer » son esprit que son arrière-petit-fils intente une action contre le gouvernement américain. Harlyn Geronimo entend ainsi récupérer sa dépouille et ses objets funéraires pour les ramener sur ses terres au Nouveau-Mexique et lui dresser une sépulture digne de la tradition apache.
« Cela fait 100 ans que mon arrière-grand-père est mort », à 90 ans d’une pneumonie alors qu’il était prisonnier de guerre. « Cela correspond à 100 ans d’emprisonnement », estime ce vétéran du Vietnam de 61 ans, défendu par l’ex- secrétaire à la Justice, Ramsey Clark.
Outre le président américain Barack Obama et le secrétaire à la Défense, Robert Gates, accusés en leur qualité de responsables du gouvernement, sa plainte vise surtout la prestigieuse université de Yale et l’une de ses sociétés secrètes : Skull and Bones, littéralement l’Ordre "Crâne et Os."
Une vieille légende veut qu’un membre de cet ordre ait subtilisé le crâne, deux os, une bride et des étriers de Geronimo, dans sa tombe de Fort Hill, dans l’Oklahoma. Son crâne aurait été disposé dans un bocal de verre et serait toujours dans des locaux de l’ordre surnommés « la Tombe », à New Haven.
Parmi les membres de l’Ordre Crâne et Os accusés de cette profanation, figure notamment le grand-père de l’ex-président Bush, Prescott Bush.
Les deux présidents Bush, tout comme l’ancien candidat à la présidence John Kerry, ont eux-mêmes appartenu à cette société qui n’est pas officiellement rattachée à Yale.
Harlyn Geronimo a d’ailleurs écrit à George W. Bush pour lui demander que la dépouille de son aïeul puisse être enterrée sur la terre de ses ancêtres mais il n’a jamais reçu de réponse.
(...) Si jamais Harlyn Geronimo obtenait gain de cause, il rapporterait tous ses restes afin de les réenterrer sur son lieu de sa naissance, près de la rivière Gila, au Nouveau-Mexique. Pour que l’esprit du guerrier repose enfin en paix.
Interview en 2009 de Harlyn Geronimo - en anglais : http://www.youtube.com/watch?v=u40fGnEJxxk
Le 4 Mai 2011 Le Figaro écrit :
Le Pentagone a baptisé « Geronimo » l’opération destinée à capturer le fondateur d’al Qaida. Un choix incompris par les Américains d’origine indienne qui dénoncent la persistance des préjugés à leur égard.