Bien qu’opposés au communautarisme outrancier, nous ne pouvons que nous féliciter du fait de voir voter à l’unisson, des électeurs blancs, noirs ou hispaniques, pour un candidat métis.
Le peuple américain semble ainsi, sous le choc d’une crise sans précèdent, sortir des préjugés et du néo conservatisme.
Nous ne pouvons que nous réjouir également du départ de la famille Bush , famille à laquelle l’humanité devra payer encore demain un lourd tribu, tant sur le plan sociétal qu’économique.
Néanmoins, avec une campagne électorale financée à hauteur de 250 millions de dollars, par des fonds privés ; Barack Obama risque bien de rester,
à moins d’une volte-face,
le candidat et le président de Wall Street et de la finance internationale,
le candidat et le président du bipartisme à l’américaine,
le candidat et le président de l’insolence étasunienne face aux Nations Unies.
Le quarante-quatrième président des Etats-Unis d’Amérique devra inévitablement rendre des comptes à ces richissimes mécènes tôt ou tard !!!
Loin des conjectures immédiates, Barack Obama
sera-til en mesure de répondre à l’espérance des peuples du monde ? Sera-t-il capable de sortir les Etat-Unis d’Amérique de l’ultraliberalisme et de l’impérialisme chronique ? Rien n’est moins sûr !
LE 5 Novembre 2008
Jean-Michel Sady Président du MSEA
Mouvement socialiste écologiste et autogestionnaire