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Comment se débarrasser du navigateur internet de Bill Gates.

Pour les tenants d’un horizon indépassable du capitalisme, une
production coopérative basée sur la propriété collective et le libre
partage des savoirs n’a à peu près aucun sens. Il est pourtant un
domaine où le modèle fonctionne, suffisamment pour coller quelques
angoisses à Bill Gates. Car, lentement mais sûrement, le géant
Microsoft se voit tailler des croupières par le petit monde du logiciel
libre.
En quelques années, le système d’exploitation Linux, concurrent direct - et gratuit - de Windows, mis sur pied par une armada de programmeurs
bénévoles, a réussi à s’imposer, au point d’équiper aujourd’hui 30 %
des serveurs Internet. Dernier épisode en date : lancé
officiellement la semaine dernière, le navigateur Firefox(1) se révèle
aussi maniable qu’Internet Explorer, plus sûr et, là encore, gratuit.

Résultat : plusieurs millions d’internautes l’ont déjà adopté -
dont un million le jour même de sa sortie...
Certes, le logiciel libre n’en est pas encore à concurrencer les géants
du secteur, notamment dans le domaine de l’informatique grand public.
Mais à sa mesure, il affirme qu’un modèle qui s’appuie sur le libre
accès et la mutualisation des connaissances, plutôt que sur la
propriété privée, est tout sauf une douce utopie. Une pierre de plus
dans le jardin des marchands : ça fait toujours plaisir !

Marine Gérard

(1). Téléchargeable sur <www.mozilla-europe.org>.

Source : article du journal "Rouge" qui contient plein d’autres articles intéressants. A lire à cette adresse :
http://www.lcr-rouge.org/rubriquerouge.php3

Si vous n’avez pas encore adopté le système d’exploitation Linux et que vous avez encore à subir celui de Bill-le-milliardaire, pas de panique : le navigateur Firefox fonctionne parfaitement avec lui.


URL de cet article 1902
   
Putain d’usine, de Jean Pierre Levaray.
« Tous les jours pareils. J’arrive au boulot et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de contrôle écrasée sous les néons - et des collègues que, certains jours, on n’a pas envie de retrouver. On fait avec, mais on ne s’habitue pas. On en arrive même à souhaiter que la boîte ferme. Oui, qu’elle délocalise, qu’elle restructure, qu’elle augmente sa productivité, (…)
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Le rôle d’un bon journaliste est de s’en prendre aux abus de pouvoir des puissants. Et lorsque cela arrive, la réaction est toujours violente.

Julian Assange

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