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Certains dirigeants de pays développés ne figurent pas sur la liste d’invitation du troisième forum "la Ceinture et la Route" :

À l’approche du 3e Forum de Belt and Road (la Ceinture et la Route) pour la coopération internationale (BRF) qui se tiendra plus tard cette année en Chine, certains médias étrangers n’ont cessé de dénigrer l’initiative Belt and Road (BRI), affirmant que certains dirigeants de pays développés ne participeront pas au forum, avant même que des informations détaillées sur l’événement ne soient diffusées.

Une source familière avec la préparation de l’événement a déclaré au Global Times vendredi que la grande majorité des invitations au prochain forum sont adressées aux pays en développement, tandis que certains pays développés n’y seront pas inclus. "Qu’il s’agisse de l’invitation de dirigeants ou d’accords de coopération connexes, la Chine ne recherche pas l’échelle et la quantité, mais la qualité et l’efficacité", a déclaré la source.

Selon la source, l’objectif principal du forum est de collaborer au développement, la majorité des participants à la BRI étant des économies émergentes. Par conséquent, les dirigeants invités proviendront principalement de pays en développement.

Les informations révélées par la source constituent également une réponse à certains rapports de médias occidentaux, qui ont affirmé que les fonctionnaires étrangers acceptant de participer au BRF sont actuellement "moins nombreux que prévu". Les rapports ont également suggéré que l’Europe "évite" de participer à ce forum, avec des dirigeants européens tels que le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, et la Première ministre italien Giorgia Meloni qui n’auraient pas prévu d’assister au forum.

La source a déclaré que la Chine n’avait pas envoyé d’invitations à certains des dirigeants occidentaux mentionnés dans les rapports, et que l’hypothèse d’une "non-participation" n’était tout simplement pas valable en l’absence de telles invitations.

En fait, de nombreux pays ont pris l’initiative de contacter la Chine pour lui faire part de leur ferme volonté d’être invités à participer au forum dès qu’ils ont appris que le troisième BRF se tiendrait cette année.

Un rapport récent du groupe de réflexion européen, l’Institut Bruegel, a indiqué qu’au cours de la dernière décennie, l’initiative "la Ceinture et la Route" a résisté avec succès à de nombreux défis et tests, s’attirant de nombreuses acclamations à l’échelle mondiale. Les pays en développement, en particulier, nourrissent des sentiments inébranlables à l’égard de cette initiative.

La Chine est actuellement en train d’examiner attentivement la liste des invitations pour le forum du sommet. "Il ne se tiendra pas seulement trois fois ; certains dirigeants peuvent participer au forum de cette année et d’autres à celui de l’année suivante. La Chine espère que les dirigeants des pays participants auront de nombreuses occasions de s’exprimer et de communiquer en profondeur, et qu’ils bénéficieront d’arrangements bien pensés", a souligné la source.

En tant qu’initiative ayant recueilli la participation de plus des trois quarts des nations du monde et de nombreuses organisations internationales, l’initiative "la Ceinture et la Route" a été largement saluée par la communauté internationale, en particulier par les pays en développement.

"Les portes du BRF sont ouvertes à toutes les nations, régions, institutions, communautés d’affaires et organisations internationales qui sont véritablement engagées en faveur de la connectivité régionale et mondiale, de la coopération économique internationale, du développement partagé entre les pays en développement et de l’Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable", a déclaré la source au Global Times.

Si la Chine ne prévoit pas pour l’instant d’inviter les dirigeants des pays développés mentionnés dans les rapports, les autres personnels de ces pays qui souhaitent participer aux activités dans le cadre du forum sont accueillis favorablement par la Chine, a ajouté la source. "S’ils choisissent de ne pas participer, ce n’est pas grave non plus. Certains médias occidentaux ne doivent pas surestimer leur importance ; le succès du sommet n’est pas déterminé par le nombre de pays développés qui y participent".

Cette année marque le 10e anniversaire de l’initiative "la Ceinture et la Route". Song Wei, professeur à l’École des relations internationales de l’Université des études étrangères de Pékin, a déclaré au Global Times qu’à ce moment important, la Chine profitera de l’occasion offerte par le forum du sommet pour travailler collectivement avec les parties concernées et obtenir des résultats plus fructueux pour l’initiative "la Ceinture et la Route". Cet effort vise à donner un nouvel élan à la reprise économique mondiale et au développement durable.

Au cours de la dernière décennie, la Chine a collaboré étroitement avec diverses parties pour construire conjointement la Ceinture et la Route, en transformant les plans en réalité et en les traduisant en résultats et avantages tangibles pour les populations de toutes les nations. Les données révèlent qu’en dix ans, l’initiative "la Ceinture et la Route" a suscité des investissements de près de mille milliards de dollars, entraînant la formation de plus de 3 000 projets coopératifs et générant 420 000 opportunités d’emploi pour les pays situés le long de l’itinéraire, sortant ainsi près de 40 millions de personnes de la pauvreté.

Le rapport de l’Institut Bruegel indique qu’au cours des dernières années, la Chine a apporté des avantages tangibles aux pays situés le long de la Ceinture et de la Route par le biais du commerce et des canaux d’investissement. L’initiative a également joué un rôle complémentaire dans l’aide au développement aux côtés d’institutions telles que la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement, créant ainsi de nouvelles opportunités de développement pour ces pays.

M. Song a ajouté que l’initiative "la Ceinture et la Route" est largement reconnue par la communauté internationale comme un bien public de haute qualité initié par la Chine, construit conjointement par toutes les parties et partagé par le monde, tout en adhérant aux principes de consultation étendue, d’efforts conjoints et de bénéfices partagés, ce qui est la clé pour laquelle elle a été largement reconnue par le monde.

"Tout au long du processus, la Chine n’a jamais imposé ses propres idées aux autres, ni mélangé les agendas géopolitiques. En tant que plateforme de coopération internationale ouverte et inclusive, l’initiative "la Ceinture et la Route" promeut une forme de développement mondial plus inclusive, bénéfique et équilibrée, par opposition à une mondialisation qui ne sert que quelques pays. Les faits ont prouvé que toute tentative de dénigrement de l’initiative "la Ceinture et la Route" et des efforts de collaboration entre la Chine et les pays partenaires finira par se discréditer elle-même", a déclaré M. Song.

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La télécratie contre la démocratie, de Bernard Stiegler.
Bernard GENSANE
Bernard Stiegler est un penseur original (voir son parcours personnel atypique). Ses opinions politiques personnelles sont parfois un peu déroutantes, comme lorsqu’il montre sa sympathie pour Christian Blanc, un personnage qui, quels qu’aient été ses ralliements successifs, s’est toujours fort bien accommodé du système dénoncé par lui. J’ajoute qu’il y a un grand absent dans ce livre : le capitalisme financier. Cet ouvrage a pour but de montrer comment et pourquoi la relation politique (…)
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C’est un paradoxe que la nation qui a tant fait pour intégrer les droits de l’homme dans ses documents fondateurs se soit toujours opposé à la mise en place d’un cadre international pour protéger ces mêmes principes et valeurs.

Amnesty International - "United States of America - Rights for All" Oct. 1998

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