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C’est officiel (d’après le Pape) : Le Capitalisme est une "tyrannie nouvelle".

Pour ceux qui pouvaient en douter, ils peuvent maintenant se consoler et ne plus se sentir isolés, car le Pape (François, pour les intimes) vient de confirmer ce que certains d’entre nous savions depuis bien longtemps : le capitalisme est une "nouvelle (?) tyrannie". Cette déclaration est significative et on ne peut que féliciter le "camarade" Pape pour sa prise de conscience "révolutionnaire", même tardive.

Le silence des médias sur cette "révélation" du Pape ne peut que surprendre car, d’habitude, les paroles de "Sa Sainteté" sont toujours analysées et décortiquées pour nous révéler la "profondeur morale et spirituelle" des pensées d’un des "leaders" de la conscience chrétienne et du monde "libre".

Mais que dit-il faire contre cette "nouvelle tyrannie" ? En finir avec le capitalisme ? Non. Le "saint homme" demande plus de "générosité" de la part des riches. Pas la justice économique et sociale, la fin de l’exploitation, la démocratie, mais la "générosité". Car d’après lui, c’est avec la "générosité" bienveillante des riches qu’on résoudra les problèmes fondamentaux d’inégalités sociales. C’est avec la "générosité" bienveillante des riches que l’humanité trouvera sa dignité dans l’exploitation.

Si le Pape pense vraiment que le capitalisme est une "tyrannie nouvelle", il est aussi assez intelligent pour savoir que la générosité des riches n’est pas le vrai problème, mais la condition qui permet qu’il y ait des riches. Il est assez intelligent pour savoir qu’une "tyrannie" n’est pas simplement une question de générosité mais d’une condition d’exploitation économique et sociale, d’injustice, inique et antidémocratique.

Alors, pourquoi ne le dit-il pas clairement ?

Parce que, après avoir passé tout son temps à défendre la société d’exploitation "capitaliste libre et démocratique", l’église et le Pape bégaient et s’étouffent quand il faut prononcer le mot "socialisme", et parce qu’ils ont passé toutes leurs vies à condamner le socialisme comme une "tyrannie collectiviste" et les socialistes et communistes comme des "hérétiques mécréants".

"La nouvelle tyrannie" ? Oui, mais celle-ci, contrairement à "d’autres" tyrannies, peut se soigner simplement, par la "générosité" des riches.

Alors camarades chrétiens les plus riches, s’il vous plait, vous n’auriez pas de la monnaie pour un sandwich ?

Pour le reste on verra plus tard.

DeeJay

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La Tiers-Mondialisation de la planète, c’est le laminage des classes moyennes et la polarisation riches-pauvres de l’ensemble des sociétés, les ramenant toutes à l’état du Tiers-monde d’avant les « miracles ». On peut diversement décrire ce phénomène : « prolétarisation des classes moyennes », « classes moyennes à la dérive », « déclassement »… Bernard Conte analyse le caractère universel de cette transformation sociale comme résultat des politiques économiques néolibérales mises en oeuvre (…)
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« Nous pouvons faire sauter un navire américain et en rejeter la faute sur les Cubains. La publication des listes des victimes dans les journaux américains accroîtrait encore l’indignation. Nous pouvons aussi détourner des avions. Dans des endroits bien choisis où l’impact serait énorme, nous pourrions poser des charges de plastic. Nous pourrions également repeindre des B26 ou C46 de nos forces aériennes aux couleurs cubaines et nous en servir pour abattre un avion de la République dominicaine. Nous pourrions faire en sorte qu’un prétendu appareil de combat cubain abatte un avion de ligne américain. Les passagers pourraient être un groupe de jeunes étudiants ou de vacanciers. »

Général Lyman LEMNITZER (1899 – 1988)
Chef d’état-major des armées (1960-62) et Supreme Allied Commander de l’Otan (1963-1969)

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