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Au-delà des élections du 17 juin 2012

Carpe ! je te nomme lapin

Ablutions intimes

Dimanche j’irai voter.

Ma voix sera de gauche si elle soutient le candidat présenté par le Front de Gauche.

Dans tous les cas ma voix sera républicaine, elle exprimera mon refus de reconduire dans son mandat le député UMP qui pendant 5 ans a soutenu à l’Assemblée nationale la politique antisociale du Président N. Sarkozy.

Et elle sera simplement républicaine si je dois voter par défaut pour le candidat Radical de Gauche ou EELV ou PS.

Dans les deux cas j’aurai le sentiment de me conduire en homme (ou en femme) de gauche, mais si je me trouve placé devant la deuxième éventualité en aucun cas celui de m’associer à ceux qui votent massivement à gauche.

Certes, dans l’hémicycle les élus du Front de Gauche, du parti Radical de Gauche, EELV et PS iront sans doute topographiquement de la gauche jusqu’au centre. Ils empièteront même sur le centre droit.

Si je veux garder politiquement les idées claires pendant la prochaine législature je n’oublierai pas, quel que soit le costume dont chacun s’affuble pour aller siéger au Parlement, que le Président de la République et les représentant du peuple RdG, EELV et PS sont des élus centre gauche...

Le vote de dimanche donnera à l’Assemblée une représentation centre gauche peut-être massive et une représentation de la gauche hélas ! amoindrie par rapport à la précédente.

Le succès électoral actuel des uns ne me conduira pas pour autant à leur accoler l’étiquette de gauche que je continuerai à réserver pour mes camarades députés du Front de Gauche.

Ce petit peu de fermeté idéologique personnelle me permettra de mieux me situer dans les évènements qui suivront et de me prémunir contre les idées confuses.

Et encore, il ne s’agit jusqu’ici que de questions électorales et parlementaires.

Si je suis de ce point de vue un homme (ou une femme) de gauche, je n’oublierai cependant pas dans ma conduite que la vie ne se limite pas à la représentation et à l’exercice du pouvoir sur le terrain de la classe antagoniste, et continuerai à me sentir et à m’affirmer : révolutionnaire.

Ce qui évidemment entraînerait d’autres explications...

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Cuba est une île
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Présentation de l’éditeur " Cuba est une île. Comment l’aborder ? S’agit-il de procéder à des sondages dans ses eaux alentours de La Havane, là où gisent toujours les épaves des galions naufragés ? Ou encore, aux côtés de l’apôtre José Marti, tirerons-nous une barque sur la petite plage d’Oriente, et de là le suivrons -nous dans la guerre d’indépendance ? Alors, est-ce qu’il l’a gagnée ? C’est compliqué ! L’écriture hésite, se veut pédagogique pour exposer les conséquences de la nomenclature (…)
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En Occident, la guerre deviendra la norme, la guerre constante. Les gens grandiront, atteindront la maturité, deviendront adultes, avec l’idée qu’il y a toujours une guerre. Alors la guerre ne sera plus une chose exceptionnelle, inhabituelle ou horrible. La guerre deviendra la nouvelle normalité.

Julian Assange

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