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de l’extrême droite de Miami à l’extrême droite de Taipei

Promoteur des attaques contre la Chine, RSF reçoit son financement de Taipei

Aucun organe de presse français ne l’a publié à l’époque, mais la presse taïwanaise en a fait grand état en janvier 2007 : Robert Ménard, le fondateur et secrétaire perpétuel de RSF qui coordonne en ce moment des manifestations hostiles contre la Chine, a reçu officiellement un chèque de 100 000 dollars de Taïwan, pays connu pour son appui aux régimes de droite les plus récalcitrants.

Ménard a voyagé le 28 janvier 2007 au pays de Tchang Kaï-chek pour recevoir son prix des mains du président Chen Shui-bian qui agissait au nom de la Fondation taïwanaise pour la démocratie, un organisme paragouvernemental fondé un an auparavant pour appuyer les partenaires étrangers de ce bastion de l’extrême droite internationale.
Ménard et deux employés de RSF ont notamment provoqué des incidents à Athènes quand ils ont tenté de déployer une bannière « pour le respect des droits de l’homme en Chine, durant la cérémonie de remise de la flamme olympique », selon l’agence française AFP, associée au groupe. Le secrétaire à vie de RSF a déjà annoncé par ce même intermédiaire qu’il y aura « d’autres actions au cours des prochains mois avec le même objectif ».

En acceptant son prix à Taïwan et le chèque qui l’accompagnait, Ménard s’est engagé à créer un site web pour continuer à attaquer la République populaire de Chine contre laquelle RSF s’acharne depuis déjà plusieurs années. Il ne fait pas doute que des transferts bancaires ont eu lieu entre Taipei et Paris où est installé le groupe français, parrainé (comme il a été contraint de le reconnaitre) par le gouvernement des États-Unis par l’intermédiaire de la National Endowment for Democracy et d l’International Republican Institute, en plus d’autres sources de financement occulte de la droite européenne.

D’un autre côté, le patron de RSF ne pouvait ignorer que le président taïwanais
Chen Shui-bian était l’objet d’accusations de corruption et de contrefaçon et a échappé à l’emprisonnement grâce à son immunité face aux poursuites pénales. Son épouse, Wu Shu-chen, a été aussi accusée de corruption dans le cadre d’une grande enquête sur des détournements de fonds au sein du Parti démocrate progressiste.

Selon une vaste étude au sujet de Taïwan publiée par le sociologue José Antonio Egido, « le gouvernement taïwanais poursuit la politique anticommuniste de ses prédécesseurs, comme le prouve l’appui politique (et sûrement financier) qu’offre la Fondation pour la démocratie de Taïwan à l’opposition (lire les mercenaires payés par Washington) contre-révolutionnaire cubaine ».

Taïwan s’est constitué au cours des années en un véritable nid de l’anticommunisme créé et protégé par les États-Unis. Pour l’expert, « la corruption n’est pas seulement une pratique de politique extérieure de ce régime mais bien un héritage de la Chine de Tchang Kaï-chek que l’on s’efforce de préserver ».

Visiblement heureux de se retrouver face à d’aussi généreux admirateurs, Ménard fait l’éloge du régime de Taïwan qu’il a qualifié de « meilleur exemple de la démocratie asiatique », rapportait Taiwan Info, un site web officiel du Ministère de l’information de l’île.

COMMENTAIRES  

10/04/2008 14:13 par Anonyme

Il y a encore plus grave dans tout cela. Si si, c’est possible car les salauds, il y en aura toujours :
C’est le silence assourdissant de tous les journalistes qui ont pignon sur rue... révélateurs de l’état catastrophique des médias...

10/04/2008 15:34 par Anonyme

Pleinement d’accord avec vous, complètement écoeurée par les oeillères de nos médias.

11/04/2008 12:24 par Sven

Evidemment, d’accord avec les messages précédents. Il y a un total aveuglement (complicité ?) des journalistes français. Cette omerta est aussi inquiétante que ces histoires de financement. Car Ménard nous dit qu’il a besoin des industriels-patrons de presse français pour soutenir sa cause dans les médias français. Et c’est donc pour cela qu’il prend le parti de pas s’occuper de la liberté de la presse en France.
Quelle tromperie ! Puisque ses financeurs sont en grande partie étrangers ! Pas un média n’a relevé ce paradoxe : lorsqu’une journaliste d’Inter s’est fait violemment secouée par les nervis de Serge Dassault, en pleine élection municipale, notre petit Robert Ménard n’a pas bronché ; et en ce moment que nous dit-il ? qu’il est inquiet pour les droits sociaux des chinois ! quel rapport avec la liberté de la presse ?
Ménard est un illuminé, ça c’est une certitude. Mais c’est surtout un type sacrément dangereux. Un type qui a fricoté avec l’extrême gauche et qui maintenant roule à fond pour l’ultra-libéralisme est capable de tout.

11/04/2008 01:50 par Yves

Bonjour,

Taiwan, pays de Chiang Kai-shek ? bastion de l’extrême-droite internationale ?
Bigre ! On n’est plus tout à fait sous le régime du Guomindang (KMT) comme parti unique. Pire que cela : il y a eu des élections présidentielles démocratiques, il y a 3 semaines seulement. Elles ont mis fin à 8 ans (2 mandats) de présidence Chen Shuibian, qui ne peut pas se représenter (ah, quelle dictateur donc !) et dont le successeur (Hsieh Hsiang-ting) du Parti Démocrate Progressiste (DPP, "indépendantiste" dans un pays déjà indépendant mais de statut officiel quelque peu informel sur le plan international) a été battu par Ma Yingjiu, le candidat du KMT. Mon épouse qui est verte (i.e. "indépendantiste") est très inquiète du résultat d’autant qu’en janvier dernier les élections législatives avaient renforcé la majorité KMT que le système électoral compliqué (en gros 75% majoritaire à 1 tour + 25% proportionnel) avait transformée en raz-de-marée en termes de nombre de sièges. Evidemment les médias occidentaux ont analysé les évènements en fonction de la position politique face à la Chine (DPP = "contre" la Chine/KMT = "pour") alors qu’autant que je sache ce sont les questions économiques qui ont été déterminantes. Je pense que Taiwan est plutôt comparable à la Corée du Sud en termes d’avancées politiques ; en revanche Taiwan n’a pas encore tout à fait exorcisé son passé de 50 ans de colonisation japonaise suivi par plusieurs décennies de domination du KMT c’est-à -dire de Chinois réfugiés du continent avec Chiang kai-shek. Or de la colonisation japonaise a émergé une élite autochtone que le Guomindang a cherché à liquider physiquement ("incident" du 28 février 1947 ayant fait des dizaines de milliers de morts) ce qui a polarisé le paysage politique pour des décennies en dépit de l’incontestable développement économique. En gros le DPP est l’héritier du mouvement démocratique issu de cela.

Le régime du KMT a évolué à partir de la fin des années 1970 pour différentes raisons, liées aussi bien à l’évolution générale des pays en développement de la région que pour faire face à l’isolement politique par rapport à la Chine. Cela s’est traduit par la prise du pouvoir de Lee Teng-hui qui a utilisé les rouages du KMT pour imposer la démocratisation et la "localisation" (Taiwan aux Taiwanais - venus en grande majorité de Chine du Sud mais anciennement et largement mélangés aux Aborigènes bien que le sujet ait été tabou jusqu’à récemment - par opposition aux Continentaux venus en 1949). En 2000 pour la 2ème élection présidentielle démocratique le candidat du KMT, Lien Chan, a été battu par Chen Shui-bian du DPP. D’une certaine mesure Lee Teng-hui avait atteint son but, à la plus grande rage des vieux de la vieille du KMT qui ne s’y sont pas trompés et lui ont réservé le plus mauvais accueil. Peu après Lee Teng-hui a été le fondateur officieux d’un nouveau parti (Tailian) militant pour l’"indépendance" (traduire : transformer l’appellation "République de Chine" héritière de Chiang Kai-shek en république de Taiwan).

Pour autant l’arrivée au pouvoir de Chen shui-bian a été le début des difficultés pour le DPP qui a du assumer les contraintes du pouvoir exécutif alors que jusque-là il était dans l’opposition permanente. Il a donc déçu tout en gardant des ennemis puissants ayant pour le moins une grande surface financière (le KMT passe pour le parti politique le plus riche du monde), d’autant qu’avec le système électoral des législatives, le KMT a toujours conservé une majorité, même mince, pendant les deux mandats de Chen. Il ne s’est évidemment pas gêné de mettre sans cesse des bâtons dans les roues du gouvernement, et cela a bien marché si on en juge par les résultats d’il y a 3 semaines, en ce que le KMT était largement coresponsable des problèmes économiques attribués au DPP. Mais le KMT possède de nombreux médias à Taiwan et peut faire croire des tas de choses, y compris faire voir la paille dans l’oeil de Chen alors que de nombreuses poutres sont du côté du KMT.

Pour autant l’histoire n’est pas terminée et il n’est pas du tout sûr que cette sorte de "restauration" (concentration apparente de tous les pouvoirs, exécutif et législatif, au KMT) fasse de Taiwan un nouveau Singapour car les Taiwanais n’ont pas cette mentalité. La démocratie est je pense un acquis, comme en Corée ou au Japon. On est probablement plus proche du cas américain (sous Clinton le Congrès et le Sénat étaient républicains puis sous le premier mandat de Bush tous les pouvoirs semblaient concentrés du même côté, maintenant on a l’alternance côté Congrès/Sénat et on est bien parti pour l’avoir au niveau du président). Toutefois Il y a encore des reliquats de l’ancien régime comme les achats de voix (et là le DPP est un enfant de choeur comparé au KMT) mais qui sont probablement communs à de nombreux pays ex-émergents, je doute que là -dessus Taiwan soit plus corrompu que par exemple la Turquie. Sans parler de nos propres histoires de chaussettes.

Quant à la Chine je doute qu’elle tienne tant que cela à "libérer" Taiwan, j’ai l’impression qu’elle s’accommoderait bien d’un pays indépendant neutre. En revanche d’une part elle ne veut pas que Taiwan serve de base étrangère insubmersible à proximité de ses côtes, d’autre part la rhétorique sur la "question de Taiwan" lui sert de carte utile sur un plan intérieur aussi bien qu’international. J’ai au contraire l’impression que les Taiwanais ne "vendent" pas assez bien leur pays surtout connu pour sa sage place dans l’économie mondialisée (électronique, informatique... quoiqu’Acer déçoit) alors que Taiwan est aussi Formose, la belle île, qui regorge de richesses autres et menacées : par exemple les paysages et la biodiversité, ou aussi les cultures minoritaires (Hakkas et Aborigènes) menacées par l’uniformisation. Même le taiwanais, langue d’origine de la majorité de la population, perd du terrain face au mandarin et si cela continue ainsi il sera minorisé comme l’occitan (provençal, là où nous habitons). Et pour une fois sur ces points, comme sur d’autres tels que les émissions de gaz à effet de serre par habitant, Pékin n’y est pour rien.

A part cela les dangers qui guettent Taiwan dans l’immédiat me semblent surtout économiques : le KMT qui est pour moi surtout le parti des affaires, prêche logiquement pour une (encore) plus grande ouverture vis-à -vis de la Chine, les délocalisations seront donc amenées à croître et multiplier. Et, quel que soit le caractère rhétorique de l’antagonisme avec Pékin, cette accentuation de la déjà grande dépendance économique ne semble pas une bonne chose. Si on y ajoute certains ajustements nécessaires comme le prix de l’essence (maintenu artificiellement bas contrairement à ce que j’ai vu en Corée) les temps risquent d’être durs.

Voilà mon point de vue sur Taiwan que je connais par ma belle-famille, à la réserve près que je n’y ai pas séjourné de manière prolongée. C’est pour moi une vraie démocratie (si tant est qu’on puisse employer ce terme) et son gouvernement, KMT ou DPP, utilise les canaux qu’il juge utile pour faire valoir ses intérêts. Cela peut être les intérêts de l’Etat plutôt que du peuple mais là encore ce n’est pas forcément pire que chez nous. Et sur les frégates la corruption était bien là au coeur de l’Etat... français. Ce qui est dommage c’est que le peuple, ou plutôt les peuples, de Taiwan, ne présentent pas mieux leur pays pour ce qu’il est, Formose la belle île, plutôt que pour ce qu’il a. Mais c’est là un problème universel.

Bonne soirée

Yves

12/10/2008 02:35 par Anonyme

A Yves et à tous,

Les personnes massacrées en février 1947 à Taiwan par le KMT n’étaient ni des indépendantistes ni des personnes favorables au Japon, c’était des patriotes chinois. Ce massacre se produit, comme tant d’autres alors, dans le cadre de la guerre civile qui opposait l’insurrection patriotique-communiste au régime KMT pro-impérialiste. Le KMT a commis le même genre de massacres partout en Chine, partout où il croyait deviner des agissements communistes ; le KMT luttait contre la fourberie, en somme, de communistes chinois. Imaginez le travail.

Les Taiwanais se sentaient alors tout à fait chinois. C’est une population qui vient, en grande partie, du Fujian chinois sur le continent.

Il est vrai que le régime taiwanais s’est un peu démocratisé, pendant la dernière décennie du XXème siècle. Mais c pas compliqué après 50 ans de répression ; le support physique des idées dissidentes, les militants de gauche, ont disparu. C un peu comme au Chili : Cause toujours, mais l’armée veille au grain. La démocratie quoi qu’il en soi est bien relative. Essayez de trouver une photo de manif anti-américaine à Taiwan. Impossible. Essayez de trouver un propos anti-américain dans la presse. Impossible. La France à côté c’est très à gauche.

Ce qui est arrivé de plus grave à mon avis à Taiwan c’est le génocide culturel. Presque tout une population a perdu, en deux générations, sa langue et sa culture. Évidemment les grands spécialistes pro-occidentaux de la défense des peuples opprimés n’ont jamais trouvé deux minutes pour manifester leur indignation, ni dans la presse, ni dans l’université. Rien. Le message implicite des intellectuels ultra-sensibles était : Dictateurs Tchang, père et fils, massacrez tranquille ; nous nous chargeons de parler d’autre chose. Certains faisaient même l’éloge du régime taiwanais devant des journalistes avenants.

En effet cependant que les intellectuels organiques présentaient alors Taiwan comme un fabuleux tigre asiatique à imiter, des villages entiers étaient rasés. Presque tous les villages ont perdu leur nom d’origine pour se voir imposer un nom en mandarin. (Cela n’est jamais arrivé en République populaire de Chine, ni même pendant la révolution culturelle.)

Il est de toute façon oiseux de parler de la vie politique taiwanaise si on fait abstraction de son rôle dans la stratégie impérialiste d’encerclement de la Chine. Les bases militaires états-uniennes dans les îles du détroit de Taiwan, lesquelles se trouvent beaucoup plus près du continent que de l’île, sont tout ce qui intéresse les stratèges impérialistes. Il semble clair que, comme pour la Corée, ce sont les États-Unis qui n’ont pas intérêt à la normalisation, parce que dans ce cas leurs bases militaires seraient considérées importunes ; comme des bases militaires iraniennes entre l’île de Ré et l’Hexagone, un peu bizarre pour le moins, même si l’Iran n’a certainement les capacités militaires des États-Unis.

Il est vrai que le DPP, le parti des SPP, a qq chose de plus local et de plus pragmatique, mais c tout conjoncturel. C la même dynamique qui a existé depuis toujours dans les dispositifs impérialistes. Le monde est plein de ces anciennes échelles impérialistes, c l’histoire de Pondichéry, de Mayotte, de Djibouti, pour la France, c l’histoire de Macao pour le Portugal, c l’histoire de Singapour pour les Britanniques, c l’histoire de Ceuta et Melilla pour l’Espagne, c’est l’histoire de la Zone du Canal de Panama pour nos amis Américains, etc.

Bref, pour éviter la normalisation les États-Unis sont prêts à promouvoir n’importe quel mouvement qui contribuerait à cet effort, des nationalistes taiwanais, des indigénistes pacificiens, des nostalgiques de la Chine d’avant 1949, des nostalgiques de la Chine d’avant 1912, et même des japonistes si on veut.

Philippe Vartin

Mon épouse n’est pas taiwanaise

13/04/2008 10:24 par Anonyme

la Chine à malheureusement cessé d’etre communiste progressivement depuis la mort de Mao

13/04/2008 23:47 par gilbert

A propos de Ménard et de RSF il y avait aujourd’hui une pleine page du "Parisien" ou "Aujourd’hui Dimanche" qui leur était consacrée.
Concernant le financement de cette organisation par la NED et autres organismes du gouvernement US, révélées notamment par le livre de Maxime VIVAS, Ménard essaie de s’en tirer en répondant :
" Et, pourquoi pas le KGB ?"

Il est donc clair qu’il ne peut pas démentir de façon crédible le fait qu’il est financé par les organisations susvisées.

Il serait en outre dangereux pour Ménard d’engager des poursuites judiciaires car cela aurait pour effet de faire apparaître au grand jour et surtout aux yeux du grand public le scandale de ce financement.

Le fait que Taïwan ait financé ou finance RSF n’est pas étonnant, même si l’on note de meilleures relations entre la RPC et Taiwan suite aux récentes élections dans ce pays.

17/04/2008 18:16 par VR

Je suis moi-même designer, je comprends donc qu’un chèque de 100.000USD soit tentant juste pour la réalisation d’un website :)

Mon studio est basé à Shanghai, vu les faibles coûts des salaires nous pourrions même produire une centaine de website pour Taiwan. Mon équipe chinoise serait enchantée :)

Design To The People !

20/04/2008 11:26 par titipariso

actuellement RSF mene une campagne contre la politique du gouvernement chinois au Tibet . les JO sont intrumentalisés par le PC chinois, eux qui clament de ne pas meler la politique et JO !!! et finance largement les mouvements qui leur sont favorable
Nous sommes pour un Tibet libre, pour une Chine pacifique et fraternelle.Tous ceux qui vont dans cette direction sont bien venus
Semer la zizanie, diviser pour gouverner(ex le bocottage des produit made in France-pourquoi la France seulement..)...on connait.Que tous les démocrates y compris ceux de Chine bien sur se donnent la main.

20/04/2008 13:37 par taiwan democratie

Pays connu pour son appui aux régimes de droite les plus récalcitrants ?
Mais Taiwan est une démocratie ! Une vraie démocratie puisque le parti du président sortant, objet d’un scandale et de nombreuses manifestations dans les rues a perdu cette élection.

Taiwan au contraire n’est soutenu par aucun pays de taille importante, de peur de heurter la Chine communiste.

28/04/2008 20:53 par Anonyme

démocratie = corruption et n’importe quoi
dictature = corruption et efficacité
RSF = Repporteur sans foie

13/05/2008 18:24 par citizen

je savais bien que cet exiciter de menard n’etait pas franc et quand je pense qu’il est arriver a ce faire passer pour victime chez ruquier quel robert connard ce type

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