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"Idéologie et appareils idéologiques d’État. (Notes pour une recherche)". (III)

Une première partie amenait à la question de la reproduction de la force de travail et, à travers celle-ci, de façon très générale à cette autre question : qu'est-ce qu'une société ? La seconde partie reprenait la thèse marxiste de l'organisation de toute formation sociale selon l'image spatiale "infrastructure-superstructure", qui conduisait à distinguer l'appareil d'État de l'exercice du pouvoir d'État, et à distinguer leur fonction répressive de leur fonction idéologique. Le philosophe dégageait à la suite le concept d'Appareil Idéologique d'État (AIE). Il commence, dans cette troisième partie (découpage de notre fait, que la densité du propos appelle), par faire le point ; puis il avance la thèse selon laquelle, dans la société bourgeoise, l'École (couplée avec la Famille) est l'Appareil idéologique largement dominant, celui qui permet la reproduction de la force de travail. Ensuite, dans une quatrième partie à venir, il étudiera à fond (par un de ces longs détours si riches et qui lui sont familiers) la question qui passionne parce qu'elle est souvent rencontrée dans les propos mais non moins souvent laissée dans le vague : qu'est-ce donc que l'Idéologie ? M.D.

SUR LA REPRODUCTION DES RAPPORTS DE PRODUCTION

Nous pouvons alors répondre à notre question centrale, restée pendant de longues pages en suspens : comment est assurée la reproduction des rapports de production ?

Dans le langage de la topique (Infrastructure - Superstructure) nous dirons : elle est, pour une grande part [12], assurée par la superstructure, juridique, politique et idéologique.

Mais puisque nous avons considéré comme indispensable de dépasser ce langage encore descriptif, nous dirons : elle est, pour une grande part [13], assurée par l’exercice du pouvoir d’État dans les Appareils d’État, l’Appareil (répressif) d’État d’une part, et les Appareils idéologiques d’État d’autre part.

On voudra bien tenir compte de ce qui a été dit précédemment, et que nous rassemblons maintenant sous les trois traits suivants :

1. Tous les Appareils d’État fonctionnent à la fois à la répression et à l’idéologie, avec cette différence que l’Appareil (répressif) d’État fonctionne de façon massivement prévalente à la répression, alors que les Appareils Idéologiques d’État fonctionnent de façon massivement prévalente à l’idéologie.

2. Alors que l’Appareil (répressif) d’État constitue un tout organisé dont les différents membres sont centralisés sous une unité de commandement, celle de la politique de lutte des classes appliquée par les représentants politiques des classes dominantes qui détiennent le pouvoir d’État, - les Appareils Idéologiques d’État sont multiples, distincts, « relativement autonomes » et susceptibles d’offrir un champ objectif à des contradictions exprimant, sous des formes tantôt limitées et tantôt extrêmes, les effets des chocs entre la lutte des classes capitaliste et la lutte des classes prolétarienne, ainsi que leurs formes subordonnées.

3. Alors que l’unité de l’Appareil (répressif) d’État est assurée par son organisation centralisée unifiée sous la direction des représentants des classes au pouvoir, exécutant la politique de lutte des classes des classes au pouvoir, - l’unité entre les différents Appareils Idéologiques d’État est assurée, le plus souvent dans des formes contradictoires, par l’idéologie dominante, celle de la classe dominante.

Si on veut bien tenir compte de ces caractéristiques, on peut alors se représenter la reproduction des rapports de production [14] de la manière suivante, selon une sorte de « division du travail ».

Le rôle de l’appareil répressif d’État consiste essentiellement, en tant qu’appareil répressif à assurer par la force (physique ou non) les conditions politiques de la reproduction des rapports de production qui sont en dernier ressort des rapports d’exploitation. Non seulement l’appareil d’État contribue pour une très grande part à se reproduire lui-même (il existe dans l’État capitaliste des dynasties d’hommes politiques, des dynasties militaires, etc.), mais aussi, et surtout, l’appareil d’État assure par la répression (depuis la force physique la plus brutale jusqu’aux simples ordres et interdits administratifs, à la censure ouverte ou tacite, etc.), les conditions politiques de l’exercice des Appareils Idéologiques d’État.

Ce sont eux en effet qui assurent, pour une grande part, la reproduction même des rapports de production, sous le « bouclier » de l’appareil répressif d’État. C’est ici que joue massivement le rôle de l’idéologie dominante, celle de la classe dominante, qui détient le pouvoir d’État. C’est par l’intermédiaire de l’idéologie dominante, qu’est assurée l’« harmonie » (parfois grinçante) entre l’appareil répressif d’État et les Appareils Idéologiques d’État, et entre les différents Appareils Idéologiques d’État.

Nous sommes ainsi conduits à envisager l’hypothèse suivante, en fonction même de la diversité des appareils idéologiques d’État dans leur rôle unique, car commun, de la reproduction des rapports de production.

Nous avons en effet énuméré, dans les formations sociales capitalistes contemporaines, un nombre relativement élevé d’appareils idéologiques d’État : l’appareil scolaire, l’appareil religieux, l’appareil familial, l’appareil politique, l’appareil syndical, l’appareil de l’information, l’appareil « culturel », etc.

Sous l’Ancien régime

Or, dans les formations sociales du mode de production « servagiste » (dit communément féodal), nous constatons que, s’il existe un appareil répressif d’État unique, formellement très semblable, non seulement depuis la Monarchie absolue, mais encore depuis les premiers États antiques connus, à celui que nous connaissons, le nombre des appareils idéologiques d’État est moins élevé et leur individualité différente. Nous constatons par exemple qu’au Moyen Age l’Église (appareil idéologique d’État religieux) cumulait alors nombre de fonctions aujourd’hui dévolues à plusieurs appareils idéologiques d’État distincts, nouveaux rapport au passé que nous évoquons, en particulier des fonctions scolaires et culturelles. À côté de l’Église existait l’Appareil Idéologique d’État familial, qui jouait un rôle considérable, sans commune mesure avec celui qu’il joue dans les formations sociales capitalistes. L’Église et la Famille n’étaient pas, malgré les apparences, les seuls Appareils Idéologiques d’État. Il existait aussi un Appareil Idéologique d’État politique (les États Généraux, le Parlement, les différentes factions et Ligues politiques, ancêtres des partis politiques modernes, et tout le système politique des Communes franches puis des Villes). Il existait aussi un puissant appareil idéologique d’État « pré-syndical », si nous pouvons risquer cette expression forcément anachronique (les puissantes confréries des marchands, des banquiers, et aussi les associations des compagnons, etc.). L’Édition et l’Information elles-mêmes ont connu un incontestable développement, ainsi que les spectacles, d’abord parties intégrantes de l’Église, puis de plus en plus indépendantes d’elle.

Or, dans la période historique pré-capitaliste que nous examinons a très larges traits, il est absolument évident qu’il existait un appareil idéologique d’État dominant, l’Église, qui concentrait en elle non seulement les fonctions religieuses, mais aussi scolaires, et une bonne partie des fonctions d’information et de « culture ». Si toute la lutte idéologique du XVIe au XVIIIe siècle, depuis le premier ébranlement de la Réforme, s’est concentrée dans une lutte anticléricale et antireligieuse, ce n’est pas par hasard, c’est en fonction même de la position dominante de l’appareil idéologique d’État religieux.

La Révolution et ses suites

La Révolution française a eu avant tout pour objectif et résultat non seulement de faire passer le pouvoir d’État de l’aristocratie féodale à la bourgeoisie capitaliste-commerciale, de briser en partie l’ancien appareil répressif d’État et de le remplacer par un nouveau (ex. l’Armée nationale populaire), -mais aussi de s’attaquer à l’appareil idéologique d’État no 1 : l’Église. D’où la constitution civile du clergé, la confiscation des Biens d’Église, et la création de nouveaux appareils idéologiques d’État pour remplacer l’appareil idéologique d’État religieux dans son rôle dominant.

Naturellement, les choses ne sont pas allées toutes seules : à preuve le Concordat, la Restauration, et la longue lutte de classe entre l’Aristocratie foncière et la bourgeoisie industrielle dans tout le cours du XIXe siècle, pour l’établissement de l’hégémonie bourgeoise sur les fonctions remplies naguère par l’Église : avant tout par l’École. On peut dire que la bourgeoisie s’est appuyée sur le nouvel appareil idéologique d’État politique, démocratique-parlementaire, mis en place dans les premières années de la Révolution, puis restauré après de longues luttes violentes, quelques mois en 1848, et durant des dizaines d’années après la chute du Second Empire, afin de mener la lutte contre l’Église et s’emparer de ses fonctions idéologiques, bref pour assurer non seulement son hégémonie politique, mais aussi son hégémonie idéologique, indispensable à la reproduction des rapports de production capitalistes.

C’est pourquoi, nous nous croyons autorisés à avancer la Thèse suivante, avec tous les risques que cela comporte. Nous pensons que l’appareil idéologique d’État qui a été mis en position dominante dams les formations capitalistes mûres, à l’issue d’une violente lutte de classe politique et idéologique contre l’ancien appareil idéologique d’État dominant, est l’appareil idéologique scolaire.

Cette thèse peut sembler paradoxale, s’il est vrai que pour tout le monde, c’est-à-dire dans la représentation idéologique que la bourgeoisie tenait à se donner à elle-même et aux classes qu’elle exploite, il semble bien que l’appareil idéologique d’État dominant dans les formations sociales capitalistes ne soit pas l’École, mais l’appareil idéologique d’État politique, à savoir le régime de démocratie parlementaire assorti du suffrage universel et des luttes des partis.

Pourtant l’histoire, même récente, montre que la bourgeoisie a pu et peut fort bien s’accommoder d’appareils idéologiques d’État politiques différents de la démocratie parlementaire : l’Empire, no 1 ou no 2, la Monarchie à Charte (Louis XVIII, Charles X), la Monarchie parlementaire (Louis-Philippe), la démocratie présidentielle (de Gaulle) pour ne parler que de la France. En Angleterre, les choses sont encore plus manifestes. La Révolution y a été particulièrement « réussie » du point de vue bourgeois, puisque, à la différence de la France, où la bourgeoisie, du fait d’ailleurs de la sottise de la petite noblesse, a dû accepter de se laisser porter au pouvoir par des « journées révolutionnaires », paysannes et plébéiennes, qui lui ont coûté terriblement cher, la bourgeoisie anglaise a pu « composer »avec l’Aristocratie, et « partager » avec elle la détention du pouvoir d’État et l’usage de l’appareil d’État pendant très longtemps (paix entre tous les hommes de bonne volonté des classes dominantes !). En Allemagne, les choses sont encore plus frappantes, puisque c’est sous un appareil idéologique d’État politique où les Junkers impériaux (symbole Bismarck), leur armée et leur police, lui servaient de bouclier, et de personnel dirigeant, que la bourgeoisie impérialiste a fait son entrée fracassante dans l’histoire, avant de « traverser » la république de Weimar et de se confier au nazisme.

Nous croyons donc avoir de fortes raisons de penser que, derrière les jeux de son Appareil Idéologique d’État politique, qui occupait le devant de la scène, ce que la bourgeoisie a mis en place comme son appareil idéologique d’État no 1, donc dominant, c’est l’appareil scolaire, qui a, en fait, remplacé dans ses fonctions l’ancien appareil idéologique d’État dominant, à savoir l’Église. On peut même ajouter : le couple École-Famille a remplacé le couple Église-Famille.

Pourquoi l’appareil scolaire est-il en fait l’appareil idéologique d’État dominant dans les formations sociales capitalistes et comment fonctionne-t-il ? .

Qu’il suffise pour le moment de dire :

1. - Tous les appareils idéologiques d’État, quels qu’ils soient, concourent tous au même résultat : la reproduction des rapports de production c’est-à-dire des rapports d’exploitation capitalistes.

2. - Chacun d’entre eux concourt à cet unique résultat de la manière qui lui est propre. L’appareil politique en assujettissant les individus à l’idéologie politique d’État, l’idéologie « démocratique », « indirecte » (parlementaire) ou « directe », (plébiscitaire ou fasciste). L’appareil d’information en gavant par la presse, la radio, la télévision tous les « citoyens » des doses quotidiennes de nationalisme, chauvinisme, libéralisme, moralisme, etc. De même pour l’appareil culturel (le rôle du sport dans le chauvinisme est de premier ordre), etc. L’appareil religieux en rappelant dans les sermons et autres grandes cérémonies de la Naissance, du Mariage et de la Mort que l’homme n’est que cendre, sauf s’il sait aimer ses frères jusqu’à tendre l’autre joue à celui qui gifle la première. L’appareil familial... N’insistons pas.

3. - Ce concert est dominé par une partition unique, troublée à l’occasion par des contradictions (celles des restes des anciennes classes dominantes, celles des prolétaires et de leurs organisations) : la partition de l’Idéologie de la classe actuellement dominante, qui intègre dans sa musique les grands thèmes de l’humanisme des Grands Ancêtres, qui ont fait, avant le Christianisme, le Miracle grec, et après, la Grandeur de Rome, la Ville éternelle, et les thèmes de l’Intérêt particulier et général, etc. Nationalisme, moralisme et économisme.

4. - Pourtant, dans ce concert, un appareil idéologique d’État joue bel et bien le rôle dominant, bien qu’on ne prête guère l’oreille à sa musique : elle est tellement silencieuse ! Il s’agit de l’École.

Elle prend les enfants de toutes les classes sociales dès la Maternelle, et dès la Maternelle, avec les nouvelles comme les anciennes méthodes, elle leur inculque, pendant des années, les années où l’enfant est le plus « vulnérable », coincé entre l’appareil d’État famille et l’appareil d’État école, des « savoir-faire » enrobés dans l’idéologie dominante (le français, le calcul, l’histoire naturelle, les sciences, la littérature), ou tout simplement l’idéologie dominante à l’état pur (morale, instruction civique, philosophie). Quelque part vers la seizième année une énorme masse d’enfants tombe « dans la production » : ce sont les ouvriers ou les petits paysans. Une autre partie de la jeunesse scolarisable continue : et vaille que vaille, fait un bout de chemin pour tomber en route et pourvoir les postes des petits et moyens cadres, employés, petits et moyens fonctionnaires, petits-bourgeois de toute sorte. Une dernière partie parvient aux sommets, soit pour tomber dans le demi-chômage intellectuel, soit pour fournir, outre les « intellectuels du travailleur collectif », les agents de l’exploitation (capitalistes, managers), les agents de la répression (militaires, policiers, politiques, administrateurs, etc.) et les professionnels de l’idéologie (prêtres de toute sorte, dont la majorité sont des « laïques » convaincus).

Chaque masse qui tombe en route est pratiquement pourvue de l’idéologie qui convient au rôle qu’elle doit remplir dans la société de classe : rôle d’exploité (à « conscience professionnelle », « morale », « civique », « nationale » et a-politique hautement « développée ») ; rôle d’agent de l’exploitation (savoir commander et parler aux ouvriers : les « relations humaines »), d’agents de la répression (savoir commander et se faire obéir « sans discuter » ou savoir manier la démagogie de la rhétorique des dirigeants politiques), ou de professionnels de l’idéologie (sachant traiter les consciences avec le respect c’est-à-dire le mépris, le chantage, la démagogie qui conviennent, accommodés aux accents de la Morale, de la Vertu, de la « Transcendance », de la Nation, du rôle de la France dans le Monde, etc.).

Bien sûr, nombre de ces Vertus contrastées (modestie, résignation, soumission d’une part, cynisme, mépris, hauteur, sûreté, grandeur, voire beau-parler et habileté) s’apprennent aussi dans les Familles, à l’Église, à l’Armée, dans les Beaux Livres, dans les films, et même sur les stades. Mais aucun appareil idéologique d’État ne dispose pendant autant d’années de l’audience obligatoire (et, c’est bien la moindre des choses, gratuite...), 5 à 6 jours sur 7 à raison de 8 heures par jour, de la totalité des enfants de la formation sociale capitaliste.

Or c’est par l’apprentissage de quelques savoir-faire enrobés dans l’inculcation massive de l’idéologie de la classe dominante, que sont pour une grande part reproduits les rapports de production d’une formation sociale capitaliste, c’est-à-dire les rapports d’exploités à exploiteurs et. d’exploiteurs à exploités. Les mécanismes qui produisent ce résultat vital pour le régime capitaliste sont naturellement recouverts et dissimulés par une idéologie de l’École universellement régnante, puisque c’est une des formes essentielles de l’idéologie bourgeoise dominante : une idéologie qui représente l’École comme un milieu neutre, dépourvu d’idéologie (puisque... laïque), où des maîtres respectueux de la « conscience » et de la « liberté » des enfants qui leur sont confiés (en toute confiance) par leurs « parents » (lesquels sont eux aussi libres, c’est-à-dire propriétaires de leurs enfants) les font accéder à la liberté, la moralité et la responsabilité d’adultes par leur propre exemple, les connaissances, la littérature et leurs vertus « libératrices ».

J’en demande pardon aux maîtres qui, dans des conditions épouvantables, tentent de retourner contre l’idéologie, contre le système et contre les pratiques dans lesquels ils sont pris, les quelques armes qu’ils peuvent trouver dans l’histoire et le savoir qu’ils « enseignent ». Ce sont des espèces de héros. Mais ils sont rares, et combien (la majorité) n’ont même pas le commencement du soupçon du « travail » que le système (qui les dépasse et écrase) les contraint de faire, pis, mettent tout leur cœur et leur ingéniosité à l’accomplir avec la dernière conscience (les fameuses méthodes nouvelles !). Ils s’en doutent si peu qu’ils contribuent par leur dévouement même à entretenir et nourrir cette représentation idéologique de l’École, qui rend aujourd’hui l’École aussi « naturelle » et indispensable-utile, et même bienfaisante à nos contemporains, que l’Église était « naturelle », indispensable et généreuse à nos ancêtres d’il y a quelques siècles.

De fait, l’Église a été aujourd’hui remplacée par l’École dans son rôle d’Appareil idéologique d’État dominant. Elle est couplée avec la Famille, tout comme autrefois l’Église était couplée avec la Famille. On peut alors affirmer que la crise, d’une profondeur sans précédent, qui ébranle à travers le monde le système scolaire de tant d’États, souvent conjointe à une crise (déjà annoncée dans le Manifeste) qui secoue le système familial, prend un sens politique, si l’on considère que l’École (et le couple École-Famille) constitue l’Appareil idéologique d’État dominant, Appareil jouant un rôle déterminant dans la reproduction des rapports de production d’un mode de production menacé dans son existence par la lutte de classes mondiale...

Louis Althusser

Première partie : http://www.legrandsoir.info/ideologie-et-appareils-ideologiques-d-etat-notes-pour-une-recherche-i.html

Deuxième partie : http://www.legrandsoir.info/ideologie-et-appareils-ideologiques-d-etat-notes-pour-une-recherche-ii.html

Troisième partie : http://www.legrandsoir.info/ideologie-et-appareils-ideologiques-d-etat-notes-pour-une-recherche-iii.html

Quatrième partie : http://www.legrandsoir.info/ideologie-et-appareils-ideologiques-d-etat-notes-pour-une-recherche-iv.html

Cinquième partie : http://www.legrandsoir.info/ideologie-et-appareils-ideologiques-d-etat-notes-pour-une-recherche-v.html

»» http://classiques.uqac.ca/contempor...
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En finir avec l’eurolibéralisme - Bernard Cassen (dir.) - Mille et Une Nuits, 2008.
Bernard GENSANE
Il s’agit là d’un court ouvrage collectif, très dense, publié suite à un colloque organisé par Mémoire des luttes et la revue Utopie critique à l’université Paris 8 en juin 2008, sous la direction de Bernard Cassen, fondateur et ancien président d’ATTAC, à qui, on s’en souvient, le "non" au référendum de 2005 doit beaucoup. La thèse centrale de cet ouvrage est que l’« Europe » est, et a toujours été, une machine à libéraliser, au-dessus des peuples, contre les peuples. Dans "La fracture (…)
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Quand je suis arrivé au pouvoir, les multinationales recevaient 82% des revenus de nos matières premières et nous 18%. Aujourd’hui c’est l’inverse ! J’ai fait ce qu’il y avait à faire pour mon peuple. J’attends maintenant qu’on m’assassine comme ils ont fait avec Chavez.

Evo Morales, Président de la Bolivie

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