Les difficultés de la Grèce en raison de la politique destructrice de l’Europe continue. Effectivement, par 153 voix sur 300, les réformes publiques ont été votées par le parlement.
Le jeudi 18 juillet 2013, très tôt le matin, le parlement Grecque a voté une nouvelle réforme sur l’impôt et la fonction publique. La majorité Parlementaire, droite et gauche, ont voté pour ces réformes. Syriza et quatre autres partis ont voté contre. Un peu avant, des manifestations ont eu lieu pour dénoncer ces réformes, mais aussi pour protester contre la visite du ministre des finances Allemand, Wolfgang Schauble.
L’Union européenne et le Fond monétaire international, avaient demandé à la Grèce de « réduire » la taille de sa fonction publique. Pour ces agents du service publique, cela se présente sous forme de mutation, pour les policiers municipaux, les enseignants ou les gardiens d’écoles. Ils devront travailler huit mois, avec un salaire réduit et subiront ces mutations, sans refus possible, sous peine de perdre leurs emplois. Dans un premier temps, c’est plus de 10.000 fonctionnaires qui vont être touchés. Ce chiffre s’élèvera à 25.000 d’ici la fin de l’année. Avec cette loi, le Parlement s’assure la sécurisation et le contrôle des 6,8 milliards d’euros, qui ont été débloqués par l’union européenne et le fonds monétaire international. L’Allemagne a donné son « feu vert » mais en insistant sur le fait que la Grèce devait, en retour de cette aide, amplifier ses réformes. Alexis Tsipras, un des dirigeants de la gauche radicale Grecque, a dénoncé ces mesures comme des « sacrifices humains ». Antonis Samaras, le premier ministre Grecque, a évidement promis à la Grèce des « jours meilleurs ».
Le premier ministre a annoncé une baisse de la TVA de 10% pour la restauration. Cette baisse devrait atteindre les 13% dans quelques mois. Cette mesure concernant la TVA est à l’essai, car, selon le gouvernement Grecque : « si l’évasion fiscale continue, et si rien ne se passe sur les prix dans les restaurants, la TVA sera remontée à 23%. ». Ces réformes publiques avaient déclenché des manifestations qui ont rassemblé 4000 personnes selon la police, ainsi qu’un rassemblement de 15000 personnes. Ces réformes s’ajoutent à un moment de la Grèce ou l’austérité détruit le moral des Grecques : les baisses salariales, les hausses d’impôts, l’augmentation du chômage etc. En Grèce, le chômage atteint le chiffre effrayant de 23%. Le président de l’Euro groupe, Jeroen Dijsselbloem, a déclaré : « la Grèce avait mis en œuvre de façon satisfaisante les actions prioritaires requises pour le prochain versement » concernant le programme d’assistance financière. Et continue : « à l’exception d’une action dont l’adoption par le Parlement Grec devrait avoir lieu le jeudi 25 juillet. Quand ce processus sera conclu de manière satisfaisante, le fond de secours de la zone euro sera autorisé à verser la prochaine tranche, d’un montant de 2,5 milliards euros ».
Nekatorios Chargidis, un agent d’entretien, qui travaille à Pallini dans la banlieue d’Athènes, a déclaré avec des larmes aux yeux : « ils ont détruit tous nos rêves. Qu’est-ce qu’on va pouvoir dire à nos enfants ? ».
Jimmy Dalleedoo