C’est l’irruption de Syriza et la peur de la contagion qui ont poussé les dirigeants européens à relancer ce débat.
Les révélations qui tombent comme à Gravelotte depuis six mois -grâce au courageux Edward Snowden, qui entrera dans l’Histoire- sur les dimensions invraisemblables de la surveillance américaine au sein-même de la "famille occidentale" apportent un éclairage nouveau.
Elles placent les dirigeants européens face à un dilemme stratégique : assumer leur servilité atlantiste au grand jour, devant leurs concitoyens ou prendre enfin le taureau par les cornes pour s’émanciper de la tutelle cynique de Washington.