Dans son rapport de Pékin du 17 novembre dernier, l’Agence Internationale de l’Energie a reconnu l’existence du pic pétrolier (peak oil). Il était temps... Les (rares) articles de la presse française qui s’attarde (rapidement) sur la question reprennent en choeur l’optimisme de façade de l’Agence. En effet, il n’y a pas d’autres sources de pétrole et aucune qui puisse être exploitée d’ici 2030 assurant le même niveau délirant de production que le "tout pétrole" permettait jusque-là ; les énergies non-conventionnelles (gaz bitumeux et autres) sont du pétrole non-abouti (donc moins efficaces), lentes et très coûteuses à exploiter ; d’ailleurs pour activer les machines permettant de les exploiter il faut... du pétrole ; les centrales nucléaires sont vieillissantes partout et les caisses de l’Etat sont vides pour les rénover. Mais pourquoi nous obstinons-nous dans l’impasse du nucléaire ? Rappel sur les dangers de la menace nucléaire.