Plus de dix années se sont écoulées depuis l’écrivain Alexandre Zinoviev (1) a comparé la Russie capitaliste à un « lièvre à cornes », « lièvre », apparemment, parce que dans ces premières années du rétablissement capitaliste, la nouvelle bourgeoisie de la Russie, en une voie d’intégration de son pays dans la « pyramide » impérialiste mondiale, et essayant d’assurer sa position à l’intérieur, elle cédait facilement aux exigences des États-Unis et d’autres puissances. Et cela, malgré le fait qu’elle avait hérité de l’Union Soviétique un arsenal tout puissant (d’où le « cornu »).