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Auteur : Brandon TURBEVILLE

11 signes pour reconnaitre une opération sous fausse bannière (false flag)

Brandon TURBEVILLE

Tout au long de l'histoire, diverses versions d'attentats sous fausse bannière ("false flag" en anglais, terme que je garderai dans la traduction) ont été utilisées avec succès par les gouvernements pour diriger la force du peuple vers la finalité recherchée par la classe dirigeante. Selon les époques, la finalité peut être la guerre ou la restriction des libertés civiles privées et des droits humains basiques ou un agenda économique.

En fait, les false flags peuvent prendre toute une variété de formes – nationales ou en rapport avec la politique étrangère, à petite ou grande échelle, économiques ou politiques, et avec de nombreux autres buts qui peuvent souvent se fondre les uns dans les autres. Chacun peut servir un dessein spécifique et peut être ajusté et adapté en vue de ce dessein spécifique selon ce qu'exigent les conditions de la communauté. Par exemple, l'attaque aux armes chimiques qui a eu lieu en août 2013 en Syrie peut servir d'exemple pour un false flag à l'étranger prévu pour stimuler la ferveur des américains vers la guerre, sur la base de la Responsability to Protect (ou R2P, le Devoir de Protection, établi en 2005 par les Nations-Unies, NdT) comme pour le golfe du Tonkin. Au plan national, un false flag à grande échelle comme celui du 11 septembre peut servir à susciter un soutien massif du public pour la guerre et une volonté populaire d'abandonner des libertés civiles, une procédure (…) Lire la suite »