Amies et amis,
Mesdames et Messieurs,
Je remercie les organisateurs du colloque pour leur aimable invitation. C’est, en effet, la quatrième fois que j’ai l’occasion de parler de cette tribune, mais la première fois en qualité de Premier ministre.
Au nom de quel accord européen, de quel traité, de quel sur-pouvoir, de quel principe osent certains parler d’acte unilatéral, argument qu’osent aussi répéter machinalement certains individus au sein même de ce Parlement ? S’ils le font juste pour nous faire peur, notre réponse est simple : Nous n’avons pas peur et nous ne laissons pas intimider À rapprocher du titre des Échos : "Réformes en Grèce : Merkel et Hollande recadrent Alexis Tsipras"
Camarades,
Nous sommes au début d’un long et difficile combat, unis non seulement par le programme sur lequel le peuple grec nous a accordé sa confiance, mais aussi par les principes, les valeurs fondamentales, les idées et l’histoire de la gauche, par notre volonté de servir le peuple et le pays, par nos relations franches et ouvertes avec les travailleurs, avec ceux qui créent et inventent l’avenir, par notre attachement à la démocratie et à la justice sociale, par la mobilisation solidaire du peuple autour de revendications mûres, qui donnent son vrai sens au mot progrès.
La Grèce a obtenu hier [vendredi 21 février 2015] dans le cadre de ses négociations un succès considérable en Europe. Au cours d’une négociation dure et difficile, – et peut-être première véritable négociation – nous avons fixé des objectifs, nous avons tenu un discours cohérent, nous avons fait preuve de détermination mais aussi de flexibilité, pour atteindre enfin notre objectif principal.