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Auteur : Samin TIRES

Ceux qui pleurent et ceux qui savourent la mort de Fidel Castro ou le baromètre de la morale.

Samin TIRES

Fidel Castro est mort. C’est l’heure du jugement, chacun à son avis et tout le monde (ou presque) commente l’évènement. Il est difficile d’être objectif et raisonné avec un personnage aussi passionnant et passionné. Qui pour mesurer et comment, le bien et le mal ? Comment apprécier la trace qu’il laisse dans l’Histoire de notre planète. Cuba appartient aux Cubains et ils réussiront seuls à faire le bilan et à en tirer les conclusions, mais, pour nous qui n’y vivons pas, il suffit d’observer froidement ceux qui pleurent et ceux qui savourent à travers le monde pour comprendre ce qu’est la révolution cubaine et son leader.

En France, par exemple, on entend et on lit ici et là l’élite bien-pensante de pseudos intellectuels et de pseudos journalistes totalement déconnectés de la réalité de leurs propres peuples qui se permettent de juger et de consoler le pauvre petit peuple cubain qui n’a su se débarrasser du tyran. Les philosophes autoproclamés qui écrivent dans les pages du journal Le Monde sur les violences du régime castristes dans les années soixante quand la France torturait et tuait des milliers d’algériens. Ou ceux, plus tristes encore, qui en vidéo sur youtube se font passer pour des fervents défenseurs de la véracité historique en s’appuyant sur des anecdotes de voyage, ceux-là qui parlent comme les livres qu’ils sont à peine bons à écrire mais qui excellent à les vendre. Ils sont toutefois moins virulents que les anticommunistes primaires que l’on peut lire dans les pages du Figaro, qui s’amusent à comparer Castro à Hitler ou qui prennent en témoignages les descendants des latifundistas (…) Lire la suite »