Tout au long de mes onze années comme conseiller municipal et de mes huit années comme membre du Parlement écossais, j'ai défendu de nombreuses causes ; je me suis souvent retrouvé dans des cellules de commissariat, sur des lignes de piquets, dans des manifestations et j’ai fait l’objet d’attaques virulentes dans les grands titres et les éditoriaux des journaux.
J’étais fier de ces attaques qui me rappelaient les paroles de Keir Hardie, le député travailliste qui fut le premier dirigeant de la classe ouvrière. Il disait que lorsque la presse vous attaque, cela signifie que vous faites quelque chose de bien.
C'est peut-être cela qui m'a rendu très populaire auprès des étudiants journalistes en quête d’interviews pour leur cursus. Des conférenciers m'invitaient régulièrement à prendre la parole devant des étudiants journalistes. Je leur donnais alors le même conseil qu'aujourd'hui à quiconque s'intéresse au journalisme ou à la collecte d'informations : lisez John Pilger.
Pilger (…)Lire la suite »
Les Torys, leurs bailleurs de fonds milliardaires et leurs courtisans dans les médias grands publics parlent rarement de la ’lutte des classes’ parce qu’ils sont trop occupés à la mener.
Le 'criminel de guerre' Tony Blair avait l'habitude de répéter avec suffisance que parler de lutte de classe n'était plus pertinent au 21ième siècle car la société avait évolué et qu'il n’était plus possible d'utiliser des termes aussi antagonistes. La 'lutte des classes est terminée' a déclaré le converti 'Tory Blair*' en septembre 1999. Quelle foutaise ! Je me souviens m'être levé pour demander à l'un des acolytes enthousiastes de Blair au Parlement écossais, le Premier ministre Donald Dewar, s'il était d’accord avec la déclaration de Blair sur la fin de la lutte des classes et si oui, 'qui l’avait gagnée' ? Dewar n’a pas su quoi dire et, comme d'habitude, il a évité la question tout en soutenant son Nouveau Messie Travailliste.
La guerre de classe est loin d'être terminée, et l''austérité' décrétée par le gouvernement de coalition Tory/Libéral, élu en 2010 à la suite du krach bancaire de 2008, était évidemment la continuation sous un autre nom de la guerre de classe menée par (…)Lire la suite »