Un pays qui vit sous le joug de l’impérialisme voit ses richesses pillées. Par conséquent, ses dirigeants ne peuvent pas répondre dignement aux besoins de la population en développant une économie nationale et des services tels que la sécurité alimentaire, la santé ou encore l’éducation. Certes, des dirigeants libérés des chaînes de l’impérialisme peuvent toujours accaparer les richesses sans en faire profiter leur peuple. Reste que la lutte contre l’impérialisme est une première étape incontournable. Si bien que pour les progressistes occidentaux, lutter contre cet impérialisme est le premier devoir de solidarité avec les pays du Sud. D’autant plus que c’est auprès de leurs propres dirigeants que les progressistes occidentaux peuvent avoir le plus d’influence. Ce débat sur le rôle des intellectuels occidentaux est fondamental. L’historien Yadullah Shahibzadeh y contribue en analysant dans cet article deux déclarations d’intellectuels et universitaires occidentaux qui entendent manifester leur solidarité avec les manifestants iraniens. (IGA)