La Serbie est le théâtre d'un vaste mouvement de protestations dont le terreau est légitime, particulièrement pour la jeunesse. Mais la Serbie a aussi été le laboratoire des révolutions colorées et garde encore un réseau très actif d'acteurs inféodés au soft power étasunien. Y a-t-il un risque de voir les revendications populaires détournées pour servir un agenda dont les objectifs ne sont pas démocratiques ? (I'A)