Le Président et le Premier Ministre cubains sont intervenus à la télévision, le jeudi 8 octobre dernier, et ont donné de nombreuses informations sur trois sujets : l’affrontement du pays avec la pandémie de Covid-19, les actions visant à atténuer les effets de la recrudescence du blocus états-unien qui depuis 2019 a imposé 121 nouvelles sanctions à l’île, et l’annonce de la mise en œuvre de la réorganisation qui, avec la suppression des subventions généralisées et une réforme des salaires et des pensions, permettra l’unification monétaire et de change, devenue le nœud gordien de la stratégie économique approuvée aux sixième et septième congrès du Parti Communiste après un large débat populaire.
Lors de l‘intervention, la décision a été rendue publique de passer treize des seize territoires du pays à la nouvelle normalité post-pandémique, Cuba présentant des indicateurs très favorables qui le permettent : un taux de létalité (personnes décédées pour cent malades) de 2,079 %, soit (…)Lire la suite »
On a vu durant ces dix, douze dernières années, échouer les prédictions, pourtant très répandues, sur l’avenir de Cuba.
L’abandon du pouvoir par Fidel, sa mort, l’arrivée au gouvernement d’une génération qui n’est pas celle qui a fait triompher la révolution, les difficultés économiques du Venezuela, autant de motifs pour que le main Stream médiatique annonce de façon récurrente la fin de la révolution cubaine
Apolitisme généralisé, perte majoritaire des valeurs solidaires, économie financée par le chavisme, autant de choses dites et répétées durant la dernière période pour parler de Cuba et faire de l’objectif des Etats-Unis, durant ces soixante ans, une prophétie académique ou journalistique .
Les faits disent tout autre chose. Le départ de Fidel de la tête de l’Etat cubain n’a pas entraîné l’effondrement de la révolution et sa mort à placé au premier rang des centaines de milliers de jeunes qui proclamaient « Je suis Fidel » ; Depuis avril 2018, il y a à Cuba un (…)Lire la suite »
Les Départements du Trésor et du Commerce des États-Unis ont annoncé le 16 mars un volet de mesures (1) qui modifient les sanctions économiques contre Cuba, le quatrième depuis la mise en route le 17 décembre 2014 d'un processus de nouvelles relations. Il s'agit aussi d'un tapis rouge que le président Obama déroule sous ses pieds à la veille de sa visite à Cuba.
Dorénavant, les Etatsuniens ne seront plus obligés de voyager en groupe et leur flux va augmenter puisque les liaisons aériennes sont rétablies. Les douze catégories de personnes autorisées à voyager ne sont pas étendues et la loi maintient l'interdiction de faire du tourisme. Les voyageurs devront se consacrer « à temps complet à des activités éducatives destinées à améliorer le contact avec le peuple cubain, à appuyer la société civile ou à promouvoir l'indépendance du peuple cubain vis à vis des autorités de leur pays ». Ils devront conserver toute documentation liée aux transactions de leur voyage et « la part (…)Lire la suite »
Lors d'une conférence de presse tenue au Panama en avril dernier, après le sommet des Amériques, Barack Obama affirmait qu'il ne visait pas « un changement de régime » à Cuba. Cependant, dans une interview accordée à Yahoo News, à la veille du premier anniversaire de ce que les États-Unis désignent comme « une nouvelle ère » le président étasunien a réclamé une « transformation substantielle » de la société cubaine, en faisant une condition pour présenter « au Congrès des arguments plus forts pour éliminer l'embargo ».
Dans son interview à Yahoo, Obama réitère les clichés habituels des administrations précédentes sur les libertés et les Droits de l'homme et se déclare hostile à ce que les entreprises d'état soient la « force économique dominante ». Il s'oppose ainsi à l'opinion majoritaire des Cubains qui ont participé à la discussion des règles qui régissent les changements économiques dans l'ile.
Malgré ces déclarations, l'investissement d'une entreprise étasunienne dans la (…)Lire la suite »
Le 18 septembre dernier, pour la seconde fois, les présidents Barak Obama et Raul Castro se sont entretenus au téléphone des relations entre Cuba et les États-Unis. Le même jour expirait le délai fixé par l'officine du gouvernement des États-Unis, le bureau des transmissions vers Cuba (OCB), pour présenter des scénarios de télévision destinés à « parodier des personnalités publiques, des hommes politiques, fonctionnaires, artistes, membres reconnus de la société civile cubaine, présents dans la sphère politique et civile et largement connus dans toute l'île ».
L'OCB reçoit du gouvernement des États-Unis 30 millions de dollars par an pour produire et envoyer de la propagande à Cuba. Si l'on y ajoute les 20 millions que le Département d'état consacre aux « programmes d'appui à la démocratie à Cuba » - et que le Congrès veut porter à 30 millions l'an prochain ( une part significative de ces fonds servant à recruter dans l'île des personnes qui poursuivent les mêmes buts que l'OCB)– (…)Lire la suite »
Nouvelles après nouvelles, les actes allant à l’encontre du bon déroulement du second sommet de la Communauté d’États latino-américains et caribéens (CELAC) à La Havane ont échoué les uns après les autres, contestés par la réalité.
Malgré l’énorme puissance médiatique placée à l’encontre de Cuba longtemps avant que l’événement n’ait lieu et malgré les pressions et les conspirations pour le faire échouer, le résultat a eu l’effet d’un rouleau compresseur qui a écrasé les politiques et les actions qui se sont développées aux États-Unis.
Avant l’inauguration, dans les médias et sur les sites internet liés à la politique de Washington contre Cuba, toujours avec « des sources qui demandent à garder l’anonymat », on parlait de l’absence de présidents qui assisteront à l’événement dans sa quasi-totalité. Dans le cas de Panama, l’explication officielle de l’absence du président était l’échéance au premier février de la prorogation des négociations du conflit avec l’entreprise espagnole qui élargit le Canal, mais ils ont envoyé un ministre du gouvernement, démentant les propos de l’agence EFE et des médias de Miami.
La tentative de faire une actualité de la présence protocolaire du Secrétaire Général de l’OEA au (…)Lire la suite »
Le gouvernement équatorien a expliqué dans une longue déclaration le fondement juridique de sa décision d'accorder l'asile dans son ambassade à Londres, au fondateur de Wikileaks, Julian Assange.
Immédiatement, tous les médias se sont emparés de l'histoire centrée sur le conflit diplomatique entre l'Équateur et le Royaume-Uni et les menaces de ce dernier pour envahir l'ambassade équatorienne à arrêter et extrader Assange vers la Suède, où il fait face à des accusations de viol présumé.
Toutefois, à l'exception de l'Amérique latine réseau de télévision Telesur, pratiquement aucun média n'a souligné que le principal accusateur d'Assange en Suède, Anna Ardin, a des liens avec ce pays en matière de diplomatie, ayant été boursière à l'ambassade de Suède en l'Argentine et des liens avec les activités que les États-Unis - les plus touchés par les révélations de Wikileaks - financent pour un « changement de régime » à Cuba.
La déclaration du gouvernement équatorien insiste sur le (…)Lire la suite »
Une dépêche de l'Agence EFE - publiée dans le quotidien espagnol El Mundo - nous informe que le film The Ghost Writer a reçu le prix de la Critique Cinématographique Internationale, pour l'année 2010, décerné lors de l'ouverture du Festival de Cinéma de San Sebastian (Espagne). L'absence du metteur en scène du film - Roman Polanski - et le qualificatif de « paranoïaque » que lui colle l'actrice Olivia Wiliams constituent l'essentiel de l'information. Grâce à cette dépêche, nous voilà informés sur la « minijupe noire » que portait l'actrice Wiliams et sur son « large sourire », mais nous ne connaîtrons rien du sujet du film qui a valu à Polanski l'Ours d'Argent au Festival du Film de Berlin.
Nous lisons attentivement, écarquillons les yeux et n'apprenons rien d'autre que ceci, des lèvres de l'actrice : « Vous tous qui connaissez ce film vous savez qu'il en est l'auteur au sens fort, qu'il est l'auteur de tous ses aspects. S'il avait pu fabriquer les décors ou mettre au point les (…)Lire la suite »