Dimanche 5 juin : Ollanta Humala remporte l’élection présidentielle au Pérou, avec plus de 51,5 % des voix. Son adversaire, Keiko Fujimori, reconnaît sa défaite le 6 juin. La lointaine Amérique latine va de nouveau faire les frais de la malinformation, pour ne pas dire de la désinformation, de la part de certains médias français. Le Monde s’est une fois de plus illustré.
« Le conflit israélo-palestinien est souvent décrit comme unique et exceptionnel, ne ressemblant que très peu aux autres conflits coloniaux, passés et présents. Pourtant, pour le sionisme, comme pour d’autres projets de colonialisme de peuplement comme la colonisation britannique de l’Irlande ou la colonisation européenne de l’Amérique du Nord, de l’Afrique du Sud ou de l’Australie, l’impératif est de contrôler la terre et ses ressources - et de déplacer les habitants autochtones. (…) La Conférence Past is Present : Settler Colonialism in Palestine, entend mettre en avant le colonialisme de peuplement comme paradigme central à partir duquel comprendre la Palestine ».
Alors que le gouvernement britannique vient de présenter des excuses officielles, 38 ans après le Bloody Sunday de Derry, le gouvernement israélien annonce la mise en place d’une "commission d’enquête" sur l’attaque sanglante contre la Flottille de Gaza. Les réflexions qui suivent entendent montrer qu’au-delà d’un simple hasard de calendrier, l’Histoire est peut-être, sous nos yeux, en train de bégayer. (...)