Depuis la fenêtre de chez moi, à Caracas, j'ai une vue interminable sur les milliers de petites maisons de couleurs qui composent le Barrio San Agustàn. Doté d'une tradition culturelle et musicale forte, ce quartier populaire n'a pourtant jamais eu la faveur des media commerciaux, qui en guise de culture ont toujours préféré passer les potins mondains des stars hollywoodiennes. Bref, à travers ces media, les quelques cent mille personnes qui peuplent San Agustàn n'existent pas. Et pourtant, je les vois de ma fenêtre...
Un peu plus loin, au delà de la colline du Barrio, il y a Tripoli, la Libye et de tristes évènements dont le dénouement est encore loin d'être fini. Il ne s'agit pas ici d'analyser ce qui ce passe sur la rive sud de la méditerranée, et précisons le tout de suite il ne s'agit pas de défendre les exactions du dirigeant libyen mais de s'attacher à comprendre la position d'Hugo Chavez et de la diplomatie vénézuélienne en réaction aux affrontements en Libye. Alors que (…)Lire la suite »