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Auteur : Sergio RODRIGUEZ GELFENSTEIN

Une pensée critique. Dix choses curieuses au temps du coronavirus en Amérique Latine.

Sergio RODRIGUEZ GELFENSTEIN

Le 15 avril 2020 Confrontés à la pandémie de coronavirus, certains personnages ont curieusement réagi. Cela vaut la peine de relever quelques unes de ces réactions pour mieux comprendre la position de chaque acteur dans la lutte contre le virus :

1. La Chine a envoyé une aide humanitaire à l'Amérique latine. Parmi les pays où la coopération chinoise est arrivée, il y a le Venezuela, qui a reçu une équipe de huit spécialistes chinois pour épauler le pays face à la crise sanitaire. L'équipe était composée de médecins et de scientifiques ayant vécu l'expérience du traitement du virus pendant son pic le plus élevé dans le pays asiatique. Avec eux, 22 tonnes de matériel médical sont arrivées, dont 500 000 tests rapides, des respirateurs, des combinaisons de protection, des lunettes, des masques et des gants. Avant cette dernière aide, 55 tonnes de matériel médical étaient déjà arrivées et d'autres sont attendues. La Bolivie a reçu de la société chinoise Alibaba un don de fournitures médicales comprenant 100 000 embouts buccaux, 20 000 kits de réactifs pour tests viraux et cinq respirateurs. L'Argentine a reçu 2 500 tests de diagnostic, 5 000 combinaisons de protection, 66 000 masques, 2 000 gants et 53 thermomètres (…) Lire la suite »

Allo, Bureau du Groupe de Lima ?

Sergio RODRIGUEZ GELFENSTEIN

Le texte en espagnol est de Sergio Rodríguez Gelfenstein

Allo, Bureau du Groupe de Lima ? Oui, bonsoir. Que désirez-vous ? S’il vous plaît, je voudrais parler au président du Pérou. Il ne peut pas répondre. Il est très occupé et il est en train d’essayer qu’on ne le mette pas sur la liste des présidents corrompus que l’on emprisonne. Imaginez-vous que l’un d’entre eux se suicide. Ah, excusez-moi. Pas de problème. Est-ce que je peux parler au président de l’Argentine ? Il ne peut pas répondre. Il prépare ses valises parce qu’il s’en va. Il part en voyage ? Oui, il va laisser la Casa Rosada parce qu’ils lui ont mis une raclée aux élections, ce qui lui a donné des cernes, des rides et une exacerbation de son mode de perturbation habituel. Bon, mettez-moi en communication avec le président du Chili. Il ne peut pas répondre. En ce moment, il est à l’anniversaire de son petit-fils et ensuite se dirige vers sa maison pour se cacher protégé par les forces armées et la police apeurés par les grandes manifestations d’étudiants (…) Lire la suite »