Le sac de cinq kilos de riz a atteint 25 reals (5 euros). Avec cela, le président de l'association des supermarchés a conseillé aux Brésiliens de manger des macaronis. L'insignifiante bouteille d'huile de soja, qui était autrefois un adjuvant commun dans les rayons des magasins et des gondoles, jouit aujourd'hui d'un statut de célébrité et est vendue pour huit reals.
C'est tellement étrange qu'on verra bientôt les vendeurs de petits patés se mettre à vendre du jus de pâté.
Le dollar, qui était jusqu'à récemment le passeport pour la consommation de biens importés, a explosé à 5,61 reals ces dernières semaines. Le peuple blagueur et sans complaisance, qui a maudit pour douze générations Dilma Rousseff lorsque le billet vert atteignait les 4,05 réals, regarde passivement la monnaie brésilienne fondre, tandis qu'il traque les dangereux communistes imaginaires et réclame à grands cris de la chloroquine contre le virus chinois.
Il n'est pas nécessaire de trop continuer cette prose, (…)Lire la suite »