Depuis le début de la guerre à Gaza, des collectifs et syndicats demandent à travers le monde l’arrêt des livraisons d’armements vers Israël. Des entreprises françaises aussi ont des liens avec l’industrie militaire israélienne.
Depuis cinq mois, les bombardements et les actions militaires menées par Israël à Gaza suscitent des manifestations partout dans le monde. Au-delà de la condamnation morale d’une offensive au lourd bilan humain côté palestinien, ce mouvement porte aussi une revendication concrète : la fin des livraisons d’armements militaires à Israël.
Les États-Unis, en particulier, ont continué à alimenter l’arsenal de l’armée israélienne de manière continue depuis le début de la guerre. Certes, en Israël, « les lignes de production de l’industrie de l’armement fonctionnent 24 heures sur 24 », a déclaré le ministre de la Défense Yoav Gallant. Mais sans les armements des alliés, les opérations militaires ne pourraient peut-être pas se poursuivre avec la même intensité.
Le mouvement syndical a été en première ligne sur ce sujet. Dès novembre, les dockers de Barcelone des syndicats OEPB et USTP ont tenté de bloquer les navires d’armements destinés à Israël. Un comité de travailleurs du port de (…)Lire la suite »