Sophie Robert, réalisatrice et productrice, estime que la psychanalyse a contribué, par ses théories, à la protection des coupables d'inceste.
Ce dont ils se défendent, affirmant que Freud aurait posé l’interdit de l’inceste à la base de la construction humaine. C’est un mensonge. La théorie œdipienne dit au contraire que le « désir d’inceste » serait constitutif du développement psychique du tout petit. Les psychanalystes freudo-lacaniens adultifient le bébé à qui ils prêtent des désirs sexuels incestueux. Dans mon film Le Phallus et le Néant, une dizaine de psychanalystes défendent le caractère érotique des pulsions sexuelles des tout-petits dont l’intensité « n’aurait rien à envier à celle des adultes ». Jean-Pierre Winter précise que « l’interdit de l’inceste est un interdit qui s’adresse à l’enfant, donc ce que fait le parent c’est pas le problème ».
La faute à Œdipe ?
Ce désir d’inceste, calqué sur une lecture mal comprise du mythe grec d’Œdipe n’a jamais existé que dans l’esprit de Freud en proie aux distorsions de réalité liées à la cocaïne. Malgré 70 ans de dénégations de la part des biologistes, les (…)Lire la suite »