Une théorie sociale et évolutionnaire des maladies humaines et des douleurs chroniques
Nous aimons penser que nous sommes tout à fait différents des fourmis et des abeilles. Selon nous, les fourmis et les abeilles sont des automates qui obéissent à des signaux chimiques et physiques et chaque individu de la colonie a une place qui détermine ses caractéristiques physiques adaptées à la fonction qu'il exerce.
Nous faisons la distinction entre ces colonies d'insectes et les mammifères qui, selon nous, ont un bien plus haut degré d'individualité. Nous aimons croire que les troupeaux et les hordes de mammifères sont composés d'individus qui ont "choisi" de vivre ensemble et de coopérer. Nous refusons généralement de considérer que les caractéristiques physiques de ces individus ont un rapport avec la hiérarchie du pouvoir dans la communauté en question.
Mais les humains, les primates, les fourmis et les abeilles pourraient être beaucoup plus proches que nous voulons l'admettre.
Il y a un domaine de recherche scientifique qui montre à quel point nous faisons erreur. (…)Lire la suite »