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Auteur : Abel PRIETO

Abel Prieto : "Le concept politique de privatisation est absolument exclu à Cuba" (CubaDebate)

Atilio BORON, Abel PRIETO

« Obama est, sans doute, une personne avec plus de capacités. Mais tout est une trame de pouvoir » avertit Abel Prieto, une voix de poids dans le processus révolutionnaire. « Les changements à Cuba n’impliquent pas le retour au capitalisme » insiste-t-il. Prieto, actuellement député et ex-ministre de la culture de Cuba est venu à Buenos Aires en Juillet dernier pour participer à des activités académiques.

Atilio Boron : Je voudrais pour commencer, te demander une réflexion sur la place importante que la révolution Cubaine à toujours accordé à la culture, ce qui est souvent éclipsé par l’accent presque exclusif qui est mis sur les transformations économiques et politiques mises en œuvre depuis le début de la révolution. Abel Prieto : Atilio, souviens toi de cette phrase de Fidel , quand il a dit qu’une révolution ne peut être que fille de la culture et des idées .Un concept très Martien et très Gramscien à la fois et qui a beaucoup à voir aussi avec les idées du Che, au sujet de la création d’un homme nouveau, et c’est ce qui définit réellement la transformation socialiste de l’être humain et son environnement .Ce que la révolution cubaine a réellement apporté (d’une façon ou d’une autre, avec des zigzags, des reculs, des difficultés, des obstacles qui paraissaient parfois insurmontables) c’est l’hégémonie des idées du socialisme en termes culturels. Qu’est-ce qui a permis au (…) Lire la suite »