Depuis début avril le Brésil vit les plus sombres moments politiques depuis le dernier coup d’Etat de 1964. Cette fois-ci pas de forme militaire, mais sous couvert d’un processus juridique supposément légal, la droite brésilienne a obtenu dimanche 17 avril, l’ouverture à la Chambre des Députés de la procédure de destitution de la Présidente Dilma Rousseff (PT, parti des travailleurs), élue démocratiquement 2014 pour son second mandat.