RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Auteur : Norman POLLACK

Quand le New York Times cessera-t-il de se mettre à genoux ?

Les dollars US sont responsables du bain de sang en Egypte (Counterpunch)

Norman POLLACK

Est-ce que j’ai tort de m’en prendre au New York Times ? Non, c’est un microcosme des idées, des projets et des assomptions de l’Impérialisme étatsunien qui a toujours une double face comme Janus, surveillant et intervenant à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du pays, imposant au dehors un cadre mondial d’hégémonie idéologique, politique et économique et au dedans un capitalisme sans freins et des inégalités de classe sans cesse croissantes. On ne peut pas, et c’est vrai aussi pour le Times, séparer les deux, être "progressiste" dans un domaine d’activité du gouvernement et réactionnaire dans l’autre - et c’est vrai aussi pour tous ceux qui rapportent ou analysent les actions de l’état. La politique étasunienne est un tout, elle a une corps capitaliste et des tentacules militaires.

Qu'est-ce que tout cela a à voir avec ce qui se passe actuellement en Egypte, le massacre de gens désarmés par ceux à qui les États-Unis fournissent des armes ? J'ai répondu à cette question dans le titre, les énormes subventions militaires consenties à des dictateurs pendant des années pour des raisons complexes qui vont de la stratégie géopolitique – la progression commerciale et financière capitaliste étatsunienne dans le marché mondial – à des raisons forts simples : l'amour du militarisme pour lui-même et la recherche de militaires qui fassent de bons compagnons et qui soient dociles. Pensez à l'École des Amérique de Fort Benning, en Géorgie, où se consomme le mariage de clones entraînés à tuer de sang froid. (Notez bien, Obama a échappé à cette éducation mais cela ne l'empêche pas d'envoyer des drones armés assassiner des populations civiles). Par conséquent, ce n'est pas surprenant que, devant l'annonce du massacre en Égypte, les États-Unis ne prennent pas de décision et se (…) Lire la suite »