Si le capitalisme traverse une crise économique profonde, il ne manque pas d’imagination pour aggraver les conditions d’exploitation des travailleurs. Ses têtes pensantes sont capables d’utiliser à la fois les évolutions technologiques – comme toutes celles qui tournent autour de la « numérisation », de la « dématérialisation » de l’économie, de la production – et les aspirations à sortir de l’exploitation salariale qui peuvent s’exprimer dans diverses couches de la société. Les petits-enfants de Mai 68 pris dans la « macronisation » des rapports de production...
L’« ubérisation » concentre tous les avantages de l’individualisation et de la précarisation du travail : totale dépendance dans les charges et l’organisation du travail, tous les « risques » économiques à la charge du travailleur, avec des pressions individualisées et leurs conséquences en termes de risques dans le travail et de risques psycho-sociaux, des salaires misérables, des « charges » sociales allégées pour les (…)Lire la suite »