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Auteur : Giorgio PARISI

Nouvelles énergies pour les élections européennes.

Giorgio PARISI

"Ce n’est que si la gauche change profondément elle-même, en coupant les ponts avec les praxis du passé, qu’elle arrivera à se présenter de façon crédible comme un sujet politique vraiment capable de changer profondément ce pays".

Il y a quelques jours Marco D'Eramo a écrit sur ce journal qu'Obama s'est adjugé les élections présidentielles quand il est arrivé à convaincre les électeurs que le changement, l'avenir, étaient de son côté. Sa candidature même était en soi le symbole du changement. Sur ces bases là , il est arrivé à constituer un mouvement fait de millions de personnes, qui se sont mobilisées, et en contribuant même financièrement à la campagne électorale. Notre gauche par contre donne une idée de vieux, de répétitif, alors qu'un parti autoritaire comme Forza Italia n'a pas perdu l'attraction de la nouveauté. Pour parler de nouveau avec le pays, pour vaincre de nouveau, la gauche doit communiquer un signal fort de discontinuité avec les pratiques politiques du passé, et commencer à expérimenter une nouvelle façon de faire la politique, au-delà des divisions actuelles. Les prochaines élections européennes sont une nécessité urgente de revanche et aussi une occasion unique ; mais pour la saisir (…) Lire la suite »
Sur la loi 133/2008

Italie : les suppressions des crédits à la recherche détruisent l’avenir.

Giorgio PARISI

"un pays qui oblige ses jeunes talents à émigrer détruit son propre avenir"

La loi 133, présentée en juin et approuvée en août dans l'indifférence quasi totale, prévoit deux dispositions extrêmement lourdes de conséquences pour l'université et la recherche : la réduction de 10% de l'organigramme des instituts de recherche, et l'arrêt quasi-total des embauches dans les universités pour les années à venir (un nouvel embauché pour cinq départs à la retraite), avec, parallèlement, la diminution des financements. Ce sont des dispositions terriblement préoccupantes. L'Italie est actuellement la lanterne rouge de l'Europe pour les activités de recherche et de développement. Le pourcentage de ces activités, par rapport au PIB, est d'un petit 1%, face à une moyenne européenne d'un large 2%. Le maigre investissement de l'Italie dans ce secteur est encore plus grave si on le compare à celui, nettement supérieur, des pays asiatiques émergents, en particulier de la Chine. Ce pays est souvent vu comme un danger parce qu'il produit des biens de consommation courante à (…) Lire la suite »