Alors que la tension monte à nouveau le long du 38e parallèle, la presse italienne, et occidentale en général, ressasse les sempiternels clichés dominants, à propos de la Corée du Nord, de son leader, de son appareil de pouvoir : missiles et bizarreries (supposées) du régime. Bien sûr, il y a des fusées, et, ces dernières années, leur “qualité” s’est même améliorée, tout comme les aspects de la société et du système politique nord-coréen se prêtent à des regards ébahis et à des lectures sensationnalistes ne manquent pas. Mais parlons de choses sérieuses, significatives sur les plans sociologique, anthropologique, politique et économique : rien à voir, entendons-nous bien, avec des bobards du genre : “tous les Coréens sont obligés de se coiffer comme Kim Jong-un”.
Que représente aujourd’hui Renzi ? Qu’est-ce que "son" parti démocratique ? Comment peut-on qualifier l’action de son gouvernement ? Après la grande manifestation de la CGIL (1) à Rome et le meeting de la Leopolda (2) à Florence, peut-être est-il plus facile d’apporter une réponse à ces questions.