Depuis les attentats de septembre 2001, les pays de l’Union Européenne avaient partagé avec les États-Unis des informations sur des transferts bancaires des citoyens européens. Hier ils l’ont repoussé malgré le lobby conservateur.
En désobéissant aux ordres des gouvernements des Etats membres, le Parlement Européen repousse un traité de lutte antiterroriste qui aurait permis aux États-Unis de continuer d'avoir accès à l'information sur les transferts bancaires.
Depuis les attentats de septembre 2001, les pays de l'Union Européenne avaient partagé avec les États-Unis des informations sur les transferts bancaires des citoyens européens. Selon Washington, il s'agit d'une mesure essentielle pour suivre le financement d'organisations terroristes et de cette façon empêcher des attaques. L'accord n'a jamais eu de caractère formel et l'accès à l'information fut unidirectionnel - les États-Unis pouvaient voir les données des citoyens européens mais pas vice versa.
Cet arrangement a été critiqué par divers parlementaires européens, puisqu'il a été conclu à portes fermées et dans le dos de la citoyenneté. Dans le passé, Washington a été accusé d'abus de pouvoir pour l'utilisation sans discernement de l'information. (…)Lire la suite »