Ce premier mai (2008) a été celui où, en Bolivie, on a assisté au paroxysme de la lutte des classes entre un bloc social des indigènes, paysans, travailleurs et pauvres des villes qui ont juré de défendre et d’approfondir le processus révolutionnaire dirigé par Evo Morales - le premier président indigène de l’Amérique latine - et le bloc colonial-bourgeois qui, appuyé par l’impérialisme étasunien, cherche à restaurer son pouvoir politique.