Ou l'ambiguité des généraux devant les attaques de Bolsonaro contre les institutions.
Il ne fait aucun doute que la participation de Bolsonaro à des activités de conspiration, réalisées ouvertement et diffusées en direct par les médias officiels du gouvernement, devrait être une autre nouvelle suffisante pour sa révocation immédiate de la présidence de la République (le 19 avril, Bolsonaro a reçu et encouragé une manifestation qui prônait la fermeture du Congrès et du STF - Suprême Tribunal Federal – Cour Suprême – et l'instauration d'une dictature militaire NDT).
Mais cela ne se produira pas.
D'abord parce que le Congrès et le STF, même s'ils sont poussés à agir, ne feront probablement que des discours grandiloquents, élogieux et stériles pour défendre la démocratie, l'harmonie entre les pouvoirs et bla-bla-bla...
Et même si les membres du Congrès et les ministres de la Cour suprême décidaient d'agir, ce serait dans la peur et ils verraient leurs capacités de prise de décision limitées par les militaires.
Il convient de rappeler que, depuis septembre 2018, (…)Lire la suite »