« C’est l’échec de la politique de diabolisation du FN, assure Denis Baupin. Il faut arrêter de jouer sur des fantasmes de la peur qui ne sont plus ressentis par les Français. Désormais, il faut lutter projet contre projet »
Élections : la bérézina des écologistes et de la gauche
Petit matin brun et pluvieux.
Ce ne sont plus des élections que nous avons dans ce pays, mais des catastrophes naturelles. En tout cas, c’est ce que l’on pourrait penser tant on nous rabat les oreilles avec le séisme ou le tsunami (c’est selon les allégories climatiques) des Européennes 2014. Ce qui est fort cocasse si l’on repense au grand silence médiatique qui a précédé la tempête électorale. Cela dit, chacun y va aujourd’hui de son interprétation au doigt mouillé et surtout, cherche qui pourrait bien porter le chapeau de cette débâcle pourtant maintes fois annoncée. Abstention, piège à cons !
Je dois avouer que c’est ma préférée de la matinée. Si le FN a remporté le morceau d’aussi (…)Lire la suite »
En première lecture, l'affaire DSK, c'est essentiellement beaucoup de bruit pour rien. Par contre, ce qui est significatif, c'est la teneur des réactions et l'absence totale de distanciation à l'information.
Fantasme masculin
DSK, c'est un homme, une vie, une oeuvre, le tout réduit à un acronyme bien parti pour rester dans les pages saumon de l'histoire, au chapitre pantalonnades. DSK, c'est l'antonyme du RSA, trois petites lettres qui parcourent tout le spectre de notre organisation sociale.
A ma droite " parce que c'est bien là la place qui lui correspond le mieux ", DSK, l'ex-futur-président, le toujours-maître-du-monde, l'homme blessé, lynché, lâché, le présumé innocent, dont la presse taisait depuis tant d'années les turpitudes. A ma gauche, le RSA, l'obole de l'infamie, la marque des ratés, des surnuméraires, des profiteurs dont la presse acharnée n'a de cesse de dénoncer le parasitage, cette caste de rentiers, de vautours, tous présumés coupables par défaut, (…)Lire la suite »