J’ai peur quand je vois,
Les forces propagatrices
De la foi mercantile offrir en sacrifice
Leurs frères aux violentes appétences des dieux de l’économie
d’expansion
Pour assouvir leur décadente marche vers les mondes pompeux de
l’élévation.
J’ai peur quand je vois,
Ceux qui parvenus par la faveur de la confiance populaire
À se faire ordonner grand dignitaire,
Renier leurs promesses et leurs qualités,
Attirés par les éclats du dogme de l’apparence cher aux prosaïques
chercheurs de félicité,
Pour se faire courtisans et serviles valets du déshonneur de maîtres
spécieux
dont les congratulations sont les gages d’obtention de miettes de leurs
pouvoirs captieux.
J’ai peur quand je vois,
Des enfants civilisés par des états prônant l’égalité
S’abîmer dans des rêves de paradis morbides issus de substances
prohibées
Dont certains font bon commerce ; et forts du pouvoir que leur procure
cette comminatoire manne :
Ils usurpent des trônes, imposent de démocratiques (…)Lire la suite »