Les Révolutions de Couleurs et quelques vérités de La Palice - Epilogue
Pas mal de ces « révolutions », promues sous le couvert de la non-violence, ont fini par forcer la « liberté et la démocratie » réclamées à coups de bombes et de missiles.
Depuis leur apparition, Cuba est dans le collimateur des révolutions colorées. Les instructions du Manuel de Gene Sharp parlent de démocratie, mais ce sont des processus pour déformer les exigences des droits de l’homme en leur faveur, et non pour les réaliser. Ils agissent en leur nom, puis les trahissent.
À Cuba, au Venezuela, ils utilisent ces techniques pour organiser ceux qui manifestent leur mécontentement avec les difficultés imposées aux systèmes politiques anticapitalistes, en exploitant les exigences qui leur sont prescrites comme modèle, tout en y mettant obstacle par des agressions.
Pour les pays d’Europe de l’Est et dans les anciennes Républiques soviétiques, puis dans de nombreux autres pays, l’objectif était de les remettre sous la zone d’influence de l’OTAN, en les plaçant dans l’orbite de (…)Lire la suite »
Le lecteur informé des événements en cours en Biélorussie trouvera certainement fondée la suspicion sur l’origine des techniques de révolution non violente appliquées dans ce pays.
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Sous le nom d’Otpor, (résistance), Srda Popovic, accompagné d’un condisciple, Slobodan Dinovic, qui par la suite s’appropriera les télécommunications serbes, organisa depuis 1998 un mouvement étudiant qui, appliquant les techniques du manuel de Gene Sharp, travailla avec ténacité, et fut un élément décisif dans la manipulation des manifestations étudiantes, jusqu’à obtenir la sortie du pouvoir de Slobodan Milosevic président alors de la République fédérale de Yougoslavie.
Ces actions furent les premières applications pratiques réussies d’une variante d’insurrection innovante artificiellement montée sur des manifestations initialement spontanées, et qui plus tard seraient connues sous le nom de coups d’Etats "en douce" ou "révolution de couleurs", ou "printemps".
Lorsque l’enquêtrice se rend (…)Lire la suite »
...que certains ignorent ou violent sciemment...
L’histoire démontre que la survie d’une Révolution, ou de tout système politique et social contestant l’impérialisme, dépend de la cohésion sociale et de la lutte unitaire au sein des institutions, soutenues par les majorités.
Pour aborder quelques-unes des raisons, sans prétendre embrasser les nombreux aspects du sujet qui répondent à cette question, et dans l’idée de susciter la réflexion, il est de rigueur de commencer par un peu de l’histoire récente et du rôle qu’y ont joué certains personnages.
Gene Sharp est l’auteur "à succès" d’un manuel qui expose 198 techniques pour réaliser une "révolution non violente" ou comme on l’appelle aussi, "douce", ou "colorée". (Nous verrons d’où vient cette dernière dénomination curieuse et sa relation avec Cuba. Traduites en plus de 30 langues, ces techniques ont été appliquées avec succès, pour ne citer que quelques pays, en Serbie, en Géorgie et en Ukraine.
Il est incontestablement (…)Lire la suite »