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Auteur : Jimmys LLAMA

Assaut contre Wikileaks (septième partie) : le réseau du renseignement US

Jimmys LLAMA
Après que le FBI a essentiellement orchestré le piratage de Stratfor par l'intermédiaire de leur informateur Hector Xavier Monsegur ('Sabu') et les pirates informatiques ont violé, pillé et effacé le contenu des serveurs de la société, le présumé membre de l'AntiSec Jeremy Hammond, a non seulement continué à pirater des systèmes pendant des mois, il espionnait involontairement sur d'autres pays au nom du gouvernement US. Selon le Daily Dot, Hammond a violé (ou tenté de violer) des bases de données contenant les « informations d'identification, les détails financiers et les e-mails privés de citoyens étrangers » dans plus de trente pays différents et chaque cible lui avait été désignée par Sabu. Au cours de son procès, Hammond n'a pas été en mesure de nommer publiquement ces cibles étrangères, mais peu après sa comparution devant le tribunal, Jacob Applebaum publia un lien vers la liste non expurgée et tweeta : « J'ai maintenant vu la liste non expurgée des cibles que le FBI a (…) Lire la suite »

Assaut contre Wikileaks (sixième partie) : les fichiers Stratfor et Syrie I

Jimmys LLAMA
Dans l'une des décisions judiciaires les plus spectaculaires de l'histoire récente, le Westminster Magistrates' Court britannique a confirmé la semaine dernière un mandat d'arrêt contre Julian Assange, qui découlait d'une enquête suédoise de 2010 qui a été close depuis. Malgré les protestations du public, deux décisions de l'ONU en faveur d'Assange et le fait que le Royaume-Uni a récemment révélé qu'il encourageait la Suède à maintenir l'enquête ouverte malgré volonté du procureur suédois de la clore en 2012, il semble que le Royaume-Uni continue d'exécuter les ordres de marche reçus de Washington, quelles que soient les implications. Bien sûr, il n'y a pas (encore) de preuves démontrant que les États-Unis se sont directement immiscés dans l'affaire et je pourrais broder autour mieux qu'un journaliste d'Intercept sous médocs prescrits par le gouvernement. Mais à la différence de Micah Lee, cette histoire a des éléments tangibles pour étayer une telle hypothèse, dont le fait que le (…) Lire la suite »

Assaut contre Wikileaks (cinquième partie) : L’ennemi intérieur

Jimmys LLAMA
Quelque chose qui ne cesse de m'étonner, c'est le manque de sérieux des médias grand public face aux attaques auxquelles Julian Assange et WikiLeaks ont été confrontés au fil des ans, mais comme je l'ai mentionné précédemment, le gouvernement des Etats-Unis a joué un rôle important dans le contrôle de la diffusion de l'information et je peux vous assurer que la dernière chose qu'ils veulent c'est que les gens soient informés sur les crimes qu'ils ont commis et tous ceux qu'ils ont retournés pour faire tomber Julian Assange. Prenons par exemple l'opération secrète du FBI en Islande. Si vous n'en avez jamais entendu parler ou si vous ne savez pas exactement de quoi il s'agit, prenez une tasse de café et attachez votre ceinture. Vous vous demandez comment le collectif de pirates Anonymous a pu jouer un rôle quelconque dans WikiLeaks ? Prenez un verre car, quelque part dans le monde, c'est l'heure de l'apéro. Et enfin, si vous n'avez jamais vu le film de Laura Poitras, Risk, laissez (…) Lire la suite »

Assaut contre Wikileaks (quatrième partie) : Poupées russes

Jimmys LLAMA
« Mensonges imbriqués. Vérité massacrée. » Dans le climat politique actuel, je ne peux penser à des termes plus appropriés pour illustrer les allégations selon lesquelles Julian Assange a travaillé pour le Kremlin ; le récit russe est un nid de mensonges fabriqué et propagé par Hillary Clinton, la DNC (organe dirigeante du Parti Démocrate - NdT) et l'État profond. En fait, l'État profond est 'imbriqué' dans les médias grand public et trompe le public depuis des décennies et la Russie n'est que l'un des mille mensonges qu'ils ont « propagandisés ». Ils ont passé des années à mener une guerre contre Assange avec l'aide de journalistes, de médias et même de gouvernements étrangers, apparemment chaque fois qu'ils le souhaitent. Des bénévoles traîtres de WikiLeaks aux mouchards du FBI en passant par un grand jury fédéral et une ordonnance secrète d'extradition, Assange a subi un barrage d'attaques ininterrompues qui ont diffamé sa personne, restreint sa liberté et nié le droit de (…) Lire la suite »

Assaut contre Wikileaks (troisième partie) : trahis pour l’argent et le pouvoir ?

Jimmys LLAMA
Lorsque la Freedom of the Press Foundation (FPF) fut créée à la fin de 2012, Wikileaks avait déjà fait face à un barrage d'attaques de la part des gouvernements américain et suédois, des médias et des studios de cinéma, d'anciens volontaires de Wikileaks, et d'institutions bancaires et financières comme PayPal, Visa et MasterCard, qui ont imposé un blocus financier contre Wikileaks en décembre 2010. Lorsque Julian Assange et John Perry Barlow ont décidé de créer la FPF, c'était en réponse directe au blocus illégal qui faisait perdre la majeure partie des revenus de Wikileaks. Étonnamment, après sa création, trois membres du conseil d'administration de la FPF se sont vus offrir des postes confortables de journaliste et de technicien grâce la haute bienveillance de Pierre Omidyar, dont l'entreprise PayPal était directement impliquée dans le blocus financier. De façon choquante, ils ont accepté. En 2007, le journaliste Glenn Greenwald a écrit, « Je pense qu'il est pertinent de (…) Lire la suite »

Assaut contre Wikileaks (deuxième partie) : Dans la ligne de mire.

Jimmys LLAMA
Tandis que Laura Poitras jouissait du succès de son dernier documentaire, The Oath, le deuxième film d'une trilogie qui inclut son documentaire de 2006 My Country My Country, Wikileaks était occupé à publier son premier document de Cablegate, Reykhjavik13 et la vidéo choquante Collateral Murder, qui montrait « le meurtre aveugle de plus d'une douzaine de personnes dans la banlieue irakienne de New Bagdad - dont deux journalistes de [l'agence de presse] Reuters ». Dans les semaines qui ont suivi la publication de Collateral Murder, le gouvernement des États-Unis a ouvert une enquête de grand jury sur Julian Assange parce que, comme tout le monde le sait, personne au sein du gouvernement n'aime quand on les interpelle sur leurs massacres, il faut donc s'attendre à devenir une cible. Un peu plus d'un mois après la publication par Wikileaks de Collateral Murder, le soldat américain Bradley Manning (connu aujourd'hui sous le nom de Chelsea Manning), la source présumée des journaux de (…) Lire la suite »

Assaut contre Wikileaks (première partie) : Freedom of the Press Foundation coupe les donations à Wikileaks

Jimmys LLAMA

Voici la première d’une série d’articles sur Wikileaks. Julian Assange a lui-même "validé" leur contenu (par un tweet) tout en précisant qu’il n’était pas en mesure de se prononcer sur les motivations réelles de certaines personnes mentionnées ni sur les accusations portées par l’auteur.

Eh bien, c'est officiel. Si vous êtes Julian Assange et que votre compte Twitter disparaît pendant 24h, attendez vous à voir fleurir une liste de théories conspirationnistes plus longue que la frontière du Texas. Mais si vous êtes l'éditeur le plus persécuté de la planète qui n'a jamais eu à publier une seule rétractation et que votre financement est coupé par l'organisme même que vous avez aidé à créer spécifiquement pour vous assurer que votre financement ne sera pas coupé, attendez-vous à un silence assourdissant. Ok, peut-être pas assourdissant, mais le fait est qu'il y a eu très peu de réactions sur l'annonce faite par la Freedom of the Press Foundation sur Twitter (via Micah Lee) il y a presque trois semaines, que l'organisation n'accepterait plus de dons au nom de Wikileaks à partir du 1er premier janvier 2018. Donc, pour ceux d'entre vous qui l'ont raté parce que ça n'a pas fait beaucoup de gros titres, laissez-moi vous raconter ce qui s'est passé. La Freedom of the Press (…) Lire la suite »